Les événements de
Donkey Kong Land III se situent juste après ceux de
Donkey Kong Country 3 : Dixie Kong's Double Trouble, sorti un an auparavant sur Super Nintendo (et désormais disponible sur la Console Virtuelle de la Wii U). Forcément, la version portable s'inspire (très) fortement de cet épisode console de salon. Le joueur retrouve donc une fois encore la blondinette Dixie ainsi que le bébé gorille Kiddy, venu remplacer Diddy, tous deux évoluant dans des niveaux bien souvent similaires à ceux de
DKC 3, la différence principale venant du fait que, Gameboy oblige, le tout n'est qu'en noir et blanc avec des environnements moins fins. La bande-son reste pour sa part en deçà de ce qui a déjà été fait dans la série (difficile d'égaler les deux premiers
Donkey Kong Country à ce niveau-là !), et quelques ralentissements peuvent parfois se faire sentir, sans pour autant gâcher totalement l'expérience de jeu. Précisons également que le tout est uniquement en anglais, mais sachant que le scénario est proche du zéro absolu, les réfractaires à cette langue ne perdront pas grand chose.

En dehors de ces quelques défauts, le gameplay répond toujours présent et le joueur ne peut s'en prendre qu'à lui-même lorsqu'il meurt, d'autant plus que la palette de mouvements des deux gorilles est extrêmement limitée. Le challenge est en effet bien là, se montrant de plus en plus exigeant au fur et à mesure de la progression dans le titre avec des ennemis placés de plus en plus sournoisement ou des plates-formes de plus en plus difficiles à atteindre. Quant au contenu, il se montre pour sa part suffisamment conséquent (toujours à base de jetons DK à collecter, de lettres K.O.N.G., de tonneaux cachés propulsant les gorilles dans des niveaux secrets, etc) pour tenir en haleine une petite poignée d'heures, cet épisode comprenant 6 mondes et une quarantaine de niveaux. De quoi bien occuper lors des longs voyages en transports en commun ou des attentes interminables chez le médecin, en somme.