Une console
Nintendo sans
Mario Party, cela paraît inconcevable de nos jours. La 3DS écope donc de
Mario Party : Island Tour. Cependant, contrairement à un
Mario Kart où le plaisir revient facilement même sans de gros changements,
Mario Party aurait bien besoin d'une refonte totale (ou d'un arrêt net) car en jouant à cet opus 3DS, on a ressenti autant de plaisir que devant un épisode de Derrick (avec des couleurs chatoyantes en plus). Pour ceux qui ne connaitraient pas la saga, il s'agit de jeux de plateau entrecoupés de mini-jeux avec les héros
Nintendo. La saga n'était pas la plus folichonne au début mais elle était hautement sympathique. Ce qui n'est plus le cas.
Nintendo sur un plateau
Le jeu dispose donc de 7 plateaux (dont un déblocable et un qui ne se joue qu'à partir de trois). On commencera quand même par féliciter
Nintendo de proposer des plateaux aux mécaniques bien différentes. Dans le niveau de l'espace, il faut engranger des réacteurs pour aller plus vite vers la ligne d'arrivée alors que la route des Etoiles ne peut se gagner qu'en accumulant les étoiles. Malheureusement, avec seulement 7 plateaux on en a fait vite le tour. On notera aussi que quelques plateaux dépendent vraiment trop de la chance et sont donc super frustrants même si les retournements de situation sont assez drôles à plusieurs. Encore une fois, on va le rappeler : le jeu est beaucoup plus appréciable avec quelques amis. On félicitera d'ailleurs
Nintendo d'offrir la possibilité de jouer à quatre avec une seule cartouche. Mais je te vois venir, fier lecteur, pour l'instant, tu trouve que je suis trop gentil avec le jeu alors que je t'ai teasé sur la qualité discutable du soft. Et bien, on arrive à la partie que tu attends espèce de troll mal dégrossi : pourquoi
Mario Party : Island Tour fait autant d'effet qu'une émission en access prime-time de Canal + ?
Mini jeu, mini plaisir
Le problème vient des mini-jeux qui sont un peu au centre du soft. Ils sont au mieux juste sympathiques et au pire franchement discutables. Alors, oui, la saga est destinée aux enfants mais ça n'empêche pas d'être créatif un peu quand même. Parce que nous ressortir le jeu du taquin, c'est un peu du foutage de gueule. On a aussi droit aux jeux (car il y en a plusieurs de la sorte, seul l'habillage change) où il faut choisir un pot de fleur/coquillage/autre chose et espérer que ce qu'il y a à l'intérieur nous fera gagner le jeu. On citera un dernier exemple de jeu limite : il faut colorier les fruits d'une couleur le plus vite possible et peu importe si vous débordez. On trouve quelques jeux sympatoches quand même comme celui où il faut sauter de plates-formes en plates-formes en appuyant sur le bouton indiqué sur ces dernières. De plus, les jeux ne profitent pas assez des spécificités de la 3DS (écran tactile, gyroscope, caméras...). Au final, les seuls mini-jeux vraiment bons sont les boss dans la tour de Bowser. C'est un mode alternatif où il faut enchainer les mini-jeux (…) pour arriver en haut de la tour et botter les fesses de Bowser (histoire de faire original). Cependant, sur le chemin, il y a quelques boss qui proposent des mini-jeux ultra sympathiques et vraiment créatifs (comprendre : « ils ne pompent pas un jeu déjà existant ou un mini-jeu déjà vu mille fois dans
Mario Party »). Le jeu propose d'autres à-côté comme des mini-jeux en Réalité Augmentée (qui rappellent vraiment ceux intégrés d'office dans la console), un mode contre-la-montre (on enchaine dix mini-jeux à finir le plus vite, on vous laisse deviner l'intérêt du mode), un mode course en ballon (la même chose à plusieurs) et un mode street-pass (on n'a pas pu le tester mais on imagine que c'est pareil en street-pass).