Preview : Resident Evil : Revelations - 3DS

Resident Evil : Revelations - 3DS
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C'est dans un stand clos fermé aux mineurs que nous avons pu essayer le prochain Resident Evil. Se concentrant sur l'histoire contrairement à Mercenaries, ce Resident Evil : Revelations nous met dans la peau de la sculpturale Jill Valentine pour une aventure horrifique qui, on l’espère, nous fera flipper notre race.
La démo commence par une présentation de son héroïne. On a droit à un plan des pieds de la demoiselle avant que la caméra ne remonte ses longues et fines jambes avant d'arriver sur sa gueule d'ange. Et pour ne rien gâcher, la 3D, qui est restée active durant toute la session d'essai, met particulièrement les formes de Miss Valentine, joliment modélisée, en valeur. Mais j’arrête là mon trip de gros pervers. Concentrons nous plutôt sur le jeu. La jeune demoiselle, toute de cuir vêtue ( décidément c'est plus fort que moi ), se réveille, enfermée dans une chambre de ce qui semble être un grand manoir. Voilà qui devrait ravir les nostalgiques du premier épisode. La première chose à faire est donc de sortir de la pièce. Il y a un petit panneau électrique à côté de la porte, certainement le système de verrou. On se lance alors à la recherche d'un objet qui nous permettra de l'ouvrir. Et c'est dans la baignoire qu'on trouve notre bonheur : un tournevis. Notez la logique imparable de la chose. On ouvre donc le panneau en touchant les quatre vis qui le maintiennent fermé avec le stylet. Ce qui nous permet de piraté le verrou électronique via une petite énigme qui nous demande de placé des nœuds au bon endroit pour laisser passer le courant. Ça y est, on est sorti.

Une ambiance soignée

C'est le moins qu'on puisse dire après avoir tâté la version mise à notre disposition. Même si le contexte de la Paris Games Week ne nous permettait pas de profiter du son, le soin apporté aux décors ainsi qu'aux éclairages suffisent à instaurer une ambiance. On traverse notamment une grande pièce dont le sol est recouvert d'une brume légère, ce qui dans le contexte du titre, suffit à faire naitre une certaine inquiétude. À côté de ça, on retrouve notre lot de monstre et de cadavre en piteux état. Comme c'est le cas depuis un moment maintenant, on n'est pas confronté à des zombis, mais à des créatures plus difformes, faisant penser aux nécromorphes de Dead Space, l'aspect purulent en moins.

Moi, toutes les semaines, je me fait un facteur. Ça me détend.

Résistants, ces monstres deviennent vite un gouffre à munition si vous ne prenez pas soin d'ajuster vos tirs. Ce qui n'est pas évident à faire étant donné que contrairement à ce qui a été fait dans Resident Evil : Mercenaries, il n'est pas possible de marcher en visant. Un choix douteux de la part des équipes de Capcom, mais on attendra de voir la version finale avant de s'en indigner. Il faudra donc veiller à ne pas gaspiller les munitions, d'autant plus qu'elles se font rares. Heureusement, on trouve très vite un appareil qui permet de scanner les différentes pièces visitées pour trouver des objets. Une aide que les puristes de la première heure renieront. Ce scanner permet néanmoins de trouver quelques grenades bien utiles pour se débarrasser des créatures.
Ce Resident Evil : Revelations semble emprunter deux voies apparement contradictoires. D'un côté, on a retour aux sources de la saga avec un titre basé avant tout sur l'ambiance, l'atmosphère, tandis que de l'autre, on a un ouverture au grand public avec l'apparition du scanner qui sera certainement d'une aide précieuse pour une quantité non négligeable de joueurs. Quoiqu'il en soit, on ne peut nier que le titre possède déjà de nombreuses qualités. On attend de pouvoir s'attaquer à la version finale pour voir si le titre tient ses promesse sur la longueur.
26 octobre 2011 à 11h37

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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