Test : The Chronicles Of Riddick : Escape From Butcher Bay – Developer's Cut - PC

The Chronicles Of Riddick : Escape From Butcher Bay – Developer's Cut - PC
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Un jeu adapté d’un film ? « LOL » dirions-nous habituellement. Mais comme l’exception confirme la règle, voici enfin un jeu de très bonne qualité exploitant une licence cinématographique. Comment ont-ils fait pour réussir là ou tant ont échoué ?
Pour les retardataires, Les Chroniques de Riddick est un film plutôt moyen sorti il y a plusieurs mois. Ce jeu s’en inspire, mais ne reprend pas exactement son scénario, puisque comme l’indiquent son sous-titre, « Escape From Butcher Bay » et son sous-sous-titre, « Director’s Cut », le scénario prend place dans la prison de Butcher Bay dans laquelle Riddick est retenu. On peut donc penser à des sortes de « scènes coupées » du film.

Dans FPS il y a First

Posons les bases du jeu, il s’agit bien d’un FPS, donc vue à la première personne et non un max-payne like comme cela se fait habituellement pour les adaptations de films d’action. Et là j’en vois se dire : Alors dans ce cas pas de scène d’action et de bastonnade ? ni de plateforme ? ni de rôle playing ? il va falloir se contenter de tirer en avançant entre deux couloirs ?. Et bien la réponse est : si, c’est un peu de tout ça, et c’est ça qui est la force de ce jeu. Là où d’autres FPS se contentent de nous mettre directement une arme dans la main, ici vous alternerez entre combats aux poings nécessitant une bonne maîtrise de son personnage, voir user de techniques d’infiltrations, et défoulement sauvage pour les quakers affamés. Quelques zombies sanguinaires et suicidaires se joindront même à un moment à la partie, phénomène de mode oblige, mais contrairement à certains jeux, le concept ne s’arrête pas là (qui a dit « Doom 3 » ?), on y prend plaisir et on n'a pas le temps de s’en lasser.
Entre ces niveaux purement FPS se trouvent également des morceaux assez RPG-like. Vous aurez le choix de plusieurs objectifs/quêtes à trouver en discutant avec vos compagnons d’infortune, mais toujours dans le but suprême de s’échapper de cette prison maudite ou la loi, et bien c’est pas vous….tout du moins pas encore. Je n’en dis pas plus pour garder les petites surprises.

Un moteur qui tue sa maman

Ouaich, quand tu parles le djeunz’ tu peux dire que ce moteur graphique claque tout ! C’est tout bonnement digne de Doom3 – les deux moteurs sont très comparables puisque tous deux basés sur un univers sombre avec une forte gestion des effets de lumières. J’irai même jusqu’à dire que les décors sont nettement plus détaillés et riches que ceux de Doom3, et de plus ils sont plus ouverts et plus vastes. Les personnages sont aussi superbement modélisés et animés, avec un Vin Diesel plus vrai que nature.
Mais évidemment le revers de la médaille c’est qu’il vous faudra une très très bonne config pour en profiter à sa juste valeur.

Ce jeu a-t-il des défauts ?

Et bien oui, un, et de taille : la durée de vie. Une campagne solo qui se termine en une dizaine d’heures grand maximum, et aucun mode multijoueur (fort dommage). Cette durée de vie devrait peut-être prolongée par les fans puisqu’un éditeur de carte existe désormais. Heureusement pour rattraper cela, on à le droit à un très bon scénario, et un gameplay sans failles. L’IA des soldats (on parle pas des zombies tarés hein ^^) est plutôt bonne. Même si parfois on va voir un idiot tirer dans un coin du mur alors qu’on est clairement visible, en général ils ont un bon instinct de survie et ne resteront pas figés à attendre leur mort.
Un FPS surprise qui, s’il n’avait pas été aussi court, friserait la perfection. On a enfin droit à un jeu dont la licence cinématographique n’est qu’un petit plus, et non la base fondamentale d’un procédé marketing douteux. Un jeu à ne pas manquer.
27 janvier 2005 à 13h49

Par

Points positifs

  • Originalité incontestable
  • Gameplay au poil

Points négatifs

  • Durée de vie beaucoup trop courte
  • Pas de multijoueur
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