Test : Fire Emblem : Awakening - 3DS

Fire Emblem : Awakening - 3DS
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Retour en force pour la série Fire Emblem sur 3DS. C'est simple, on prend le meilleur de la franchise, on le réunit et on te fait un des meilleurs opus de la série, rien que pour toi, ton bonheur et ta console portable jeune foufou.

Test effectué à partir d'une version 3DS

Après deux remakes sur DS, Nintendo revient avec un tout nouveau projet ayant pour ambition de ravir les fans de la série et d’attirer les néophytes. Pari réussi ?

Je prendrai une gifle avec une paille, s'il vous plaît

Commençons par le commencement ; Vous allumez votre 3DS et vous prenez une claquette de forain d’entrée. Niveau cinématique et graphismes, on ne s’est clairement pas foutu de nous. La séquence d’intro est tout bonnement à couper le souffle, et la 3D ainsi que ses effets de profondeur sont parfaitement gérés et utilisés intelligemment. Avant même d’avoir commencé, tout est fait (à tort ou à raison, vous le saurez en lisant ce test bande de petits coquinous) pour nous montrer qu’on fait face à un grand jeu. Bim bam boum du haut de ta petite 3DS t’en prends plein les mirettes mon con. Impression renforcée pendant le jeu évidemment, il n’y a pas que les cutscenes dans la vie ; les graphismes sont vraiment plaisants, travaillés, la direction artistique est dans la veine de la série et franchement réussie.

Seul bémol dans tout ça, totalement subjectif mais que certains remarqueront d’emblée : les foutus personnages n’ont pas de pieds. Modélisation nickel, sauf que ça s’arrête aux chevilles. Résultat tu as tout le temps l’impression qu’ils ont les pieds dans 25 cms de boue, comme dans un festival où tu marches avec tes bottes remplies de gadoue dégueulasse parce qu’il arrête pas de pleuvoir, et aussi parce que tu as pris des drogues de synthèse et que la boue, tu t’en tapes et tu ne la vois pas même pas. Certains n’en auront strictement rien à faire, mais pour d’autres comme nous, qui avons testé le jeu sans prendre aucune substance te faisant oublier ton prénom, ça dérange. Parti pris graphique certes, mais lorsque tout aux alentours est modélisé à la perfection avec un style qui défonce, sauf ces foutus panards, on se demande si les développeurs n’ont pas fumé la beuh des dits festivals au moment du choix de modélisation.

Maaaais on chipote, c’est juste pour trouver un point négatif, car le reste est par-fait. A commencer par le choix de faire jouer ce jeu au plus grand nombre, sans délaisser la difficulté légendaire des Fire Emblem, n’en déplaise aux puristes, fermez vos bouches on argumente dans le chapitre suivant.

C'est pour tout le monde le bonheur, d'abord

Béh oui, vous l’aurez remarqué, Fire Emblem, on le voit partout en ce moment. Nintendo veut ratisser large pour son dernier opus, et on les comprend. Et ça a forcément ramené son lot d’inquiétudes de la part des habitués de la série, à savoir est ce que l’on va retrouver la difficulté propre aux Fire Emblem ? Est ce qu’on pourra toujours dire qu’on est des puristes parce que de plus en plus de de personnes jouent aux Fire Emblem ? Est ce que nos zizis rapetisseront si les ventes de Fire Emblem sont bonnes en France ? Eh bien rassurez vous les amis, Papa Nintendo a voulu contenter tout le monde, et l’a fait intelligemment.

Dès le début du jeu vous aurez à choisir entre trois niveaux de difficulté, le « normal » vous réservant déjà quelques petits challenges au cours de l’aventure. Mais surtout, vous aurez le choix, lors d’un KO d’un de vos petits camarades en pleine bataille, de rendre son décès irrévocable et permanent, où de simplement le rendre hors-jeu le temps de la bataille. Et c’est tant mieux pour ceux n’ayant pas le cœur de se retaper une partie entière lorsque l’un de vos collègues s’est fait défoncer après une minute d’inattention. Mais mais mais, on vous conseille quand même de garder l’option « mort définitive », car c’est non seulement l’âme même de Fire Emblem qui réside dans ce choix, mais ça vous amène aussi à vraiment faire attention à ce que vous faites, et surtout la peur de perdre l’un de vos joueurs pour toujours vous les fait aimer encore plus (un peu comme dans la vraie vie LOLOL). Et ça, c’est maxi love.

