Test : Prince of Persia : L'Ame du Guerrier - Gamecube

Prince of Persia : L'Ame du Guerrier - Gamecube
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Après avoir pu l’examiner brièvement mais néanmoins efficacement dans ma preview, je reviens ici pour vous confirmer que Prince of Persia 2 a bien reçu les honneurs qui lui étaient réservés par les studios d’Ubi Soft Montréal…
Après quelques années passées en sommeil, la série des Prince of Persia a connu son renouveau l’année dernière avec l’apparition d’un des jeux de plates-formes les plus jouissifs de tous les temps : le bien nommé PoP 1. Testons le nouvel épisode des aventures du Prince.

Le scénario

Celui-ci prend place directement après le premier épisode puisque en réussissant l’exploit de changer son destin, le Prince a involontairement généré un Dahaka. La mission de celui-ci va être simple : faire rentrer les choses dans l’ordre et puisque le Prince aurait dû mourir dans le palace du Sultan, le Dahaka va faire en sorte que le Prince périsse dans d’atroces souffrances. Le combat va être légèrement disproportionné puisque le Dahaka n’a jamais failli dans sa tache. Non, non jamais. En plus ce gros tas ressemble à un Balrog c’est pour vous dire s’il est moche et qu’il possède un potentiel « horrorifique » assez important. Le Prince va devoir fuir et s’entraîner sans relâche afin de devenir un maître d’armes pour enfin affronter son ennemi supposé invincible.

Les graphismes

Alors là que dire, que je n’ai pas déjà raconté dans ma preview ? Le jeu est tout bonnement splendide il se classe directement parmi les plus beaux jeux de la console. Même si c’est le moteur du premier opus qui a été amélioré, le résultat est toujours aussi impressionnant. Les animations du Prince se font sentir dans toute leur classe, dans toute leur grandeur. Le fait que le jeu soit devenu plus sombre et plus mature est en énorme plus, bien entendu. Le sang qui jaillit à chaque coup d’épée est un régal pour les yeux du joueur. Mais parlons de la jouabilité et plus particulièrement des combats.

Gameplay et autres FFFS

Si les passages de pure plate-forme sont parfaits (il vaut mieux qu’ils le soient sinon ce jeu ne mérite même pas de s’appeler Prince of Persia), ce ne sont pas les phases où le Prince se prendra pour un chat qui retiendront votre attention. C’est le nouveau système de combat, le FFFS qui va tout révolutionner. Le FFFS permet de coupler des attaques diverses. On commence donc par sauter sur l'ennemi et ensuite, on choisit l'action qui va suivre, retomber derrière lui et le trancher en deux (oui, oui en deux vous avez parfaitement lu, avec la petite coulée d’hémoglobine qui va avec), le projeter en arrière pour le faire retomber sur d’autres ennemis ou juste rebondir sur sa tête pour lui foutre la honte. Et la simplicité des sauts est à faire pâlir Michael Jordan, qui peut sur le coup là retourner jouer à la marelle. Le Prince s’est vu également offrir de nouvelles pirouettes…lui aussi a eu droit à des cadeaux pour Noël.

La durée de vie

Je vais conclure mon test par un petit mot sur la durée de vie du titre. Je l’ai trouvé bien plus difficile que les opus précédents et vous devriez le terminer en une petite quinzaine d’heures. Mention spéciale à la première scène sur le bateau et au premier boss qui est absolument anthologique. Peut-être le plus bel affrontement de ma vie vidéoludique…
PoP 2 est LE cadeau de Noël pour les fans d’aventure, de plates-formes, de Beat Them All. Oui, n’importe quel fan de ce genre de jeu peut se reconnaître comme un acheteur potentiel de Prince Of Persia 2 et il ne sera certainement pas déçu par le Prince de Perse !
22 décembre 2004 à 00h49

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Points positifs

  • Graphismes
  • Gameplay
  • FFFS

Points négatifs

  • Quelques passages corsés
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