Asphalt 3D et
Ridge Racer 3D présentent tellement de similitudes que l'intro que j'ai faite pour le test d'
Asphalt 3D peut me resservir ici. Alors, je ne vais pas me faire chier, et lisez plutôt. "
Asphalt 3D Ridge Racer 3D est un jeu de course arcade dans la plus pure tradition du genre : de la zik electro, des décors de rêve et des grosses bagnoles qui s'affrontent dans des modes de jeux tous plus classiques les uns que les autres." Hormis les modes Course Standard, Course Modèle Unique, et Contre-la-Montre, dont la description tient sur un timbre poste, notons la présence du traditionnel mode Grand Prix qui consiste à gagner du fric au fil des compétitions pour débloquer des véhicules et des améliorations, et d'un mode Tournée Rapide qui génère un championnat aléatoire. Faire le tour du mode Grand Prix vous prendra de très nombreuses heures, et vous tirerez probablement une drôle de tête en constatant que vous n'avez fait que 5% du jeu après quelques sessions de jeu. Comme le mode a tendance à se répéter à l'infini, nous regrettons un peu qu'il ne s'agisse que d'un fourbe moyen pour augmenter artificiellement la durée de vie du titre.
Du drift à outrance
De toute façon, l'intérêt d'un
Ridge Racer digne de ce nom ne réside pas dans la variété de ses modes de jeux, ni dans sa profondeur, mais dans son gameplay et dans sa réalisation (line-up oblige, on s'attend à en prendre plein la vue...). Le gameplay du jeu est plutôt efficace : la maîtrise de la glisse est assez intuitive, tout en offrant suffisamment de challenge pour maintenir l'intérêt. La gestion de la physique est correcte, et vous ne serez que rarement frustré à cause d'une collision foireuse, comme c'est souvent le cas dans
Asphalt 3D. Les circuits en eux-mêmes ne sont pas très originaux, mais sont suffisamment vallonnés et sinueux pour offrir quelques rebondissements durant les courses. La présence de la nitro offre un peu plus de fun, même s'il est loin de s'agir d'une nouveauté. On regrettera que l'IA n'ait pas été plus travaillée : les véhicules ont tendance à rester ancrés dans leur trajectoire, sans jamais faire attention à vous. Un peu plus d'agressivité de la part des concurrents aurait été bienvenue.
Des modes multi un peu limités
Côté multi,
Ridge Racer 3D vient avec deux fonctionnalités. La première, très basique, est tout simplement le mode multi en réseau local. Vous pourrez alors affronter jusqu'à quatre potes simultanément. La seconde fonctionnalité, c'est le mode Street Pass : quand vous croisez dans la rue un joueur qui possède des fantômes de ses courses, votre console les téléchargera automatiquement et vous pourrez alors les affronter, ce qui vous rapportera du pognon si vous parvenez à les battre, en fonction du chrono effectué par votre concurrent anonyme. Un ajout sympathique, mais qui ne pardonne pas l'absence d'un véritable mode online, LE point faible du titre.
De la 3D qui pique aux yeux
Sur le plan de la réalisation, ce
Ridge Racer 3D s'en tire assez bien. Les décors et la modélisation des véhicules sont agréables à regarder, mais restent du niveau des versions PSP. On regrettera par ailleurs un aliasing un peu trop présent. Par contre, contrairement à
Asphalt 3D, l'ensemble est toujours d'une fluidité impeccable, mais malheureusement la 3D est un peu trop dosée et a tendance à arracher les yeux après une longue session de jeu. Et sans 3D, le titre se révèle forcément plus plat et offre beaucoup moins de sensations. Saluons tout de même les ralentis, beaucoup mieux réalisés que ceux de son homologue signé
Gameloft. Enfin, côté bande-son, ne vous attendez pas à être surpris : il s'agit d'electro basique, avec parfois quelques ziks retros, mais rien de bien original.