Test : Theatrhythm Final Fantasy - 3DS

Theatrhythm Final Fantasy - 3DS
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Il y a une catégorie de jeux très difficile à critiquer, surtout lorsque l’on y est sensible. Je l’appellerai la catégorie "Fan Service". Final Fantasy Theatrhythm en fait partie. Présenté sous forme de jeu de rythme, il vous permet de revivre les différentes musiques qui vous ont bercé durant votre jeunesse (ou pas). Lorsque chaque musique vous rappelle un moment épique qui vous a particulièrement marqué (qui a dit Aerith ?), comment être objectif sur la critique ? Mais parce qu’on vous aime et qu’on est sérieux, c’est ce que nous allons essayer de faire !
Square Enix oblige, Final Fantasy Theatrhythm, que nous allons à partir de maintenant surnommer FFTH car ras le bol d’écrire ce nom à rallonge imprononçable, n’est pas un simple jeu de rythme. Il possède des éléments RPG qui vont faire de cet opus une véritable réussite car une fois entré dans le jeu, vous allez avoir du mal à en sortir. De par son côté addictif, FFTH est l’incarnation du mal.
Tout commence par la sélection des membres de votre équipe. Vous allez devoir choisir 4 héros différents issus de l’un des 13 Final Fantasy (du 1 au 13). Nous le verrons plus tard, ce choix est important. Une fois votre équipe constituée, on vous fait un topo sur la guerre qui fait rage entre le chaos et l’ordre, un peu à la Dissidia, mais que les choses soient claires, l’histoire on s’en fout. Tout ce qu’il faut savoir c’est qu’il va vous falloir récolter des fragments de cristaux pour les reconstituer, et plus vous en avez, plus vous allez débloquer de nouvelles features. Le gameplay quant à lui est extrêmement simple. Lorsqu’un cercle arrive à droite de l’écran il vous faut, en fonction de sa couleur et de sa forme, soit appuyer dessus, soit rester dessus un moment avant de relever le stylet, soit faire des slides dans la direction indiquée. Voilà pour les grandes lignes. Lançons-nous dans le détail, car ce jeu le mérite.

Il était une fois dans le grand nord canadien …

Vous avez le choix entre deux modes de jeux principaux. Le mode histoire et le mode sanctuaire de Chaos.
Le mode histoire vous propose de parcourir les morceaux des 13 épisodes de la saga. Pour ce faire, rien de plus simple. Chaque épisode est composé d’une introduction, de trois morceaux de musique et d’un ending. L’introduction et le ending ne sont qu’anecdotiques car ils ne représentent pas de challenge. Au rythme de la musique, des petits cristaux se dirigent vers le grand cristal au centre de l’écran et lorsque ces derniers le touchent il vous faut appuyer à l’aide du stylet sur le gros cristal du centre. Cela vous fait gagner des fragments, mais n’influe pas sur votre réussite. Il est d’ailleurs possible de passer ces passages pour entrer dans le vif du sujet. Les trois musiques à parcourir se divisent en trois types différents. Les « Battle Music Stages », les « Field Music Stages » et les « Event Music Stages ». Chacun de ces types propose un gameplay sensiblement différent au niveau de la manipulation, mais radicalement différent au niveau des possibilités offertes par l’aspect RPG du jeu.
Le mode sanctuaire de Chaos vous propose des sets de deux musiques, une « Field Music Stages » et une «Battle Music Stages » avec 3 boss par set qui vous permettront, si vous les battez, d’obtenir des items plus ou moins rares. Une fois un set terminé vous en gagnez un nouveau, ainsi de suite jusqu’à 99. La difficulté y est progressive. Oui bon, je vous vois baver à chaque fois que je mentionne RPG, item, boss … ok, ok vous avez gagné je vais vous expliquer.