Joue mon con, joue

L’autre côté super bonard, c’est qu’on s’est pas foutu de ta gueule avec la durée de vie. Alors comme ça tu as acheté un T-RPG et tu t’es un peu habitué aux jeux du moment où en 15 heures grand maximum tu as plié ton game dans tous les sens ? Tu vas voir comme ça fait du bien de retomber sur un jeu qui te propose plus d’une journée (en heure, évidemment, réfléchis avec ta tête s’il te plaît) de bonheur vidéoludique. Car oui, avec Fire Emblem, tu en auras pour tes deniers, tes sesterces, ton cash money. Pas moins de 25 chapitres, une quinzaine de missions optionnelles, tout ça, ça en fait du temps de jeu mon p’tit pote. Soit tu décides de défoncer le jeu dans sa trame principale et tu passes à côté de plein de choses parce que t’es con, soit tu fais le grand chelem avec les missions facultatives, tu recrutes des persos cachés qui déchirent, tu fais des missions annexes qui apportent un gain non négligeable au scénario, bref tu maximises l’expérience de jeu. Et c’est cool.

Laisse aller, comme un p'tit oiseau

Côté personnage et système de jeu, que tu sois un habitué des Fire Emblem ou un néophyte un peu nul, tu vas prendre ton pied. L’apprentissage se fait en douceur sur le champ de bataille et tout est bien expliqué pour que tu te mettes petit à petit à l’aise. Les habitués casseront des gueules dès le début d’autant que la difficulté est progressive, les nouveaux prendront un malin plaisir à découvrir les subtilités du gameplay et des mécaniques de jeu au fur et à mesure. Car des subtilités, il y en a mon p’tit père.

Tu vas t'faire plein de copains

Un des trucs les plus cool de ce Fire Emblem, c’est l’interaction entre les personnages, et le fait de pouvoir en être le spectateur et l’acteur. En effet, vous pourrez sur le champ de bataille créer des duos de personnages, qui progressivement se mettront à s’apprécier de plus en plus, et à se soutenir pendant qu’ils cassent des bouches. Vous constituez un duo, l’un des persos tape une première fois, le deuxième pourra venir foutre un deuxième coup au pauvre fou en face de vous juste parce qu’ils sont potes, et que quand on est potes, on laisse pas son copain se battre tout seul, on met aussi quelques droites joyeusement à ses côtés. En plus de ça, les stats de l’un et l’autre viendront se renforcer en fonction de leurs attributs. Mettez un archer à côté d’un bon bourrin à la hache et appréciez le gain en précision et en vitesse (c’est un exemple, les puristes, venez pas nous faire chier avec le choix de cet exemple et pas un autre s’ilvouplay). Puis, vous aurez l’occasion de regarder les relations évoluer en dehors du champ de bataille, comme dans un épisode de Secret Story, LOLZ. Tu verras les personnages dans la caserne, en train de parler de tout et de rien, de s’engueuler, de faire des blagues … Non seulement c’est mieux que Secret Story (pas difficile, on sait, c’est une boutade, calme toi), mais en plus ça amènera des bonus tout au long du jeu, de nouveaux items, des parties sympas du scénario … Bref, la composante « équipe » est un facteur essentiel dans cet opus, et c’est foutrement super.

Une histoire avec des épées et des morts LOL

Scénaristiquement parlant, disons que les développeurs en général, ils aiment bien les guerres pour commencer les pitchs de RPG. Vous prendrez donc place au milieu d’un mini petit foutoir qui va évoluer et devenir un maxi gros foutoir où tout le monde cherchera à casser la gueule de tout le monde. Mais avec style, attention. Et cela vous réservera évidemment quelques rebondissements bien sentis qui vous feront faire des onomatopées avec vos bouches.

T'en veux encore jeune foufou ?

Côté DLC, car oui il y en a et il y en a plein, tout le contenu additionnel sera disponible via un portail appelé Multivers où tu pourras dépenser tes sesterces pour acheter de nouvelles missions et personnages. Autant vous dire que pour tout se procurer, il va falloir en débourser de la piécette. Mais le multivers est un atout considérable, sachant qu’il rallonge une durée de vie déjà bien remplie. A vous de voir si l’idée de rajouter des sousous vous intéresse.
Pour conclure, Fire Emblem est un très bon jeu. Il ravira autant les connaisseurs de la série que les petits nouveaux grâce à son accessibilité, sans devenir trop grand public pour les puristes. Mettant en avant le côté relation des personnages et vous amenant à réellement les connaître / apprécier et tout savoir de leurs interactions avec les autres, ce Fire Emblem vous ravira pour toutes ses grandes qualités, et ce pendant un bon moment. A se procurer sans hésitation.
14 avril 2013 à 13h42

Par

Points positifs

  • La mécanique de jeu parfaite
  • Les interactions entre personnages
  • Les graphismes qui te cassent la bouche
  • Bonne durée de vie
  • Difficulté assez bien dosée et progressive (...)

Points négatifs

  • (...) sauf certaines missions inégales
  • Et sinon les pieds c'est en option ?
  • Les DLC c'est bien mais c'est cher
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