Test : Sacred : Underworld - PC

Sacred : Underworld - PC
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Sacred tente de revenir sur le devant de la scène avec un add-on pour prolonger le plaisir des fanboys. La chasse aux créatures maléfiques pas très commodes et pas très ouvertes aux négociations à l’amiable peut recommencer.
On commence par les antisèches, Sacred est un hack’n’slash pas trop mauvais mais un peu dépassé techniquement parlant ainsi que sur le plan de l’originalité scénaristique. Un jeu tout à fait dans le style de diablo 2 qui doit son succès notamment par le désert que représentait ce genre à sa sortie.
Cet add-on va vous permettre de prolonger le plaisir en rallongeant la campagne principale par de nouvelles quêtes fraîches. Une fois encore vous devrez affronter une menace nouvelle et assez inconnue à coups d’épées et des sortilèges, mieux que Panoramix.

Episode II : Un nouvel espoir

Au départ de cette nouvelle campagne, vous aurez le choix entre reprendre un personnage que vous avez fait évoluer dans le jeu original, ou commencer avec un des deux nouveaux personnages de l’extension : un nain et un démon. Le nain est un guerrier polyvalent qui aimera autant faire tâter de sa sueur au combat que d’agir à distance. Le démon (qui est une femme), elle offrira un jeu plus original puisqu’elle dispose de capacités de transformations en diverses bêtes de combats ou de magies. Bien sûr si vous optez pour l’un de ces deux personnages, vous commencerez directement au niveau d’expérience 29, pour une raison d’équilibrage évidente. Ainsi si vous n’avez pas eût les nerfs d’aller jusqu’au bout de Sacred (mais dans ce cas pourquoi se lancer dans sa suite me direz-vous ?) vous pourrez tout de même profiter de ces nouvelles missions dans de bonnes conditions.

Pas d’excès de zèle

Mis à part ces nouveaux personnages et cette nouvelle campagne, les seuls ajouts concernent l’interface de jeu. Bien que quelques améliorations aient été apportées par rapport au jeu original, elle reste un peu austère, mais aura l’avantage de ne pas perturber les aficionados du jeu, public justement visé.
Comme dans Sacred, Underworld propose un mode multijoueur jusqu’à 16.
Enfin, Le jeu reste le même, mais c’est là le propre d’un add-on. En revanche des améliorations au niveau du moteur graphique, bien vieillissant, et sur l’animation des personnages n’auraient pas été superflues.
Sans surprise, cet add-on plaira uniquement à ceux qui ont réellement apprécié le jeu et qui n’en avaient pas encore eût pour leur faim. Aujourd’hui, alors que le genre hack’n’slash semble refaire surface (Guild Wars, …), Sacred Underworld ne convaincra pas de nouveaux adeptes.
03 juin 2005 à 07h36

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Points positifs

  • Nouveaux personnages

Points négatifs

  • Ne croule pas sous les nouveautés
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