La série des
PES ne se présente plus ni même la maison mère
Konami.
PES c’est tout simplement le bien culturel le plus vendu en France, reléguant notre compère Harry Potter et tous ses amis en division d’honneur. En chiffre pour nos lecteurs cartésiens, cela fait tout simplement plus de 1,2 millions de jeux vendus en France pour
PES 5. Un succès qui s’est forgé au fil des ans, grâce à un travail pertinent de
Konami mais, plus particulièrement, à un bouche à oreille sans commune mesure. La mesure quant à elle, devrait continuer à battre avec ce prochain opus.
Des changements qui sentent bon !
A l’entame des premières minutes, la première surprise vient de la liberté de mouvement accru. Lors d’une attente de passe, on pourra plus facilement se mouvoir rendant les jeux dans les petits espaces bien plus jouissifs. Le contrôle du ballon et des joueurs se voit nettement amélioré et vient ainsi renforcer son côté technique. Les dribbles gagnent en précision, les vis-à-vis sont plus faciles à effacer. De nouveaux gestes techniques viendront enrichir les anciens le tout dans une parfaite fluidité d’animations. Quelle joie de voir ce petit monde en découdre ! Un régal de maniabilité tout simplement alliant simplicité et précision d’exécution. Néanmoins, un tour à l’entraînement sera recommandé pour s’habituer à la nouvelle jauge de frappe. Par exemple pour les coups francs la barre de puissance ne grimpe plus aussi vite que sur l’ancienne monture. L’autre bonne grosse surprise viendra d’une profession qui nous a tant déçu au dernier mondial : l’arbitrage. Une faiblesse que l’on pouvait aussi reprocher à son prédécesseur
PES 5, jugée parfois trop capricieuse. Là il n’en sera rien, les fautes sont moins sanctionnées et laissent place au développement du jeu. A noter que l’avantage ne sera plus signalé, le suspense sera donc de mise lorsque vous récupérez la balle lors d’une faute. De même, on peut maintenant jouer rapidement les coups francs sans attendre que tout le monde se replace, en appuyant sur une combinaison de touches.
Le reste on n’y touche pas
Pas touche au moteur graphique cette année, il restera identique à la version 5. Enfin cela n’empêche pas
Konami d’affiner ces visuels. Les visages sont de plus en plus proches de la réalité, surtout pour les joueurs très connus. Ainsi la boule à zéro de Barthez brille dans le noir, par exemple. La modélisation des supporters se voit tout de même améliorer, chose pas très dure, à en juger sur la version antérieure de corriger le tir. Concernant les modes de jeu, là aussi pas de changements significatifs. Ah si, une petite nouveauté se glisse dans les menus pour nous proposer un mode random dit aléatoire. Il vous faudra choisir plusieurs équipes et l’ordinateur vous créera un mélange pour n’en faire qu’une. Au niveau des licences, pas plus de précisions, mais ne vous attendez pas à avoir les vrais noms du championnat français ou anglais. On a l’habitude et on fera avec.