C’est plutôt rare que
Square Enix s’attache à un univers en particulier. En effet, l’éditeur a pour habitude de changer totalement d’univers d’un
FF à un autre, tout en gardant et en améliorant son système de RPG. On avait été surpris une première fois avec la sortie de
Final Fantasy X-2 qui avait repris l’univers de son prédécesseur pour raconter une histoire totalement différente.
Aujourd’hui, le cas semble similaire avec
Final Fantasy XIII-2. Celui-ci prend place en effet après les événements de
FFXIII, et on est aux commandes de Lightning toujours, avec en plus Serah qui se joint à l’équipe ainsi que Noel, un petit gars bien efféminé comme on a l’habitude de voir dans cet univers. C’est à travers ces trois personnages, enfin surtout Noel et Serah à vrai dire, que l’on a découvert le nouveau jeu de
Square Enix, ici à L.A. à l’occasion de l’E3 2011.
Press A to win !
Je tiens à m’excuser auprès des responsables de
Square Enix et des présentateurs du jeu. Voilà, je le dis, je l’assume, j’ai baillé. Lors de la présentation. Oui. D’une part parce que j’ai dormi quelque chose comme 3h la nuit passée. Et aussi parce que la présentation était un peu longuette, je l’avoue. Une demi-heure pour voir du
FF sans y jouer, c’est un peu long. Mais, ce n’est pas pour autant que le jeu est inintéressant, loin de là. Il y a pas mal de nouveaux aspects qu’on nous a montré qui sont tout à fait intéressant pour le gameplay de cette nouvelle mouture de
FF.
Tout d’abord une première nouveauté dans le gameplay, les personnages peuvent à présent sauter. Cette possibilité permet aux personnages d’accéder à des lieux secrets afin de pouvoir choper de nouvelles armes ou de nouveaux items qui vont les aider à mener leur mission à bien. S’ajoute à ça un système d’objectifs secondaires qui vous faciliteront la tâche dans votre quête principale. Dans l’exemple qu’on nous a montré, Atlas le géant les balaye d’un revers de main lors du premier round. Nos valeureux présentateurs ont tenu à nous montrer la différence avec et sans objectif secondaire. Une fois l’objectif secondaire terminé (en relation directe avec Atlas, bien entendu), on remarque que Atlas bénéfice de beaucoup moins d’HP qu’auparavant. Cet avantage incontestable va nous permettre de remporter le combat assez facilement en fin de compte.
Au niveau des combats justement, beaucoup de choses ont été améliorées. On a à présent une zone de combat, avant chaque combat. Si on arrive à sortir de cette zone, alors on peut éviter le combat. Si on est dans cette zone, on peut décider de prendre l’ascendant sur le combat en attaquant le premier. Ceci génère ensuite un bonus lors de la phase pure des combats. Si on se fait rattraper par l’ennemi en revanche, on est pénalisé, ce qui peut influer sur l’issue du combat.
On retrouve le Shift System de
FFXIII, avec quelques changements. A présent, on peut actionner des phases de QTE, infligeant pas mal de dégâts aux ennemis. Cette phase appelée « Cinematic Action » permet d’infliger des coups en appuyant sur les bonnes touches au bon moment. La caméra change d’angle pour vous permettre d’apprécier les combats à leur juste valeur.
Autre nouveauté, à présent on peut collecter les monstres qu’on combat afin qu’ils puissent se battre à nos côtés. On assiste à l’exemple d’un succube qui fait pas long feu (c’est le cas de le dire) mais qui enchaine quelques attaques périodique sans qu’on le contrôle.
La présentation s’achève sur une démonstration de Lightning à dos de cheval, en train de bastonner Chaos Bahamut. C’est dynamique, ça bouge, c’est beau, mais je n’ai pas vraiment compris l’intérêt de cette démo. Ca se finit avec Lightning qui enchaine une série de QTE, décidément plus que jamais à la mode.