La première chose qui vient à l'esprit du néophyte lorsqu'il découvre ce
3D After Burner II, c'est très certainement : «
Mais qu'est-ce que c'est que ce bordel ?! ». Et il n'aurait pas tout à fait tort, tant le tout va vite, extrêmement vite. Le premier niveau est à peine lancé que les avions ennemis déboulent déjà de partout et que les missiles fusent de part et d'autre de l'écran dans de joyeuses explosions de couleurs vives. Un rythme nerveux qui rappellera à coup sûr de bons souvenirs à ceux qui s'y étaient essayés à la sortie originelle de ce soft. Heureusement, le titre est extrêmement facile à prendre en main et les commandes sont assimilées en une poignée de secondes. De quoi survivre face aux assauts incessants de l'IA... Ou du moins tenter. Car le titre de
Sega propose une difficulté élevée, propre à son époque. Ici, il n'y a pas de compromis : une seule erreur et c'est la mort, ni plus ni moins.

Si le titre se montre immédiatement exigeant, cette version permet toutefois d'adoucir quelque peu cette difficulté. En effet, quelques paramètres peuvent être modifiés, avec principalement le niveau de difficulté, le nombre de vies accordées au joueur et, surtout, la possibilité de sauvegarder à tout moment. Un nouveau mode a même été inclus et se débloque une fois le titre terminé une première fois (entre une et deux heures en fonction des skills du joueur, avec une vingtaine de niveaux à parcourir) : celui-ci permet de ralentir le temps, de locker plus de cibles et enfin d'esquiver les missiles ennemis de manière plus aisée. Graphiquement enfin, inutile de se mentir, le tout a vieilli. Néanmoins, il est agréable de voir que le tout semble légèrement plus fin qu'à l'époque et, surtout, que c'est fluide à tout moment. La 3D pour sa part ne sert pas à grand chose si ce n'est à donner un bon mal de crâne au bout de quelques minutes. Quant à la bande-son, elle était déjà très réussie à l'époque, elle le reste donc forcément aujourd'hui.
