Preview : Assassin's Creed IV : Black Flag - Xbox One

Assassin's Creed IV : Black Flag - Xbox One
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Rédiger une preview pour quoi que ce soit est un petit peu compliqué en ce moment dans le milieu du jeu vidéo, pour la bonne et simple raison que personne ne décolle de GTA V. Bon, mais pour 3 heures avec Assassin's Creed IV et un pad PS4 entre les mains, on va bien faire une exception, non ?
Cette année, Assassin's Creed se fait un petit peu plus discret que les années précédentes, certainement l'effet GTA V, Watch Dogs, et aussi que bon, au bout du 6 ème on est un peu revenus de la série. Pourtant, il démérite rarement et cet épisode semble plutôt bien engagé, à condition bien sûr que vous aimiez un minimum la navigation. En effet, la séquence que nous avons parcouru (la 3), mettait énormément en avant la navigation (mais pas que, rassurez-vous), et nous avons donc pu explorer ça et là le terrain de jeu plutôt très vaste qui nous attendra dans Black Flag.
Tout d'abord, parlons aspect. Le menu d'Assassin's Creed 4 (si c'est bien le menu final du jeu d'ailleurs ?!) est plutôt joli, et tout comme dans le nouveau FIFA, il a adopté l'interface style "Metro/Windows 8". C'est plus graphique et plus pratique. Arrivé sur le jeu, il faut reconnaître que c'est joli. On le répète, le gap entre la génération actuelle et le début de celle-ci n'est pas immense, loin de là, mais nous avons pu apprécier de jolis effets de brumes, de lumières, qui font que pour un open-world tel que celui-là, à priori sans temps de chargement qui plus est, c'est du bon boulot. Nous éviterons de rentrer vraiment dans les détails des missions pour plutôt ici résumer la somme d'activités disponibles dans le titre. Les développeurs avaient annoncé que la navigation serait beaucoup plus présente que dans le précédent épisode (vous savez, les pirates, tout ça), et c'est effectivement chose faite puisque nous avons quasiment passé les 3 heures de la preview à voguer sur les flots. Les promesses semblent tenues en termes de contenu, puisque votre navire pirate semble bel et bien votre meilleur allié dans le monde de la flibusterie.
Le navire d'Edward se nomme le Jackdaw. En français, ça donne une Choucas, qui est une espèce de corbeau, mais nous garderons le nom original pour la suite. Vous conviendrez que rentrer au port à la nage en expliquant qu'on s'est fait attaquer par une Choucas, ça fait un peu con. D'autant que si vous voulez savoir, et c'est vrai c'est Wikipédia qui le dit (loul), le surnom qui en a découlé est "chochotte". Donc, on peut dire qu'Edward Kenway navigue sur la chochotte. D'ailleurs, d'autres pirates se foutent de lui à ce propos dans le jeu, mais vous le découvrirez bien assez tôt. Bref, on s'égare. La chochotte, comme nous l'appellerons désormais parce que c'est plus rigolo, est un probablement dans AC4 l'arme la plus importante d'Edward, qu'il pourra customiser en conséquence. Améliorations des armes, de la coque, des voiles, tout est bon à prendre pour pouvoir attaquer les plus gros bateaux de l'océan. Les combats sont plutôt bien gaulés, même si la manœuvre en bateau est parfois difficile. On peut tirer au canon de côté, jeter des barils de poudre par derrière, et bien sûr aborder l'ennemi sans sommation lorsque la position le permet. Il faudra ensuite, armé comme un véritable assassin, se débarrasser d'un certain nombre d'adversaires pour que le bateau soit considéré comme acquis. Il suffit de passer à côté d'une épave pour pouvoir en récolter les cargaisons et l'or qu'elle transportait, ce qui est un bon choix pour ne pas perdre de temps inutilement dans la partie.
Assassin's Creed 4 : Black Flag a pris énormément d'éléments de Far Cry 3 sorti en novembre dernier. Ainsi, la chasse, qui était effectivement présente dans le précédent épisode, permet de crafter des objets et des améliorations directement pour votre personnage. Par exemple, 3 fourrures de léopard permettent de confectionner un meilleur holster, etc. La chasse permettra ainsi de faire évoluer son personnage. Il est aussi possible de faire de la chasse au requin (plusieurs modèles dispos, marteau, bouledogue et même grand blanc), à la baleine (coucou la PETA qui est choquée de voir un baleine se faire harponner mais que ça ne dérange pas qu'on assassine 500 personnes dans l'aventure, coucou) et nous avons aperçu des dauphins. Mais comme les licornes, c'est un animal bien trop gentil pour que nous ne puissions le chasser, hélas. Comme dans FC3, la carte permet de savoir quels animaux se baladent où dans la mer ou sur terre.
Mais fort heureusement, il n'y a pas que l'eau dans la vie. Edward est aussi à l'aise que ses ancêtres et fillots sur la terre ferme, ainsi que dans les arbres et sur les toits des maisons. Nous avons vu quelques missions un petit peu réchauffées des autres épisodes, comme le fait de devoir recruter des pirates dans un village en allant les sauver des méchants gardes britanniques ou du bourreau sur l'échafaud. Les villes regorgent de missions en tous genres, et à la manière des plumes ou des manuscrits que nous chassions auparavant, vous pourrez attraper un peu partout des partitions de chansons. L'intérêt est ici de pouvoir apprendre à votre équipage des champs, qu'ils entonneront en cœur pendant vos traversées en mer. Le système de combat semble relativement similaire au dernier opus, basé sur attaques, contres et brises-garde en grosso merdo, si ce n'est qu'Ed est capable de porter deux épées à la fois et leur efficacité est franchement redoutable. De nouveaux finish moves sont au rendez-vous, avec distribution de coups de genoux sautés et cassages de dents en règle.
Assassin's Creed IV : Black Flag n'est pas une grande surprise, certes, mais la direction empruntée pour cet épisode est assez intéressante. Empruntant un petit peu à Far Cry 3 et en ajoutant aux habituels mécanismes efficaces de la série une dimension plus "maritime", il sera certes un épisode un petit peu à part mais pas forcément moins prenant. Doté d'un univers semblant assez immense et de nombreuses missions variées en dehors de l'histoire, il devrait proposer un contenu assez conséquent et de nombreuses heures de navigation avant de voir la terre ferme.
30 septembre 2013 à 16h04

Par JoKeR

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Rédac' Chef

Présent sur le site depuis belle lurette, JoKeR est un homme à tout faire, entre la rédaction, la publication et la gestion des relations presse.
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