Il est arrivé sans prévenir lors de la conférence de
Sony au dernier E3. Il s’est montré, elle aussi (je parle de Nariko, ma nouvelle copine) et est reparti sous les applaudissement des journaleux, c’est dire si c’était bon. Comme on dit : court mais intense. Heureusement il a été possible d’en voir plus et de tâter le machin, même. On incarne donc Nariko, l’héroïne rousse qui en a dans le ventre, elle a les couilles là où il faut. C’est du beat’em all et cela n’aurait pu être autrement, c’est de la baston à l’état pur.
Oh Nariko, tu es bonne !
Heavenly Sword a fait parler de lui pour deux choses : son intensité et ses graphismes. Et sur ce dernier point, on ne peut pas dire que les développeurs de chez
Ninja Theory ont chômé tant c’est joli et réellement nesquegène. L’héroïne vous fera oublier illico presto Lara toute mouillée, vêtue de son drap trop petit et ses positions provocantes, la belle sait y faire avec les hommes. Eux aussi, enfin, les soldats sont bien modélisés. Tout est agréable à regarder, même les décors. Les effets sont de la partie, la
PS3 montre ses tripes et ses réelles capacités avec
Heavenly Sword. En combat, avec les coups spéciaux, les quicktime events, on en prend plein les mirettes, c’est spectaculaire.
HS, ça te met hors d’état de nuire
A croire que les initiales du jeu était prédestinées à en faire un beat’em all percutant, jouer à ce jeu procure toutes sortes de sensations. C’est nerveux, bourrin, ça va vite, c’est impressionnant, il ne faut pas relâcher l’attention, on est prit immédiatement dedans, ça castagne. Ce niveau visible en screens ou en vidéos est celui de l’arène, où le sable flirte avec le sang et dans lequel on aperçoit le potentiel du jeu. C’est super joli, c’est du beat’em all, le genre est limité mais si le fun et la durée de vie sont au rendez-vous, on s’en fout non ? Les combos sont si redoutables qu’on en abuse abondamment, mais c’est le jeu qui veut ça. Le Superstyle (un bouton prévu) offre des fatalities digne des grandes heures de
Mortal Kombat. C’est classe, bien réalisé et ça peut paraître trop mais c’est immersif comme il le faut. Niveau jouabilité, se contenter de torturer les boutons de la manette suffira, les coups partent tout seuls. Les ennemis surgissent de tous les côtés, les différentes armes de Nariko sont donc toutes utiles selon les situations, et cela diversifie les combats. On ne sait pas trop toutefois si ces changements ont un réel impact sur les ennemis ou si c’est juste pour en rajouter.