Ah la la, la Bande à Picsou. Nous, les vieux de 30 berges, on regardait ça dans l'émission le Disney Channel, et puis dans le Disney Club. Tout ça, entre deux épisodes de Super Baloo, de Mister Mask et des innénarrables Tic et Tac, Rangers du Risque. D'ailleurs, saviez-vous qu'aux US, Tic et Tac se nomment Chip and Dale ? Mortel non ? Bref, la série, nous l'avons découvert en France en 1989 et comme souvent, le jeu vidéo éponyme est sorti peu de temps après sur Nes. Déjà développé par Capcom à l'époque, je vous parle d'un temps où les adaptations de licences étaient bien plus qualitatives qu'aujourd'hui en termes d'adaptations videoludiques. Souvenez-vous d'
Aladdin,
Castle of Illusion, ou encore l'immense
Quack Shot : Starring Donald Duck... Bref, le titre avait visiblement suffisamment de potentiel pour être aujourd'hui réadapté, ou plutôt même remastered dans le cas présent.
Canard boiteux ?
La démo jouée permettait de découvrir plusieurs stages de
Duck Tales et le premier très bon point, c'est que le titre est graphiquement très très réussi. Vraiment enchanteur, nous ne sommes pas dans des textures HD réadaptées à la va-vite par les développeurs mais bel et bien dans de jolis sprites redessinés à la main, tout en 2D, et offrant au titre une vraie seconde jeunesse. Avec un tel parti pris graphique, il n'a vraiment pas à rougir de la concurrence, quelle que soit sa plate-forme. C'est joli, c'est enchanteur, les niveaux sont diversifiés. On explore un château hanté, les froides montagnes de l'Himalaya, ou encore la jungle féroce d'Amazonie. L'occasion de renouer avec d'anciennes connaissances telles que les Rapetou, Miss Tick, Gripsou ou Flagada Jones.
Il envoie du pâté. De canard.
Pour ceux ayant connu le titre sur Nes, sachez que le gameplay n'a pas changé d'un ïota. Il est plutôt basé sur la canne de Balthazar Picsou, qu'il utilise comme un ressort pour sauter sur ses ennemis sans se faire mal, pour atteindre des plates-formes plus hautes ou encore pour taper dans les rochers à la manière d'un swing de golf. Cela donne donc un jeu de plate-forme dans la plus grande tradition de ceux-ci, avec l'exigence de maniabilité qu'il requiert. En difficile, c'est sans pitié. Certes, c'est un chouïa redondant à force dans son gameplay, mais son côté old school additionné à ses tous nouveaux sprites offre finalement un titre parfaitement raffraîchissant pour cet été. Petit bémol, les phases de dialogues un peu trop fréquentes qui coupent l'action et qui, à terme, se font passer machinalement.