Oulala tout va mal, le pays des poulets est menacé par un tyran diabolique nommé Gripavière ! Il a emprisonné tout un tas de poulets qu'il va falloir délivrer. Heureusement, Billy Hatcher, aidé par le légendaire costume de poulet, veille au grain. Ahah.
La preuve par l'oeuf
Ce costume lui confère en effet d'extraordinaires pouvoirs. Non, ni celui de voler, ni de soulever plusieurs tonnes, mais celui de pouvoir faire rouler des oeufs et de les faire éclore. Ca poutre. Même dans
Oblivion, on ne peut pas faire ça. On passe donc son temps à pousser des oeufs de différentes couleurs, à les propulser sur des ennemis pas bien agressifs, à dévaler des rampes "sonicesques" (normal, c'est SEGA qui a oeuvré ici). En roulant sur des fruits, on fait grossir l'oeuf, puis, une fois sa taille maximale atteinte, Billy peut le faire éclore avec son chant du coq. Mince, j'ai vraiment l'impression d'être Chantal Goya là, aidez moi. Enfin, l'oeuf éclos, en sortent une créature aux capacités spéciales ou des objets. La fin d'un niveau se termine inévitablement par la confrontation avec un boss.
Lààààààà, c'est bientôt fini
Même en possédant un pad digne de ce nom, la maniabilité de
Billy Hatcher laisse à désirer. En termes moins politiquement corrects, elle est tout simplement à chier. Sans compter la caméra qui est aux fraises la plupart du temps et qu'il faut recentrer manuellement. Quand aux graphismes, contrairement à ceux de
Kao le kangourou 2, qui étaient pourtant aussi colorés et simplistes, ils sont tout simplement hideux. On peut toutefois le conseiller à un enfant en bas âge, qui saura, lui, en tirer plus de satisfaction qu'un adulte de 29 ans qui n'apprécie pas beaucoup les poulets.
