Ubi aime à proposer ses jeux familiaux sur toutes les plateformes, avec tous les accessoires possibles. Un peu comme avec le
Racket Sports qui accompagna récemment la sortie du
PS Move, on nous propose ici un jeu développé à la va-vite pour coller aux dates de sorties ainsi qu'aux attentes des acheteurs de
Kinect. Le résultat est à la hauteur de ce qu'on attendait, à savoir risible.
A travers 6 épreuves, vous pourrez ainsi vous affronter jusqu'à deux joueurs pour déterminer qui est le meilleur sportif de salon. Les disciplines proposées sont la boxe, le deltaplane, le football américain, le football de partout ailleurs, le ski et enfin l'équitation. Avant même d'avoir pu tester les différentes catégories, vous serez surpris de la difficulté avec laquelle vous serez reconnu à 2 joueurs. Ne pas être trop grand, ne pas être trop gros, avoir beaucoup de place... Un échantillon de ce qui vous attend, en somme, tout le reste du jeu.
Lève les bras, balance-toi
Rapide revue de tous les sports. Le football américain propose des épreuves à l'intérêt incroyablement limité et répétitif. On saute, on se baisse et on évite sur les côtés la plupart du temps. La latence incroyable des sauts laisse pantois et gâche une expérience déjà trop simpliste. La boxe n'est pas trop mal reconnue et pas totalement moche, mais encore une fois, difficile de voir un coup arriver et de se protéger à temps dû au retard avec lequel
Kinect transpose votre garde. Le ski est chiant et fatigant, mal reconnu et accessoirement, les mouvements qu'il demande ont rarement grand chose à voir avec le ski. Rigolo mais aussi limitées par la technologie, les épreuves d'équitation ne relèvent pas le niveau, tout comme le deltaplane qui donne franchement des somnolences. Peu de problèmes techniques avec cette dernière épreuve puisqu'elle est d'une lenteur impressionnante et finalement assez soporifique. On s'endort à moitié, les bras tendus comme un débile devant son écran. Reste le football tel qu'on le connaît. Des tirs au but qui demandent de prendre un élan qu'on a pas forcément chez soi, des balles qui ne décollent que trop rarement et qui n'arrivent finalement presque jamais à destination. Le rôle du goal est quant à lui tout aussi passionnant puisqu'on fait semblant de se jeter sur les côtés, et heureusement qu'il y a une pause dans le temps pour compter, une fois encore avec la latence.