Asphalt 3D est un jeu de course arcade dans la plus pure tradition du genre : de la zik electro, des décors de rêve et des grosses bagnoles qui s'affrontent dans des modes de jeux tous plus classiques les uns que les autres. Le mode "Course rapide" vous permet d'affronter directement d'autres concurrents pilotés par l'IA, dans des courses classiques, ou bien en mode Course Poursuite. Le mode Carrière vous permet de débloquer des coupes au fur et à mesure que vous accomplirez des défis, tels que finir premier (ouah l'originalité !), ou au moins ne pas finir dernier à la fin de chaque tour, de terminer une course en un laps de temps donné, etc. Rien de très original, mais ce mode vous permet de débloquer au fur et à mesure des pièces pour customiser vos voitures et d'accéder à des bolides de plus en plus puissants et prestigieux. Ce mode reste malgré tout très superficiel et vous aurez malheureusement vite fait le tour du titre, avec seulement 17 circuits et une quarantaine de caisses.

Jackie ! Jaaaaackie !
Mais le gros problème d'
Asphalt 3D, c'est son gameplay. Certes, la prise en main est immédiate et la présence de quelques bonus est sympa, mais le moteur physique est d'un autre âge, avec ses collisions capables de stopper net un véhicule, et son comportement hasardeux lors d'un tremplin. Si vous pouvez négocier les virages tout en glisse, vous constaterez bien vite qu'un simple coup de frein au moment d'entrer dans un virage suffit amplement pour faire faire à votre véhicule tout ce que vous voudrez, sans le moindre challenge, ce qui est un peu dommage comparé aux meilleurs jeux du genre. Notons enfin qu'il est impossible de sortir de la piste, à part pour emprunter l'un des raccourcis prédéfinis, indiqués sur l'écran du bas de la 3DS.
Côté multi, aucune option online n'est proposée : vous ne pourrez affronter d'autres joueurs qu'en local et échanger des ghosts à l'aide du Street Pass. Ce qui est impardonnable car l'IA est franchement limitée et ne vous donnera que très peu de fil à retordre après quelques courses.
Ta 4L elle est pourrie !
Côté réalisation, attendez-vous à quelque chose de similaire aux débuts de la PSP : des décors relativement propres mais aux détails sommaires. Lors des accidents, des ralentis sont diffusés, comme c'est la tradition dans les titres inspirés de
Burnout. Toutefois, nous doutons de l'intérêt d'une telle option ici, sachant que les ralentis ne sont vraiment pas spectaculaires et bien pauvres graphiquement.
En revanche, l'option 3D est très bien gérée tout au long du jeu et n'agresse pas les yeux, malgré les craintes que l'on pourrait avoir sur un jeu de course à la sensation de vitesse vertigineuse. Elle apporte même une profondeur qui fait mieux passer la pilule concernant la relative pauvreté graphique. Cependant, le framerate est parfois un peu faible, et ceci, même la 3D désactivée. Ce problème est assez récurrent mais ne perturbe heureusement pas le bon déroulement de la course.