Preview : Code Name S.T.E.A.M. - 3DS

Code Name S.T.E.A.M. - 3DS
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Il y a des jeux que l'on n'attend pas. Pas parce que nous n'en avons pas entendu parler, ni même parce qu'ils ont l'air mauvais. Mais simplement parce qu'ils n'attisent pas notre curiosité, que cela soit à cause d'un concept éculé ou d'un nom pas franchement explicite. Pour le jeu dont il est question dans cette preview, nous sommes dans le second cas. Et comme souvent dans ce genre de situation, après deux heures passées sur Code Name S.T.E.A.M., on se dit un truc de ce genre : « Bon sang ! Dire que j'ai failli passer à côté de ce jeu. »
Le jeu prend place dans un Londres alternatif, où la technologie des moteurs à vapeur fait partie de la vie de tous les jours, permettant de faire fonctionner tous les équipements de la ville. D'ailleurs, l'histoire débute alors que la Reine doit faire une apparition lors de l'inauguration d'un pont qui ressemble étrangement au Tower Bridge, et qui a la particularité de se relever pour laisser passer les navires qui passent par là. Mais c'était sans compter sur une attaque surprise, lancée par des aliens bien décidés à conquérir notre monde. Heureusement, Abraham Lincoln passait par là et vous recrute en tant qu'agent du S.T.E.A.M, une organisation secrète créée pour lutter contre ce genre de menace.

Votre arme secrète : les soldes

Derrière cette histoire un peu farfelue, mais complètement assumée, se cache un jeu de stratégie au tour par tour. Le jeu vous parachutera sur des maps qu'il vous faudra traverser. Pour cela, vous avez deux choix possibles. Soit vous y allez comme un bourrin, et vous foncez dans le tas, soit vous la jouez furtive, tel Solid Snake. La première solution peut vous mettre dans des situations très délicates, et la seconde relève, le plus souvent, de l'utopie pure. Il se trouve que la meilleure façon d'opérer se trouve entre ces deux extrêmes.
Comme dans tout bon jeu de stratégie, la meilleure solution est souvent de rester discret en plaçant ses unités (vous pourrez en contrôler jusqu'à 4), avant de lancer un assaut sur un groupe d'ennemis. Le titre ne proposant aucune carte de la zone avec l'emplacement des ennemis à proximité, il vous faudra observer la zone minutieusement pour bien planifier votre attaque, mais aussi pour éviter de vous faire prendre dans une embuscade. Pour ce faire, les moyens ne manquent pas. Qu'il s'agisse du stick sur l'écran tactile, des quatre boutons de droite ou du mini-stick de la New 3DS, vous trouverez les contrôles qui vous conviennent le mieux.

I want you to vaporise those fucking aliens !

Les maps sont divisées en cases sur lesquelles vous déplacez vos unités, ce qui leur fait consommer de la vapeur. Notez que la vapeur fait office de points d'action ici. Donc, quand une unité se trouve à court de vapeur, elle est paralysée, et ne pourra plus agir avant le prochain tour. Il faudra aussi veiller à garder suffisamment de vapeur pour tirer en cas de besoin. Car, la difficulté étant ce qu'elle est, une avancée prudente s'impose. Rester à couvert est aussi une bonne chose. Mais il ne faut pas oublier que la plupart des éléments du décor sont destructibles, comme les couvertures. Pour donner un autre exemple, lors d'une mission à Buckingham Palace, nous avons pu tirer sur un immense lustre afin de le faire tomber sur un petit groupe d'ennemis.
Enfin, notons qu'il est possible d'attaquer durant le tour des aliens. Pour cela, il suffit de garder de la vapeur en réserve lors de votre tour, suffisamment pour tirer au moins une fois. Si vous faites cela, et que votre unité possède une arme adéquate, alors elle lancera une attaque « overcharged » sur tous les ennemis qui passent à portée de tir, jusqu'à ce qu'elle soit à court de vapeur.

Steam City

Visuellement, le titre est entièrement modélisé en 3D et adopte une esthétique cel shading évoquant fortement le travail de Telltale Games sur The Walking Dead, pour ce qui est du style graphique. Le reste, la direction artistique est, pour ce que nous en avons vu, une franche réussite. Cette version steampunk de Londres, parcourue de dizaines de milliers de kilomètres de canalisations apparentes, possède une forte personnalité, étant plongée dans la brume tout en restant particulièrement colorée. La seule ombre au tableau se situe au niveau des aliens, qui pâtissent d'un design pas franchement original, pour ne pas dire passe partout.
Ces deux heures passées sur Code Name : S.T.E.A.M. nous ont amplement convaincues. Il propose un gameplay plus profond que ce à quoi nous pouvions nous attendre, tout en nous proposant une esthétique globalement réussie. Il ne reste maintenant plus qu'à voir si le jeu arrive à conserver son intérêt sur la longueur.
02 mars 2015 à 19h05

Par pattoune

Gribouillé par...

pattoune

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Ours savant

Davantage ours que savant, ce con n'a pas compris que l'hibernation c'est en hiver. Résultat, il reste cloitré dans sa grotte à longueur d'année. Ce qui arrange bien du monde. Mais ce n'est pas un mauvais bougre. Il est même plutôt drôle à l'occasion. C'est souvent à ses dépens mais chut, il faut pas le dire. Ayant été récemment rattrapé par l'eau courante et l'électricité, il est désormais en mesure, après avoir difficilement assimilé les bases de l'hygiène corporelle, de nous livrer tests, news et autres contenus enchanteurs. Il nous reste plus qu'a espérer qu'il ne lui vienne pas l'idée de faire prendre un bain à son PC... Trop tard.
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