C'est à la concession
Audi de Vélizy, la première d'Île-de-France tout de même, que s'est déroulée la compétition. Le constructeur allemand a fait les choses bien : le garage, qui servait de pièce principale, a été totalement réaménagé de façon a accueillir les 21 participants issus de la presse automobile, vidéoludiques ou bien directement des circuits (comprenez par là de vrais pilotes, qui pèsent dans le game). Hormis le gros nombres d'écrans géants, de volants, sièges baquets et consoles qui attendaient notre présence, nous avons eu l'agréable compagnie de jolies mécaniques comme une
Audi R8 V10 placée sagement au milieu de la pièce ou encore une
RS6 au-dessus de la tête. Et bien sûr, on ne parle pas des dizaines de bagnoles de la concession, neuves et d'occasions, qui semblaient nous narguer de prendre encore les transports en commun pour nous déplacer dans la Capitale.

Un cadre particulièrement horrible pour jouer. Non vraiment.
Après avoir tiré au sort les sept équipes, chacune composée de trois personnes, et s'être entraîné une bonne heure sur le jeu, la course a débuté aux alentours de 15h. Tous à bord de la fameuse Audi R18 e-Tron Quattro, c'est dans une bonne humeur et un stress pourtant présent que nous nous sommes élancés sur la piste : il faut dire que l'équipe gagnante remporte un accès très VIP aux véritables 24h du Mans ainsi qu'une foule de privilèges aphrodisiaques, ce qui a de quoi particulièrement motiver.
La course s'avère technique : au delà du volant TruthMaster TM Leather 28 GT Wheel Add-On à appréhender, les dégâts réalistes sont activés, pénalisant (peut-être même un peu trop, putains de carambolages meurtriers) chaque contact. Le réservoir d'essence est à surveiller, les pneus s'usent et la boîte de vitesse, au début réglée en manuelle, oblige à passer les vitesses correctement sous peine de bousiller rapidement sa caisse. Oui, dans ta Renault Espace, c'est simple, mais ça l'est beaucoup moins à bord d'une machine dotée d'un moteur de 558 chevaux couplée couplée à une partie hybride qui en rajoute 272. Après plusieurs heures de course endiablée et quelques relais placés stratégiquement, nous avons eu l'immense plaisir de nous retrouver premier, suite à des passages incroyablement corsés mais formidablement jubilatoires. Ce qui n'a bien sûr pas duré éternellement : nous nous sommes donc rabattus sur quelques hot-dogs et boissons énergisantes pour tenter de redorer notre blason.

Une salle pleine de testostérones.
3h30 du matin : la course dure depuis déjà plus de douze heures. Il est temps pour votre rédacteur préféré d'aller faire un somme dans l'un des nombreux lits proposés : une nuit de rêve (environ deux heures) avant de se relever, des bruits de moteur résonnant encore dans la caboche, et de s'installer au cockpit pour épauler ses fidèles camarades. La reprise n'est pas des plus aisées, d'autant plus que Forza 5 ne se prête pas forcément aux courses d'endurance : pas de cycle jour/nuit, de climat changeant et certains comportements étranges de la part du décor (mention spéciale au gazon mutant qui arrête une voiture à 300 km/h sur seulement 2 mètres) ont de quoi lasser un tantinet, mais l'expérience est trop fun et originale pour se laisser enquiquiner.
Alors que le jour est désormais levé et que le vent matinal caresse doucement notre nuque de pilote amateur, nous continuons inlassablement de conduire le plus rigoureusement possible. Constamment, le niveau fut particulièrement élevé, nous obligeant à faire preuve d'une régularité difficile à maintenir. Tout le monde est crevé et les aléas de la course furent parfois contraignants : panne d'essence, boite de vitesse brisée, accrochages monstrueusement douloureux, Xbox One qui freezent, réseau capricieux ou matériel qui cède sous les gestes crispés des joueurs ont fait de la course un mélange savoureux d'amusement et d'angoisse. Alors que certains dorment littéralement par terre et que d'autres ont adopté des postures extra-terrestres pour continuer de coacher leur ami, le staff n'a cessé d'assurer l'événement afin de procurer aux joueurs un maximum de plaisir. Mais sans doute une jolie vidéo réalisée par notre confrère de Cars Passion (RPZ Team 2) illustrera certainement mieux nos mots sur cette sympathique compétition.
Enfin, pour terminer, une jolie photo de groupe de l'ensemble des compétiteurs (ou presque) autour de la mythique R8. Un week-end fatiguant, mais incroyablement épanouissant !

On vous laisse deviner où se trouve Naxi. Un indice : il é tro bo