Test : Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi - PS2

Dragon Ball Z : Budokai Tenkaichi - PS2
Partager
Autant vous le dire tout de suite, cet opus de Budokai allie la fidélité du premier opus, la beauté du troisième et la liberté d'un Supersonic Warriors, bref : tout pour conquérir le cœur des fans, des vrais, mais aussi des kevins qui veulent juste de la baston avec une foultitude de personnages. Alors, Budokai Tenkaichi, tu dois l'avoir, c'est clair ?
J'en ai déjà tellement dis dans ma preview, que je suis obligé de ne pas faire trop de répétitions vis à vis de ceux qui ont déjà lu cette trèèès longue preview, assez complète et proche du test final, qui est aussi disponible sur le site. Mais bon, tant pis si je redis des choses déjà explorées en long, en large et en position du lotus, vous avez qu'à vous organisez un peu, na. Bref. Le test vient également quelques grosses semaines après la sortie du jeu (malgré le fait qu'il fut entre mes mimines délicates le jour de la sortie, à 9h du matin). Désolé, mais pourquoi ? C'est tout simplement à cause de la durée de vie très grande et des dizaines d'heures de test intensif qu'il m'a fallut avaler avant de pouvoir juger complètement la qualité de la galette. Je travaille trop, et pour vous en plus... on dit merci qui ?

On lance le jeu

Première partie, et comme d'habitude, une séquence d'intro en 3D à la manière d'un vrai petit film d'animation. Pour cet opus, je suis assez déçu car les personnages de la série sont dessinés en 3D mal foutue et ne sont pas ressemblants, mais l'action est bien au rendez-vous. C'est rythmé et ça annonce la suite. Par la suite, après avoir passé quelques menus identiques aux autres Budokai, j'arrive dans le menu principal du jeu où plusieurs options sont disponibles : un mode Portails pour rejouer toute l'histoire, un mode duel, le Championnat du Monde, un "combat ultime", sorte de survival aux 99 personnages à battre, ainsi qu'une galerie de fiches de tous les personnages du jeu et une option "évolution Z" qui permet d'upgrader ses persos. Première chose flagrante : les musiques du premier opus ! Alors que dans la version Jap de Tenkaichi, nous avons droit aux musiques originales de l'anime, dans cette version, ce sont les musiques façon jazz/electro de Budokai 1 (d'ailleurs, une musique de DBGT introduit la version NTSC du jeu).
Autre élément frappant : les temps de chargement sont réduits d'au moins un quart, ce qui est une très bonne nouvelle. Ensuite, je passe directement dans les options pour activer la fonctionnalité tant attendue : remettre les voix en Japonais ! Aaaah, quel bonheur de retrouver la voix de fillette de Goku, les cris chelou de Buu et les petites réflexions des petits bonshommes en bas de l'écran dans les menus. Enfin, je passe par le menu "Entraînement" comme à l'accoutumé, pour apprendre à me servir du jeu, dont le gameplay a totalement été changé. Arg, tout est à réapprendre. Gros problème : Piccolo fait toujours son cours à Gohan Ado, mais cette fois, en vidéo. On ne joue pas pour apprendre les nouvelles commandes, on se contente de regarder. Légère déception à nouveau, mais après avoir endurer 20 minutes de leçons en japonais sous titré, je me lance enfin dans les Portails !