Raclette Parmesan Gorgonzola

L’équipe que vous avez créée au début du jeu va gagner en expérience après chaque morceau. Les membres de votre équipe possèdent des caractéristiques comme la rapidité, la force ou encore la magie. Et chacun de ces attributs va vous permettre de réussir plus ou moins bien l’un des différents types de jeu.
Les « Field Music Stages » vous proposent de voir votre leader se déplacer de droite à gauche sur une map dont les décors sont en lien avec l’épisode en cours. Le but est d’aller le plus loin car plus vous allez loin, plus vous risquez de croiser des PNJ qui vous donneront des objets. Les ronds défilent de gauche à droite sur une seule ligne. A vous de les valider au bon moment avec la façon appropriée. Si vous faites une erreur votre personnage trébuchera et laissera sa place au suivant, ainsi de suite jusqu’à que votre vie tombe à zéro. C’est la rapidité (et votre taux de réussite) qui définira la distance parcourue. Pour cette épreuve autant choisir un personnage tel Tidus qui possède une grande rapidité. Evidemment plus vous gagnez en niveau, plus votre stat de rapidité augmentera et plus vous irez loin.
Les « Battle Music Stages» vous proposent un combat classique à la Final Fantasy, sauf que vos coups correspondent à votre réussite. Faites un critique et vous taperez fort, ratez la note et vous taperez dans le vide. Au lieu d’une ligne, il y en a 4, une par personnage. Il vous faudra donc être attentif pour ne pas laisser passer de notes. Dans cette épreuve c’est la force et la magie qui vous seront utiles. Si dans le mode histoire aller loin n’est pas plus utile que ça, dans le sanctuaire du chaos cela sera indispensable si vous voulez avoir une chance de terrasser les trois boss proposés dans chacun des sets du sanctuaire du chaos. Votre dextérité sera mise à l'épreuve mais aussi la composition de votre équipe. Cette dernière devra être équilibrée entre magiciens qui auront un rôle de soutien et guerriers. De même il faudra faire attention à votre équipement et son optimisation.
Les « Event Music Stage» quant à eux n’ont aucun lien avec l’aspect RPG sauf pour la barre de vie. Ainsi, si l’un des niveaux vous semble difficile, vous pourrez revenir avec plus de levels et donc de vie pour pouvoir passer le morceau. Dans ce mode une cinématique en lien avec l’épisode est montrée en arrière plan pendant qu’une boule de lumière évolue en cercle dévoilant au dernier moment les cercles à valider. Un peu déroutant au début, on s’y fait vite.

Une histoire sans fins

Donc si on récapitule on a un mode histoire qui est par défaut en mode normal de difficulté et que vous pourrez rejouer par la suite en mode difficile et expert, et un mode Sanctuaire dans lequel vous vous efforcez de choper le plus d’équipements possible pour devenir plus fort et gagner en niveau et ainsi réussir des sets de plus en plus difficiles. Si ce n’était que ça, nos vies sociales seraient sauves… malheureusement le jeu propose beaucoup plus de choses.
Sachez que même après avoir fini le jeu, vous pourrez continuer à collecter différents types de cristaux assez longs à obtenir afin de débloquer de nouveaux personnages qu’il vous faudra aussi faire leveller pour choper des techniques encore plus ultimes vous permettant de tuer des boss encore plus forts. Ces cristaux permettent également de débloquer plein de goodies que vous pourrez aller voir à votre guise dans le menu collection. Pour récolter tous les cristaux et débloquer tous les goodies il vous faudra bien compter dans les 25 heures de jeu, si ce n’est plus.
Mais un des atouts de ce jeu reste le streetpass. En streetpassant avec d’autres personnes vous pourrez échanger une carte de visite, mais également un de vos sets (qui rappelons le sont générés aléatoirement). Cela vos permettra de récolter de nouveaux boss à tuer, et si vous avez de la chance de nouveaux morceaux de musique. Ce système ressemble très fortement à celui de Dragon Quest IX et ses cartes donjons.
FFTH possède beaucoup de contenu, et un gameplay solide. Mais on ne peut pas éviter la question du fan service. Est-ce que ce jeu plaira à quelqu'un qui ne connait pas du tout l'univers de Final Fantasy ? Pour les personnes qui aiment les jeux de rythme il reste un jeu solide qui ne décevra pas. Dans les modes de difficulté les plus durs, il rivalise avec un Project Diva sans problème. Par contre si vous n'aimez pas les jeux de rythme et que vous ne connaissez pas l'univers Final Fantasy passez votre chemin.
FFTH est une réussite qui propose un réel challenge et un énorme contenu grâce à son côté RPG. Si vous aimez les jeux de rythme ou si vous aimez l'univers des FF alors foncez !
28 mars 2012 à 08h38

Par

Points positifs

  • Le gameplay solide
  • Les musiques
  • Le RPG

Points négatifs

  • Pas assez de temps pour tout faire
  • Et si on aime pas Final Fantasy ?

Gribouillé par...

Wildchoc

Wildchoc

Tanuki lubrique

Le wildchoc sauvage est un petit animal farouche au poil soyeux. Passionné de jeux vidéo il ne sort que très peu souvent pour subvenir à ses besoins naturels tels que se nourrir et se reproduire. Il est cependant facile d'en capturer un en faisant résonner à l'extérieur de sa tanière une douce musique Chip tune. Pourquoi en attraper un ? Ils font en général de très bon coussins.

Twitter : @wildchoc01

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