Test : Pokémon Ranger - DS

Pokémon Ranger - DS
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Ca faisait un petit moment que l’on n’avait pas entendu parler des Pokémon. Où sont-ils, que deviennent-ils ? En tout cas, la DS manque de jeux à double cartouches comme les séries des Pokémon. En attendant Diamond et Pearl, le prochain « vrai » Pokémon axé 100% RPG, attardons-nous quelques instants sur ce nouveau volet original de Pokémon, j’ai nommé Pokémon Ranger.
La nature est belle, les Pokémon sont variés et tous aussi beaux, même pour les plus violents. Non vraiment, le monde est beau ici. Et si le monde est si joli, ce n’est pas pour rien. La nouvelle brigade qui permet de garder la paix dans ce monde avec ces animaux étranges s’appelle la brigade Ranger. Eparpillés partout dans le monde, dans chaque ville, dans chaque recoin du monde, les Ranger surveillent la population et leur bien être, ainsi que ceux des Pokémon.
Vous, vous êtes monsieur (ou madame) n’importe qui. Vous vous réveillez un matin en recevant un courrier pour vous indiquer que vous passerez un test pour faire partie de cette fameuse brigade très hype des Ranger. Autant dire que c’est un rêve qui s’accomplit, enfin. Tout content et avec cette énorme chance de faire partie de l’élite, vous partez et l’action commence.

Le plein de Pokémon

Ce nouveau volet de Pokémon est tout ce qu’il y a de plus original dans une licence comme celle-ci. On pourrait s’attendre à un énième RPG où le but consiste à collectionner les titres et les monstres, mais il n’en est rien. Ici, on parle missions, on parle nature, on parle capture puis relâchement, bref un langage qu’un maître Pokémon classique ne pourrait comprendre, au début.
Commençons d’abord par le principe : ici, vous ne tuerez pas de Pokémon, vous ne ferez même pas mal aux Pokémon et le but ne consiste pas à les capturer, tous. Ici, les Pokémon sont des animaux qu’il faudra protéger de toute menace. Oui, on peut dire que les Ranger sont en gros la SPA du monde des Pokémon. Mais alors, me direz-vous et vous n’auriez pas tort, à quoi bon jouer à un jeu de Pokémon, quand on ne peut même pas les utiliser ? Et bien si, justement, toute la nuance est là. Les « combats » ont changé, les règles du jeu aussi.
Lorsque vous arrivez à votre première mission de Pokémon, on vous apprend à vous servir de votre outil indispensable pour un Ranger : le capstick. Le capstick est le Pokédex d’autre fois, mais aussi la Pokéball d’antan. Avec cet outil vous recenserez les Pokémon que vous croiserez tout au long de votre parcours en tant que Ranger, mais cet outil vous permet surtout de capturer des Pokémon afin de les calmer lorsqu’ils sont agités pour diverses raisons, ou alors pour leur demander un coup de main. Par exemple, si une grille vous bloque le chemin, il suffit de capturer un Pokémon qui puisse découper cette grille en morceaux. Ensuite, le Pokémon en question sera automatiquement relâché. Voilà l’utilité des Pokémon quand vous êtes un Ranger. Leur compétence au service du bien-être.

Quand la Touch! Generation s’en mêle

La Touch! Generation est vraiment devenu le point clé de la DS. Si bien que tous les jeux tentent d’exploiter au maximum les capacités de l’écran tactile de la DS au service du gamer. Au final, la Touch! Generation est si présente que toutes les touches de la DS deviennent inutiles. Oui, carrément. On fait tout avec le stylet. On déplace son joueur en appuyant un endroit de l’écran, on interagit avec les objets et les personnes en les touchant avec le stylet. L’écran du haut vous servira essentiellement pour vous donner des informations sur votre personnage, sur le lieu ou encore sur le Pokémon que vous êtes en train d’analyser. Pour la capture de Pokémon, là aussi c’est le stylet qui s’en charge. En effet, pour apporter une plus grande immersion, il faut faire tourner le capstick autour du Pokémon pour le capturer. Lorsque vous faites le premier tour avec le stylet, un nombre apparait vous indiquant le nombre de tours à effectuer avant de choper le Pokémon en question. Si vous faites moins, le Pokémon ne sera pas capturé. Et si au contraire vous faites plus, vous gagnerez plus de points d’expérience.
En parallèle, le Pokémon sera plus ou moins coriace en fonction du type de Pokémon. Les Pokémon évolués seront d’autant plus difficiles à capturer car d’une part ils sont plus imposants et d’autre part parce qu’ils sont bien plus agités qu’avant. Lorsque vous commencerez à faire le tour du Pokémon, il se mettra à sauter sur le capstick pour lui infliger des dommages et vous amener au game over. Il va falloir donc trouver un juste milieu entre capturer le Pokémon ou vous enfuir. Cependant, vous pourrez demander de l’aide aux Pokémon capturés ou à ceux avec qui vous avez une affinité particulière. Ainsi, les Pokémon « ennemis » seront peut-être paralysés, bloqués par des lianes (Foly, waouw !) ou tout simplement cachés dans une fumée et c’est là que vous pouvez les intercepter le plus facilement. Une fois le monstre en poche, vous avez gagné.

Une question de mission

Les missions s’enchaînent automatiquement, ce n’est pas à vous de les chercher ici ou là, elles viendront à vous. Et ces missions peuvent varier. Si le scénario principal ne vole pas bien haut et qu’il est un poil trop prévisible, on appréciera des missions n’allant pas tout le temps dans ce sens. Bien sûr, vous aurez souvent des rondes des villes à faire, histoire d’avoir un aperçu global de chaque ville que vous aurez visité, mais aussi de prendre un peu l’air et s’amuser avec les Pokémon. Dans les missions de rondes, vous devrez essentiellement aider les gens qui ont des soucis avec leurs Pokémon ou avec d’autres, certains perdant leur Pokémon trop facilement. Le souci c’est que dans chaque ville, les problèmes se suivent et se ressemblent. Du coup, on s’ennuie vite et on a vraiment envie de passer à autre chose. Mais on est bien content lorsqu’on termine la mission et que le Ranger en chef nous appelle pour saluer notre bravoure et notre courage. Et si on a de la chance, le bougre nous orne d’un nouveau grade. Les grades permettent entre autres de pouvoir garder plus de Pokémon capturés dans son capstick et plus de puissance.
Le capstick lui, peut monter de niveau. Et c’est là l’un des seuls aspects RPG du jeu, avec les grades qu’on obtient. En fonction des captures effectuées, on obtient de l’expérience. Cette expérience est distribuée au capstick qui en montant de niveau permet d’avoir une barre de vie plus importante ainsi que le fil du capstick allongé pour capturer encore plus de Pokémon à la fois. Et oui, car ça devient nettement plus facile lorsqu’on peut faire le cercle autour du Pokémon plus facilement.
Au final, Pokémon Ranger s’avère un jeu très original traitant de l’univers des Pokémon. On retrouve là une alternative au fameux et si répétitif RPG qu’on a l’occasion de voir en double. Alors, si vous attendez la version Diamond et Pearl, vous devriez vous pencher sur ce petit jeu bien sympa en soi, même si on finit vite par tourner en rond compte tenu du scénario prévisible et du côté répétitif du jeu. Mais quand on aime Pokémon, on ne compte pas.
16 mai 2007 à 14h15

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Points positifs

  • Une alternative originale
  • Présentation soignée
  • Musique pokémonesque

Points négatifs

  • Scénario bateau
  • Un poil répétitif
  • On attend Diamond et Pearl
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