La cinématique d'intro, bien qu'un peu lente, annonce tout de suite le ton : musique jazzy, décors kitsch à souhait, véritables acteurs incrustés dans les décors en 3D... L'histoire prend place en 1961 à Los Angeles, et vous participez à un jeu télévisé dont le but est de résoudre des énigmes. Le hic, c'est qu'un tueur rode en ville et bute les participants du show : vous voilà dans une sacrée galère !
C'est qui, James Noir ?
Concrètement,
James Noir est une alternance entre le déroulement de l'histoire, et les manches d'un show télévisé à l'ancienne. Dans celui-ci, un animateur chauffe la foule, une présentatrice compte les scores, et le but est de flanquer une bonne raclée à votre adversaire, Marcus White, en résolvant les énigmes que vous aurez choisies parmi celles proposées. Plus vous choisirez des énigmes difficiles, et plus vous gagnerez de points... en théorie, car le classement est parfois hasardeux et il arrive de tomber sur des énigmes foutrement bien rémunérées par rapport à leur toute relative complexité.
Les énigmes en elles-mêmes vous invitent à résoudre des puzzles, à jouer au taquin, au solitaire, voire à répondre à des devinettes ou à trouver comment rejoindre un point B en partant d'un point A... en utilisant les lignes du tramway ! Les consignes sont toujours claires et faciles à comprendre, et les capacités de la 3DS sont astucieusement exploités, que ce soit les deux écrans, le stick analogique, voire le gyroscope. Rien à redire : l'ergonomie est au poil. Si vous avez une panne cérébrale, il est possible d'obtenir des indices, disponibles en quantité limitée. Utilisés lors du show télévisé, cela aura pour incidence de vous faire gagner moins de points.
Des énigmes... et rien d'autre !
En dehors du show, justement, la vie continue et vous pourrez assister à la suite de l'histoire, principalement à l'aide de votre pote du FBI. Malheureusement, le jeu est exclusivement porté sur les énigmes et ne vous offre absolument aucune liberté : la profondeur de jeu s'en voit ainsi diminuée, et la partie manque de piment, surtout dans la première moitié du jeu. Toutefois, les développeurs ont effectué quelques tentatives pour tenter d'immerger le joueur : ainsi, certaines répliques seront différentes en fonction du sexe du joueur, et votre tronche apparaîtra de temps en temps en incrustation dans le décor, notamment dans le journal et les miroirs. Sympa !
Afin de meubler le jeu, vous avez la possibilité de retourner à votre chambre d'hôtel à tout moment afin de consulter les lettres de vos fans (dont certaines vous permettent de gagner des astuces supplémentaires ou de jouer à de nouvelles énigmes), ainsi que rejouer à certaines parties du jeu télévisé. Malgré la volonté des développeurs de rallonger un peu artificiellement la durée de vie,
James Noir se finit en quelques heures seulement (comptez de 5 à 10 heures), tout cela à cause d'une trop faible dificulté malgré ses 140 énigmes. Et pourtant, personne dans la team de GameHope n'a un cerveau de la taille de
Krang des Tortues Ninja !