Le mode Portails

Et voici le nouveau nom du mode Histoire de Budokai Tenkaichi. Cette fois, le nom est justifié. Shenron, le dragon sacré doit chercher dans sa mémoire, et se remémore tous les souvenirs des combats passés entre la bande à Goku et les super vilains. En se rappelant ces bastons, de nouveaux portails sont accessibles et vous permettent de revivre toute l'histoire de DBZ, DBGT et les OAV. Autant vous dire qu'aucun jeu sur Dragon Ball n'avait été aussi abouti et fidèle depuis des épisodes de SNES (et encore !). Au commencement, vous avez une dizaine de personnages jouables (les plus connus) et 4 sagas (portails) : Sayiens, Namek, Cell et Buu (logique, les fans comprendront). Dans ces sagas, vous avez un nombre de combats variant de 1 à une trentaine. Au fur et à mesure que vous battez vos ennemis, vous récoltez des artefacts Z, ou bien des personnages débloqués, ou encore de nouveaux combats. Et en finissant certains portails ou combats, vous débloquez de nouveaux portails ! Au total, une vingtaine de portails seront disponibles, pour revivre tous les combats des sagas de DBZ (Sayiens, Frieza, Cyborg, Cell, Futur de Trunks, Buu …), DBGT (Super C17 et Baby) ainsi que les OAV (Berduck, Coola, Broly, Bojack, Janemba…) et même des épisodes inédits vous mettant dans la peau des méchants (de Frieza, de Broly, de Cell, des Nameks ou de Buu), et enfin un épisode exceptionnel vous permettant de rejouer le dernier championnat de Dragon Ball (sans le Z) avec Tortue Géniale, Tao Pai Pai, Goku jeune et les autres. Enfin un dernier portail à débloquer lorsque le jeu est fini vous permet de prendre possession des plus gros méchants et de vous battre contre les personnages les plus puissants du jeu (Goku 4, Gogeta 4 etc.). Ce sont donc des centaines de combats qui vous attendent, en variant beaucoup les personnages, puisqu'ils sont plus de 90 au total, ce qui est là aussi unique en terme de jeu de baston DBZ. Et si des combats vous ennuient, vous pouvez les sauter pour choisir une autre baston, ou un autre portail, magique !

Toujours plus grand, toujours plus haut

Ce slogan aurait dû être redonné à Budokai Tenkaichi, mais bon "la référence ultime", ça marche aussi. Du côté des personnages, si plus de 90 personnages de la série DB, DBZ, DBGT et des OAV's vous seront accessibles au final, cela est surtout dû au fait que les transformations ne sont plus possible en jeu. En effet, au lieu d'avoir un Sangoku qui peut se transformer 5 fois et qui a des dizaines de techniques, vous avez 5 personnages dans la catégorie Sangoku : Sangoku normal, SSJ, SSJ2, SSJ3, SSJ4 et en gorille géant même. A vous de choisir vos personnages (durant les duels) avant de jouer, et ainsi de répartir les forces en jeu (Goku SSJ4 contre Chaozu c'est peu recommandé). Une autre nouveauté permet de ne plus laisser de gros écarts entre les personnages : les compétences. Les combattants ont tous 8 caractéristiques qui évoluent en fonction de leurs transformations ou formes. Un Super Trunks du Futur SSJ1 sera (comme dans le manga) très puissant mais super lent. Tandis que Barta (le plus rapide des extraterrestres) est super rapide mais pas très bon niveau technique. En plus de cela, chaque personnage a 5 techniques : deux de défense ou d'augmentation de puissance (genre Kaioken), une attaque personnelle (Kaméhaméha, Burning Attack), une attaque finale et une attaque ultime qu'on ne peut lancer sans avoir ses deux jauges de Ki entièrement remplies. Ici, pas de magasin avec des techniques à acheter. Tout le monde a ses propres techniques dès le début, et tous en ont autant. Bonne idée mais on regrettera de ne plus avoir des animations de transformations en cours de jeu.

