Test : FIFA 06 : En route pour la Coupe du Monde de la FIFA - Xbox 360

FIFA 06 : En route pour la Coupe du Monde de la FIFA - Xbox 360
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Déjà présent sur toutes les plate-formes, le célèbre jeu de foot arrive maintenant sur Xbox 360 en version remasterisée par DJ EA. Allumez les spotlights masterflash, montez sur les tables, levez les mains bien haut. Attention c’est parti !
FIFA, éternelle licence qui revient frapper chaque année, est, comme le beaujolais nouveau, adulé par certains, pesté par les autres. Aujourd’hui pour la toute première version next-gen, il revient dans une version graphiquement améliorée et exclusive. Il s’adjoint également d’un sous titre très parlant : « En route pour la coupe du monde 2006 ».

Donnez-moi un ‘F’

Ne tergiversons pas, FIFA 06 reste encore et toujours un FIFA. Autrement dit, vous avez à disposition quelques enchaînements techniques, qui seront rarement utilisés, et bien moins complets qu’un Pro Evolution Soccer. Mais la qualité du gameplay de FIFA 06 se situe comme toujours sur une prise en main immédiate, des matchs axés sur le fun, sans prise de tête. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas, on est toutefois forcé de constater que bien du chemin a été parcouru depuis quelques années, et que FIFA 06 apporte encore son lot d’améliorations offrant un bon équilibre entre technicité et prise en main. Le pendant de cette simplicité est une certaine répétitivité de l’action. On note enfin un certain manque de patate assez déroutant dans les frappes de tir.

Donnez-moi un ‘I’

Edition spéciale coupe du monde oblige, c’est sans surprise que l’on découvre que les championnats et équipes de ligues ont disparu. Seules les équipes nationales sont disponibles, et en plus des tournois « customs » que vous pouvez créer, le seul tournoi complètement officiel est celui des qualifications de la coupe du monde. Inutile de crier au scandale, puisqu’on a, comme qui dirait, signé pour ça. Personnellement, ne passant pas ma vie à ce genre de jeu, quand je joue à un jeu de foot, j’utilise toujours une équipe nationale de toute façon. Je ne suis donc pas dépaysé, mais il est tout à fait concevable que l’absence de l’équipe de Patouins-les-Oies soit une frustration pour beaucoup. Notez tout de même que contrairement aux éditions de coupe du monde précédentes, celle-ci nous donne plus que la possibilité de la seule phase finale, puisqu’on vit le calendrier depuis les toutes premières phases de qualifications, en passant par les matchs amicaux. En revanche, un défaut beaucoup plus gênant : malgré la présence d’une cinquantaine d’équipes, l’absence de certaines sélections d’Asie ou d’Amérique du sud empêche un tableau de départ fidèle à 100%. Ajoutez à celà le fait que le lien direct ne peut pas être fait entre les phases de qualifs et la phase finale, à créer soi même, et le mode perd un peu de sa saveur.
Les niveaux des équipes sont plutôt réalistes, tout comme celui des joueurs puisque, pour prendre un exemple des plus parlant, vous retrouverez Pedretti incapable de cadrer le moindre de ses tirs de manière éléphantesque, ce qui lui fera passer le reste de la compétition à cirer le banc des remplaçants (Si vous êtes de la famille de Pedretti, que vous êtes fans des joueurs aux pieds carrés, ou que l’humour au second degré vous fait penser à une équation mathématique, vous pouvez m’insulter librement dans les commentaires).

Donnez-moi un ‘F’

Pour la next-gen, le jeu s’est refait une beauté et s’est mis sur son 31. La qualité des animations et de la modélisation des joueurs a été revue à la hausse. La différence avec les versions 128 bits ou PC est flagrante et on note toutefois que certains joueurs sont beaucoup mieux réussis que d’autres. Quelques rares personnages sont même méconnaissables. Les décors aussi ont reçu un sérieux coup de pouce.
Le jeu en met donc déjà plein la vue in-game, mais ce qui impressionne le plus c’est le rendu obtenu sur les ralentis et les cutscenes, qui nous offrent une abondance d’effets. Effets qui sont, certes, un peu superficiels et légèrement exagérés (je pense notamment à l’aspect un peu trop plastifié des maillots).

Donnez-moi un ‘A’

Concernant les commentaires, on a connu une richesse des dialogues bien plus importante dans des précédents opus. De plus, on note souvent un retard assez conséquent entre l’action et le commentaire qui lui est associé. Ce petit retour en arrière, bien que sans grande importance, reste un peu dommage.
Petite curiosité du jeu, le multijoueur est prévu jusqu’à 4 joueurs sur la même console, là où seulement deux joueurs pourront s’affronter sur le live. Comme toujours un système de classement vous permettra d’avoir, à coup sûr, une partie équilibrée et intéressante, ou une branlée monumentale suivant vos penchants sado-maso éventuels.
Enfin, bonne petite idée généralisée aux versions 2006 des licences EA Games : la possibilité de s’entraîner en salle pendant les temps de chargement.
Ce jeu est réservé aux joueurs de ballon rond virtuel occasionnels, aux fans de coupe du monde, ou aux joueurs affamés de next-gen style. Les autres, les gros fans de jeux de foot se pencheront vers une version moins belle, mais plus complète, sur 128 bits ou PC.
19 décembre 2005 à 15h03

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Points positifs

  • Graphismes
  • Simplicité
  • Version coupe du monde

Points négatifs

  • Simplicité
  • Version coupe du monde
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