Test : Titanfall 2 - Xbox One

Titanfall 2 - Xbox One

Titanfall 2 - Xbox One

Genre : FPS Multijoueur

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S’il reste encore un peu de temps avant de faire les comptes, il est certain que 2016 aura été une très bonne année pour les shooters. Entre le traditionnel Kallof, Overwatch et la bombe Battlefield 1, on tient déjà du lourd. Mais de manière plus ou moins prévisible, le titre de Respawn vient taper l’incruste. Fluide, nerveux, ingénieux et avec une aventure solo comme on en fait plus, Titanfall 2 tape dans le mille. Seul problème : on lui a refilé un créneau de sortie tout pourri.

Test effectué à partir d'une version PS4

Une première réussie

Titanfall 2, c’est un peu ce qu’aurait dû être un aîné qui était chiche en contenu (un semblant d’histoire était brièvement conté via le multijoueur, seule attraction du jeu), en plus de se priver du parc Playstation. Chose réglée avec sa suite qui embarque plein de plaisirs solitaires et qui raffine et améliore un jeu en ligne solide, sans oublier de pointer à l’accueil PS4. Manque de pot, le jeu de Respawn débarque entre Battlefield 1 et Call of Duty : Infinite Warfare. Si nous attendons toujours ses chiffres de ventes, d’après les premiers échos c’est un flop. Et pourtant ! Vous auriez tort de passer à côté. Dans les bottes de Jack Cooper et avec l'aide de votre titan BT-7274 dît BT, vous parcourez la Frontière pour déjouer les plans de l’IMC, la faction du jeu qui joue les gros méchants. D’une durée de six petites heures, l’aventure de Titanfall 2 est certes courte mais non moins fantastique. Elle le doit d’abord à une jouabilité ultra-jouissive au ressenti fin comme du papier, ce qui vous permet de sauter de mur en mur avec aise en plus des diverses pirouettes qui viennent avec. C’est nerveux, et avec une bonne utilisation du level-design vous toucherez rarement terre. L’agilité et la rapidité du pilote sont présentés comme ses atouts primordiaux et la retranscription de ces aptitudes manette en main est une franche réussite.


Arborant fièrement le principe du « un concept par niveau », l’aventure de Titanfall 2 se renouvelle sans cesse. Vous alternerez entre phases de plateforme et d’action - ou les deux en même temps - de manière ingénieuse, avec certaines sections déjà culte comme celle incorporant des mécanismes « d’alternance temporelle » (on vous laisse découvrir, ça vaut son pesant de cacahuètes) ou bien ce niveau tout en course-poursuite à crapahuter de vaisseau en vaisseau. On aime aussi les pilotes des titans ennemis qui nous parlent lors des affrontements, ce qui fait vivre les batailles et implique le joueur d’autant plus. La possibilité de changer le type d’équipement de son titan à la volée est également appréciée, ce qui forme les joueurs aux différents types de machines pour les joutes à plusieurs. En parlant de ferraille, le lien entre Jack et BT se révèle plutôt drôle et bien écrit vous permettant même de choisir vos réponses (ou questions) lors des dialogues en cours de jeu. A part un crew de vilains trop facile à écarter (on les élimine un à un sous forme de boss fight), on sourit à l’écoute du doublage de JoeyStarr et on en redemande encore au générique de fin. Heureusement, l’Internet est là.


Aux confins de la Frontière 

Avec plus d’une dizaine de modes, Titanfall 2 a su cocher la case variété pour satisfaire au maximum les envies de sa communauté. Star du multi, Chasse aux Primes envoie les pilotes ramasser le plus d’argent pour leur équipe en nettoyant des vagues de soldats ennemis (contrôlés par l’IA) avant de déposer le magot à la banque. Si un joueur adverse vous tue, il rafle la moitié de votre butin et inversement. Rythmé de bout en bout et avec des objectifs qui évoluent au cours de la partie (comme se faire certains titans pour récupérer leur prime), on y revient très souvent. Comme avec le mode Attrition, qui reste sur les mêmes bases sauf que cette fois c’est le frag qui prime sur les sous. Au menu, nous avons aussi du un contre un avec le mode Colisée - merveille de rage quit, de la capture de points et de drapeaux, des playlists avec un peu de tout dedans ou encore du pilotes contre pilotes... Bref, il y a de quoi faire. Surtout qu’à part quelques accrocs mineurs les serveurs tiennent le cap, et les matchmaking ne sont jamais très longs.


A tout ça s’ajoute un degré de customisation assez poussé, et au fur et à mesure des parties c’est toute une ribambelle d’équipements et de skins que vous débloquerez. Que ce soit le look de votre pilote ou titan, de celui de vos armes ou l'acquisition de gadgets supplémentaires et Boosts (capacités spéciales uniques comme l’utilisation d’un sonar, du grappin ou du camouflage), on est large ! Surtout, il y en a pour tous les goûts et chacun pourra illustrer ses préférences sur le terrain. Grâce à un bon équilibrage et à un level-design des cartes maîtrisé, Titanfall 2 réussit également son pari multi et s’inscrit à la liste des jeux de l’année 2016. Comme quoi il serait vraiment bête de passer à côté.
En dépit d’un succès commercial qui s’annonce compliqué, Titanfall 2 est assurément un succès critique. Proposant un univers accrocheur, une campagne entrainante avec ses moments de grâce et un multijoueur varié et solide, difficile de faire la fine bouche. On espère juste que le bouche à oreille aidera le jeu de Respawn qui le mérite vraiment, et surtout qui mérite bien plus d’exposition que ce qu’on a bien voulu lui donner. On croise les doigts pour que la politique DLC du studio (tout gratuit) aide à installer une forte communauté, car on en veut plus. Beaucoup plus.
18 novembre 2016 à 11h34

Par

Points positifs

  • Un solo qui nous surprend en permanence
  • Une jouabilité au top
  • L'association titan/pilote (et le nouveau système de rodéo)
  • Un multijoueur prenant et nerveux
  • La profondeur de customisation

Points négatifs

  • On aurait aimé une campagne plus longue
  • Peut peut-être faire encore mieux visuellement ?
  • On cherche...

Gribouillé par...

Jojo

Jojo

Quota pioupiou

Grailleur de pépitos et de JRPG, en gros. Sinon je tweet, vu que personne dans l'équipe ne semble savoir comment fonctionne l'internet. Je vous ai parlé de Rocket League ?
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