Dreamcast

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Suite à la news concernant l’arrêt de la production de GD-Rom par Sega, il nous fallait faire quelque chose pour nous remémorer les bons vieux moments passés sur cette magnifique console que fut la Dreamcast. Dans ce dossier, nous ferons donc un rapide topo sur les caractéristiques de la dernière console de Sega, ses atouts mais également les raisons de son flop. Enfin, nous terminerons sur les 10 jeux qui ont marqué la console et les joueurs. Bon voyage au pays de Sega et de la Dreamcast.

Spécifications techniques et petit topo pour les autistes

La Dreamcast était la toute première console de la sixième génération, à savoir les 128 bits, sorti en Novembre 1999 en Europe. C’était un moyen pour Sega de s’imposer dans le monde du jeu vidéo et piquer des parts de marchés aux géants de l’époque, j’ai nommé Sony et Nintendo. Au niveau des caractéristiques, la console de Sega possédait un processeur principal Hitachi cadencé à 200 MHz, un processeur graphique NEC avec 3 millions de polygones / seconde et un processeur sonore Yamaha. Au niveau de la mémoire, la RAM principale était de 16 Mo. S’ajoute à cela 8 Mo réservés à la vidéo (VRAM) et 2 Mo au son. La Dreamcast était la première console toute génération équipée d’un modem (33,6 Kbps en Europe). Elle était également la seule à opter pour son propre format de données : la Gigabyte Disc ROM (GD ROM). Enfin, la console possédait 4 ports pour la manette très caractéristique de la console. Et justement puisqu’on parle de la manette de la Dreamcast, attardons-nous un moment dessus. La manette était équipée d’une croix directionnelle, d’un stick analogique et pour la première fois de l’histoire, deux gâchettes analogiques. La manette était très adaptée en ce qui concerne les jeux de courses, puisqu’on pouvait ajuster la vitesse grâce au stick analogique. Cependant, elle n’était pas très adaptée pour les jeux de baston, où la manette arcade s’imposait tout naturellement. En plus de cela, la manette possède deux trous entre les gâchettes pour insérer un Virtual Memory Unit (VMU, voir plus bas) et un Rumble Pack (kit de vibration). Le Virtual Memory Unit faisait office de carte de mémoire, mais ce n’était pas sa plus grande particularité. Il s’agit en réalité d’un gadget révolutionnaire permettant de jouer à des mini-jeux n’importe où (une console portable en somme) et de pouvoir ainsi débloquer des options pour le jeu Dreamcast, de stocker des données, d’échanger les données avec d’autres VMU simplement en les branchant bout à bout (sans passer par la console, donc) et la crème des crèmes, la cerise sur le gâteau était d’afficher certaines données sur son écran pendant qu’on joue (comme la barre de vie par exemple). Au niveau des données, comme dit plus haut, Sega était équipé pour lire un format spécifique développé par Yamaha, qu’on a baptisé GD-ROM (Gigabyte Disc – Read Only Memory). La particularité des GD-ROM était sa capacité à contenir jusqu’à 1 Go de données, dépassant ainsi les données des CD-ROM (700 Mo). Cette capacité permettait entre-autres de pouvoir développer des jeux plus lourds, donc plus beaux graphiquement ou proposer plus de contenu comme des goodies (fonds d’écran, vidéos…). Le temps d’accès sur un GD-ROM était un inférieur (de peu) à l’accès sur un CD-ROM. Malheureusement, depuis Février 2007, ce type des formats n’est plus distribué, Sega ayant annoncé l’interruption de la production de GD-ROM en Janvier 2007.

Logo Dreamcast


La console
La console


La manette qui tue
La manette qui tue


Le VMU (Virtual Memory Unit)
Le VMU (Virtual Memory Unit)


Le kit de vibration (Rumble Pack)
Le kit de vibration (Rumble Pack)

Dream Arena : La puissance du 56K (Du 33,6K en fait…)

L’une des particularités de la console de Sega était de posséder un modem intégré. Comme on est dans les années 2000, l’ADSL on ne connaît pas. En revanche, on commence à maîtriser le 56K et des offres commencent à voir le jour (France Télécom, Liberty Surf ou encore le fameux AOL illimité). Du coup, le jeu en ligne était une belle avancée pour la Dreamcast. Et cette avancée avait un nom : la Dream Arena. Véritable carte maîtresse de Sega, la Dream Arena permettait de jouer en ligne, de consulter ses mails ou de surfer sans rien payer en plus. Il suffisait seulement de brancher son modem sur la console et de lancer le disque Dream Key pour profiter des plaisirs du online et la configuration du réseau était totalement automatisée. C'est donc peu cher payé pour modifier totalement les sensations qu'on peut ressentir en jouant.

Dream Arena


Dream Arena


Dream Arena


Dream Arena
14 juillet 2007 à 22h00

Par Dudy & NKB

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