A l’origine,
Square Enix voulait faire un remake du premier épisode. Finalement, c’est un tout nouvel opus qui fera son apparition et qui se passera après le second épisode. Sera-t-il un spin off à la
Kingdom Hearts Re : coded ou alors un vrai épisode à part entière ? Nous ne le savons pas encore. Quoi qu’il en soit la démo testable au TGS a laissé une très bonne impression.
Il était une fois…
Personne ne dira le contraire,
Kingdom Hearts 3D utilise pleinement les capacités de la console. La 3D comprise. Alors oui, encore une fois, dû à la politique de
Nintendo, cette 3D ne fera pas partie du gameplay. Mais, cette dernière est savamment employée et permet d’accentuer l’immersion dans l’univers du jeu en donnant l’impression aux joueurs d’être dans un livre en relief pour enfants.
Le jeu est très coloré et les développeurs ont changé leur charte graphique pour cet épisode. Apparemment, ils auraient pris quelques cachets d'ecstasy ou autres substances illicites car le bestiaire a pris un coup de Kitsh. Entre un hamster-phoque rose et une chauve souris à tête de citrouille, on se demande quels trips Sora et ses potes sont en train de faire.
Mais finalement l’ensemble donne bien et change un peu de ce que l’on a l’habitude de voir. Cela apporte un peu de fraicheur et de naïveté à un univers devenu sombre et dur. D’ailleurs, bien que se passant après le deuxième opus, les personnages de Sora et Riku sont redevenus enfant. Sont-ils en train de rêver comme le titre l’indique ? Pour quelles raisons ont il rajeuni ? KH ne perd pas son habitude de faire poser plein de questions à ses joueurs.
Des nouveautés en voilà
La prise en main est immédiate et on retrouve les sensations d’un KH. On a le choix entre deux niveaux, un avec Riku, l’autre avec Sora. Riku se retrouve dans le monde de Disney Notre-Dame de Paris qui n’était jamais apparu auparavant. Sora se retrouve dans un monde que l’on ne peut identifier, mais permet la rencontre avec le héros de
The World Ends With You, Neku, ce qui ravira les plus gros fans de la série. Là aussi, c’est une première. Un personnage qui n’appartient pas à la mythologie des
Final Fantasy fait son apparition. On sent la volonté des développeurs d’innover.
Chaque niveau est constitué de la même façon, une arène où l’on tue les ennemies basiques, et un boss à la difficulté moyenne mais qui ne pardonne pas si on n’est pas concentré. Au niveau du système de combat on se retrouve devant du classique sur portable. Le stick pour se déplacer, les boutons de droite pour attaquer, sauter, esquiver, et la flèche directionnelle pour choisir les différentes techniques que l’on veut utiliser. On est très proche de la maniabilité d’un Birth By Sleep. Pour les nouveautés, on peut utiliser une technique secrète en appuyant A et X en même temps qui oblige le joueur à utiliser l’écran tactile pour l’exécuter. Avec Riku, il faut relier avec le stylet les différents ennemis pour leur infliger des dégâts, avec Sora il fallait catapulter l’adversaire. On pouvait aussi utiliser une technique spéciale mettant en scène les animaux psychédéliques qui accompagnent les héros, comme une invocation. C’est l’utilisation du D-Link qui était déjà présent dans
Kingdom Hearts : Birth by Sleep pour emprunter les techniques de ses compagnons.