C’est la tradition. A chaque rentrée, alors qu’on attend fébrilement de pouvoir zlataner sur le nouveau
FIFA, nos potes américains guettent bien sagement l’arrivée de leur bébé à eux,
Madden NFL. Pas d’exception à la règle cette année, puisque la version 2013 promet aux amateurs de la discipline de belles heures de jeu.
Concrètement, et comme c’est un peu le cas pour bon nombre de licences installées dans le paysage vidéoludique depuis des années, il ne faut pas s’attendre à un chamboulement du gameplay, ni à aucune prise de risque de la part des développeurs.
EA Sports dispose par ailleurs de l’exclusivité pour la ligue NFL, ce qui lui garantit une absence de concurrence permettant de se reposer quelque peu sur ses lauriers.
“Le foot US, c’est comme l’amour : tu te fais plaquer et tu sais pas pourquoi.”
Pour autant, on note tout de même quelques nouveautés du plus bel effet, comme l’apparition d’un tout nouveau moteur physique, baptisé
Infinity Engine. Le comportement des joueurs sur le terrain est ainsi entièrement repensé. Désormais, les chocs sont calculés en temps réel via ce moteur, mettant à la rue les animations traditionnelles et classiques que l’on était amené à voir dans les précédents épisodes. Cela amène à plusieurs constats. Le premier, c’est qu’esthétiquement, ça en jette. Sérieusement, c’est beau à voir et le fait d’avoir des chocs “inédits” à chaque carton apporte une touche particulière à l’ambiance bouillante de certaines rencontres. Au niveau du gameplay, cela se ressent également et, manette en main, le plaisir de jeu est incomparable. La gestion de la taille des joueurs est par exemple bien plus cohérente que par le passé et il faudra s’accrocher pour faire tomber certains gros lards lancés à pleine vitesse ! On note malheureusement l’apparition de quelques bugs liés à cela ici et là, comme des quarterbacks qui se relèvent parfois après un sack, etc. Dommage, mais leur rareté fait que l’on n’y attache que peu d’importance.
Graphiquement, le jeu a quelque peu évolué et on se retrouve avec un jeu de qualité, bien fini pour tout ce qui se passe sur la pelouse. Les joueurs sont très bien modélisés, un soin particulier a été apporté aux plus grands noms de la discipline.
EA Sports a par ailleurs tenu à renforcer le côté “retransmission télévisée” de
Madden NFL 13 en créant dans le titre les alter egos virtuels de Phil Simms et Jim Nantz, les deux commentateurs vedettes de la chaîne CBS. Un plus indéniable pour les connaisseurs ! On aurait en revanche aimé qu’un soin un peu plus important soit accordé au public, celui-ci étant toujours aussi laid.
La guerre sans les flingues
Du côté des modes de jeu, on assiste à une légère refonte du tout. Les modes
Superstar et
Franchise fusionnent ainsi pour donner naissance à un super mode baptisé
Connected Carreers et permettant d’incarner un joueur ou un coach - là encore, on reprend le même système que dans
FIFA. Vous avez alors la possibilité d’incarner, au choix, un joueur créé, une star actuelle mais également une légende du foot US. Une aubaine pour les amateurs, qui devront malheureusement subir l’affront de ne pas voir les équipes correspondantes prendre part aux parties, les anciennes gloires étant incorporées aux équipes actuelles. Une fois son avatar choisi, on sélectionne manuellement son équipe et l’on indique si notre recrutement a été fait suite à un bon draft ou si l’on est un peu le vilain petit canard tombé dans cette équipe un peu par dépit. Cela aura une influence importante sur les objectifs qui sont fixés en cours de saison, mais également sur les petits scénarios qui interviennent de temps à autres. Le côté multijoueur est très présent, puisque tout ceci est également disponible en ligne dans des ligues réunissant jusqu’à 32 joueurs, chacun contrôlant son équipe et tentant de faire mieux que ses adversaires.
A côté de cela,
Ultimate Team est de retour avec pas mal d’améliorations. On pense notamment au fait qu’on puisse désormais garder dix fois plus de cartes de réserve, permettant ainsi de préparer des équipes différentes à utiliser en fonction de l’adversaire. Quelques légendes sont également de la partie et peuvent être incorporées aux équipes, toujours au plus grand bonheur des fans.