Test : Radiohammer - 3DS

Radiohammer - 3DS
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Disponible depuis presque deux ans sur supports iOS et Android, Radiohammer est un petit jeu de rythme développé par Arc System Works, studio connu entre autres pour Guilty Gear et BlazBlue. Après le mobile, le titre débarque aujourd'hui sur l'eShop de la 3DS à un prix rikiki, à savoir moins de 6 euros. Il ne reste plus qu'à savoir s'il vaut le coup.

Test effectué à partir d'une version 3DS

Les jeux de rythme, ce n'est pas ce qui manque sur 3DS, et beaucoup d'entre eux sont très bons : Hatsune Miku : Project Mirai DX, Rhythm Thief et les Mystères de Paris, Theatrhythm Final Fantasy... Autant dire que les amateurs n'ont que l'embarras du choix, et il n'est pas aisé pour un petit nouveau de se faire une place au soleil. Radiohammer fait partie de ceux-là mais, malheureusement, il a bien du mal à parvenir à la qualité des titres précédemment cités. Pourtant, le tout commence plutôt bien : le joueur découvre ainsi un soft tout en 2D très coloré avec un chara-design plutôt mignon et quatre environnements différents, histoire de coller à l'ambiance des personnages. Le titre propose en effet de suivre les aventures de trois animateurs / DJs de radio (ainsi qu'un personnage bonus) ayant chacun leur style. July Ann est jeune et toute mignonne, et repousse à coups de marteau géant rose bonbon d'ignobles pervers exhibitionnistes dans un parc d'attraction. Mc Wayne est le directeur de la radio pirate Radiohammer et a la lourde tache de repousser une invasion extra-terrestre. Enfin, Simply Lita fait ressortir son côté punk pour asséner de grands coups de guitare à des zombies. Précisons par ailleurs que chacun d'entre eux est accompagné d'un manager (dans l'ordre : une lapine, un coq et un chien) qui ne sert à rien si ce n'est échanger quelques lignes de dialogue faisant progresser une histoire inintéressante.

Radiohammer

Le gameplay est extrêmement basique : le personnage, à gauche de l'écran, doit repousser les assaillants venant pour leur part de la droite, sachant qu'ils ne se déplacent que sur deux lignes. Il s'agit alors de frapper en rythme, histoire d'aligner les meilleures notes (perfect, good, great, etc), en utilisant les commandes que l'on veut, Radiohammer laissant un choix royal. Il est en effet possible d'utiliser l'écran tactile, les boutons ou la croix directionnelle. De temps à autres, un cadeau est proposé au joueur : ce dernier permet de faire grimper plus rapidement la jauge de Fever – un mode où toutes les notes sont considérées comme Perfect – mais il s'agit de ne pas forcément se précipiter puisque certains sont en fait des pièges qui font baisser le score. Bien trop facile, le titre d'Arc System Works devient en plus extrêmement répétitif puisque ce gameplay ne progresse jamais. Et ce ne sont pas les musiques qui changent la donne puisque, malgré la présence de plus de cinquante titres de styles variés (pop, rap, rock...), aucune piste ne parvient à susciter l'intérêt du joueur, d'autant plus qu'elles reviennent souvent en boucle et ce jusqu'à l'overdose. Enfin, précisons que le titre est assez court puisque chaque DJ ne dispose que de quinze niveaux. Pour rallonger la durée de vie, les développeurs ont inclus des défis (trois par niveau), un Juke Box ou encore des Trophées, mais ce n'est malheureusement pas suffisant pour chasser l'ennui profond qui s'installe au bout de quelques minutes de jeu.
Malgré son petit prix (moins de 6 euros), Radiohammer ne vaut pas franchement le coup. Bien que proposant un visuel plutôt mignon, ce jeu de rythme pêche par un gameplay trop basique, répétitif et donc lassant, une difficulté ridiculement basse, une petite durée de vie et des musiques totalement oubliables. Restent des défis et des trophées, mais seuls les obsessionnels du 100% trouveront le courage d'aller jusque là. Les autres préfèreront mettre un peu plus d'argent dans des jeux de rythme plus aboutis.
27 janvier 2016 à 14h43

Par

Points positifs

  • Plutôt mignon
  • Pas cher

Points négatifs

  • Gameplay trop limité
  • Répétitif
  • Musiques oubliables
  • Zéro challenge

Gribouillé par...

Shauni

Shauni

Celle qu'on ne voit pas

Détentrice d'un Baccalauréat P (pour ''platformer'') option Sonic the Hedgehog, Shauni a ensuite obtenu avec brio sa licence en Nintendo, spécialisation The Legend of Zelda. Elle est devenue par la suite Docteur ès RPG japonais grâce à sa note maximale lors de l'épreuve Tales of.

Twitter : Shauni_Chan

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