Stranger than Paradise

A l'évidence, un homme capable de citer le titre d'un film de Jim Jarmush dans le titre d'une brève destinée à introduire les images tirées d'an epic role-playing game mixed with the best elements of real-time strategy, et tout spécialement lorsque l'homme en question n'a que mépris pour l'oeuvre du cinéaste qu'il cite, cet homme là vous dis-je est un cuistre (ie, personne qui fait un étalage intempestif d'un savoir mal assimilé). Maintenant que les présentations sont faites, pénétrons la substance intime du sujet : Ce jour, Stranger, héritier spirituel de la saga Spellforce, s'adresse quelques louanges photogéniques (On est jamais mieux servi que par soi-même - et les adages emportent toujours l'adhésion des imbéciles et des fainéants [un adage de second ordre - qui emportera à son tour l'adhésion de l'auteur de cette news]). A la dizaine de visuels vilement extorquée au site du développeur s'ajoute une information de première importance : la date de sortie du jeu. 16 novembre pour la patrie de Schopenhaueur (et affiliés), 23 novembre pour celle de Bacon (aucun lien avec la muse des charcutiers) et 5 décembre pour celle de Francis Ponge. Et pour ceux qui s'interrogent encore, la dernière phrase du paragraphe précédent est bien l'oeuvre d'un cuistre. Qui vous laisse désembrouiller seul le noeud de ses faciles ellipses !