
Il y a parfois de quoi crier au scandale ! Alors que nous nous attendions à passer un moment torride avec une belle blonde pétée de thunes, c'est un hylien chelou qui se pointe au rendez-vous. Bien dégoûtés, il ne nous reste plus qu'à traverser le petit donjon que nous propose la démo. Et force est de constater qu'il est plutôt débrouillard le petit Link. Il a, en effet, plusieurs outils qu'il peut utiliser pour tailler ses ennemis en pièces ou interagir avec le décor. Les habituels arcs et épées sont bien évidemment de la partie, rejoints par une masse, et chacun de ces objets a son propre bouton, ce qui permet de passer de l'un à l'autre en une micro-seconde. L'utilisation des deux premiers est évidente, mais le marteau permet, en plus d'aplatir les ennemis, d'enfoncer des blocs spécifiques dans le sol. Ces derniers reviendront à leur état d'origine au bout d'un moment, projetant le petit bonhomme dans les airs. Dans le niveau visité, il fallait d'ailleurs abuser de cette pratique pour grimper les différents étages jusqu'au sommet.

Ta mère, elle est tellement plate qu'on peut la faxer
Mais le petit Link possède aussi une autre faculté, plus inattendue. Il peut s'aplatir comme une crêpe sur un mur afin de le longer. Cette pratique, aussi étrange qu'elle puisse paraître, a son utilité. En effet, elle permet d'éviter des obstacles en toute sécurité, et de découvrir de nouveaux passages. Fort sympathique, cette feature demandera un petit temps d'adaptation. Pas pour des raisons de prise en main, mais juste parce qu'il faut acquérir le réflexe de l'utiliser. La vue de dessus adoptée par le jeu ne facilite pas vraiment la lecture de ces surfaces verticales. Mais ce n'est là qu'une question de minutes. Et qui plus est, cela devrait permettre aux level-designers de se faire plaisir en planquant tout un tas de passages secrets juste sous notre nez.
Autrement, tu crois qu'elle passerait sous une porte ?
En parlant de level-design, celui de notre rencard avorté avec la princesse était globalement assez réussi. Le but était ici de grimper au sommet d'une tour, et cela pour une raison qui nous échappe complètement. Enfin bref, le brillant architecte qui a conçu cet endroit a malencontreusement oublié de mettre des escaliers. Ils devaient certainement être en option. Du coup, il ne nous reste pas trente-six solutions pour monter : il faut utiliser la technique décrite dans le premier paragraphe. Divers mécanismes très classiques sont disposés dans les différents étages, nous obligeant à nous creuser un peu (mais pas trop) la tête pour nous frayer un chemin. Au bout d'un moment, on en vient même à sortir de la tour pour grimper via des plateformes flottantes qui circulent autour du bâtiment. Ce passage là a deux vertus qui nous ont sauté aux yeux, toutes deux concernant l'utilisation des diverses capacités de l'hylien. Il oblige en effet le joueur à faire preuve d'un certain sens du timing et de « créativité » avec ces dernières.
