
La démo commence par une présentation de son héroïne. On a droit à un plan des pieds de la demoiselle avant que la caméra ne remonte ses longues et fines jambes avant d'arriver sur sa gueule d'ange. Et pour ne rien gâcher, la 3D, qui est restée active durant toute la session d'essai, met particulièrement les formes de Miss Valentine, joliment modélisée, en valeur. Mais j’arrête là mon trip de gros pervers. Concentrons nous plutôt sur le jeu. La jeune demoiselle, toute de cuir vêtue ( décidément c'est plus fort que moi ), se réveille, enfermée dans une chambre de ce qui semble être un grand manoir. Voilà qui devrait ravir les nostalgiques du premier épisode. La première chose à faire est donc de sortir de la pièce. Il y a un petit panneau électrique à côté de la porte, certainement le système de verrou. On se lance alors à la recherche d'un objet qui nous permettra de l'ouvrir. Et c'est dans la baignoire qu'on trouve notre bonheur : un tournevis. Notez la logique imparable de la chose. On ouvre donc le panneau en touchant les quatre vis qui le maintiennent fermé avec le stylet. Ce qui nous permet de piraté le verrou électronique via une petite énigme qui nous demande de placé des nœuds au bon endroit pour laisser passer le courant. Ça y est, on est sorti.

Une ambiance soignée
C'est le moins qu'on puisse dire après avoir tâté la version mise à notre disposition. Même si le contexte de la
Paris Games Week ne nous permettait pas de profiter du son, le soin apporté aux décors ainsi qu'aux éclairages suffisent à instaurer une ambiance. On traverse notamment une grande pièce dont le sol est recouvert d'une brume légère, ce qui dans le contexte du titre, suffit à faire naitre une certaine inquiétude. À côté de ça, on retrouve notre lot de monstre et de cadavre en piteux état. Comme c'est le cas depuis un moment maintenant, on n'est pas confronté à des zombis, mais à des créatures plus difformes, faisant penser aux nécromorphes de
Dead Space, l'aspect purulent en moins.
Moi, toutes les semaines, je me fait un facteur. Ça me détend.
Résistants, ces monstres deviennent vite un gouffre à munition si vous ne prenez pas soin d'ajuster vos tirs. Ce qui n'est pas évident à faire étant donné que contrairement à ce qui a été fait dans
Resident Evil : Mercenaries, il n'est pas possible de marcher en visant. Un choix douteux de la part des équipes de
Capcom, mais on attendra de voir la version finale avant de s'en indigner. Il faudra donc veiller à ne pas gaspiller les munitions, d'autant plus qu'elles se font rares. Heureusement, on trouve très vite un appareil qui permet de scanner les différentes pièces visitées pour trouver des objets. Une aide que les puristes de la première heure renieront. Ce scanner permet néanmoins de trouver quelques grenades bien utiles pour se débarrasser des créatures.