Exemple de baston

Je lance un combat. Prenons Goku SSJ2 contre Cell dans sa deuxième forme. Après un petit temps de chargement, je découvre une des vastes arènes du jeu (toutes débloquées dès le début). Je tombe sur une des trois nouvelles (palais de Dieu, Ville détruite et le Col) : le Col, là même où Super Vegeta s'est fait défoncer par C18 dans le manga. Les graphismes, ressemblants énormément à Budokai 3, sont quand même monstrueusement beaux et la petite séquence d'intro au début met tout de suite dans l'ambiance. Durant ce combat, je peux me cacher dans l'eau, et combattre contre mon perso alors que je suis dans un lac. Mais la grande nouveauté vient également du fait qu'à tout moment, en appuyant sur la touche de saut, et en la laissant appuyée, je peux voler et me déplacer autour de mon adversaire. Avec deux boutons de la tranche, je modifie mon altitude, et avec le bouton de recharge de Ki, je peux passer en mode Vol du Dragon. Une aura se forme autour de mon perso et je me taille à la vitesse d'une petite mobylette à l'autre bout du décor, très vaste. Au passage, je fonce dans un rocher géant que j'explose à cause de ma vitesse. Oui, dans le jeu, comme annoncé, tous les éléments du décor sont destructibles.
Mais ce qui est beaucoup mieux, c'est de se cacher derrière ces décors. Ainsi, votre adversaire vous perdra de vue et commencera à se planter au milieu de l'arène et à chercher autour de lui (un peu à la façon des méchants dans Metal Gear Solid, avec leur petit point d'interrogation au-dessus de la tête). Et ainsi, le point représentant votre joueur disparaîtra du radar de l'ennemi, en bas à gauche. Et vous, vous pourrez l'attaquer par surprise en volant à toute vitesse vers lui et en le projetant comme un Aragorn projetant un nain. Au préalable, dans les options, vous pouvez choisir le positionnement de la caméra, qui est désormais de ¾ dans le dos de votre joueur, et que vous pouvez modifier : éloignée, rapprochée ou à bonne distance. En plus de cette nouvelle caméra et de la gestion libre de l'espace qui vous est donné, en appuyant sur le Joystick R3, vous passez en vue libre, pour regarder le décor autour de vous. Mais bien sûr, en faisant ceci, ne vous étonnez pas de vous manger une mandale.

Y'en a un peu plus, j'vous le laisse ?

Pour finir, en vrac, on peut également revenir sur le mode histoire qui s'adresse (tout comme le jeu) vraiment aux fans et ça se ressent. Mis à part le nombre hallucinant de personnages, l'ambiance, toute l'histoire de dragon Ball dans le mode Portails, il y a aussi des personnages cachés ou non, à débloquer : Tao Pai Pai, les gorilles géants, le commando Ginyu au complet ou encore Tortue Géniale. De plus, les séquences d'animation et de présentation au début des combats programmés sont très fidèles, comme le déroulement de ces combats. Avant chaque baston, vous aurez un objectif à remplir, en relation avec le manga, et ces objefctifs se répartissent plus généralement comme ceci : soit battre son ennemi dans une limite de temps donnée, soit survivre durant 60 ou 120 secondes, soit battre son ennemi tout simplement, ou en lançant une technique donnée. Au niveau de la difficulté : une option permet de choisir entre très facile, facile, normal, difficile ou très difficile, et en terme général, les combats contre les boss sont assez durs, mais le reste se torche rapidement (sauf exception, comme par exemple lorsqu'il faut résister 120 secondes face à un gorille géant qui n'a rien à foutre de votre sort). Au total, la durée de vie en mode normal est d'environ une vingtaine d'heures, ce qui est honorable. Mais finir le jeu en entier, en récoltant tous les artefacts Z (qui permettent d'upgrader les compétences de votre perso) ainsi que toutes les potaras (qui permettent, une fois fusionnées, d'obtenir des personnages, niveaux et options cachées) demande quelques heures en plus. Enfin, le mode "Combat Ultime" où il est demandé de battre 99 personnages (et ainsi gagner une prime au final) ainsi que le Championnat du monde (de 4 niveaux) vous donneront encore de longues heures avant de passer à des combats en duel à écran splitté avec vos amis.
En bref, Budokai Tenkaichi est la référence ultime des jeux adaptés de Dragon Ball, comme annoncé sur le boîtier. Il faut avoir ce jeu dans sa ludothèque. Si on aime les jeux de combats, c'est impératif, et si on aime les jeux de combats sur DBZ : c'est vital ! Et comme dirait Thierry Roland, messieurs (et mesdames) les fans de la série, après ceci, on peut mourir tranquille. Tout est bon, tout est grand, même ceux qui détestent l'univers de Toriyama doivent au moins jouer une fois au jeu pour comprendre ce que "liberté de jeu" veut dire. Maintenant, on comprend pourquoi Spike n'a pas tout simplement appelé ce jeu "Budokai 4"...
03 novembre 2005 à 21h34

Par

Points positifs

  • Réalisation
  • Fidélité exemplaire
  • Nombre de persos hallucinant
  • Durée de vie
  • Tout ...
  • Pour les fans !

Points négatifs

  • Pas de transformations en jeu
  • Allez, virez moi ces voix anglaises qui ne serviront plus
  • Et les musiques de l'anime alors ???
Revenir en haut