Sur le marché de la souris gaming, on ne peut pas dire que les danois de
SteelSeries soient les derniers arrivés. Après la sortie de nombreuses souris mythiques (comment ne pas évoquer la
Sensei), la gamme des
Rival s’est tranquillement installée avec de nombreux produits de qualité et notamment la
650 que nous
avions testé il y a quelques mois. Aujourd’hui, c’est au tour de la
710 de passer sur le grill.
Sortie de sa boîte, la souris arbore des courbes sobres malgré une épaisseur notable, surtout au niveau de l’arrière du périphérique (76,2 mm). En forme de goutte d’eau, l’arrière de la souris est légèrement désaxé sur la droite pour mieux adapter votre main mais qui posera des problèmes pour nos amis les gauchers. La souris est livrée avec deux câbles, un câble court en PVC lisse ainsi qu’un plus long câble tressé (tous deux USB). Le fait d’en avoir deux dans la boîte n’est pas surprenant lorsque l’on constate qu’ils sont détachables de la souris et s’accrochent facilement à l’avant du périphérique. Toutefois, veillez bien à presque forcer sur la poussée lors de la première installation, auquel cas le socle du câble ne serait pas totalement enfoncé et pourrait « gratter » votre tapis et vous faire sentir une sorte de rugosité très déplaisante. D’un poids de 135 grammes, la souris se situe dans la gamme des poids moyens, et ce malgré la présence d’un écran OLED à l’avant de la demoiselle ainsi qu’un petit moteur en son centre, générant un retour haptique lorsque certains événements en jeu se produisent. Par exemple, elle pourra booster votre réactivité sur un jeu comme DotA 2 où la souris vibrera légèrement lorsque l’ultimate de votre héros est de nouveau prêt. Eh oui, c’est ça le monde moderne. Concernant l’écran, c’est un gimmick plus qu’autre chose puisque vous pourrez y afficher n’importe quelle petite image (en noir et blanc, du moment que le poids et la taille convient) et donne des indications comme votre vie ou vos munitions restantes durant la partie.
La souris compte sept boutons : classiquement, vous en trouverez trois, très ergonomiques, du côté de votre pouce, surmontant une partie antidérapante (que vous trouverez également sur tout le côté droit de la souris). Les boutons de clic gauche et droit sont très (très) longs et franchement légers ce qui pourra en déstabiliser plus d’un. Une fois l’habitude prise, il devient très facile de cliquer tant la profondeur d’activation est faible. La molette de la souris est sensiblement la même que celle que l’on trouve sur les autres souris de la marque, légèrement crantée, et très agréable au toucher lors du défilement. Il faut aussi savoir que trois parties principales de la souris peuvent être enlevées et changées avec d’autres : la coque arrière (là où se trouve le logo), le bump arrière et le capteur laser Pixart 9800.
Parlons capteur et technique d’ailleurs, puisque pour le prix à dégainer afin de vous procurer cette souris (une centaine d’euros), sachez qu’au niveau qualité, vous en aurez pour votre argent. La présence de la technologie TrueMove 3 de la marque (que vous pouvez déjà trouver sur d’autres souris de la gamme Rival), le périphérique est incroyablement précis et sur plus ou moins n’importe quelle résolution. Cette facilité à pointer est aidée par l’incroyable souplesse de la 710 qui glisse littéralement sur le tapis de souris : on a rarement eu cette sensation d’être aussi à l’aise aussi bien en 1080p qu’en 4K et sur des moniteurs de tailles variables. Si vous êtes tatillon, sachez que les réglages de la souris peuvent être aménagés à votre guise via le très bon logiciel de la marque.
Comme tous les autres produits de chez
SteelSeries, la
Rival 710 se gère à travers leur logiciel maison baptisé
SteelSeries Engine 3. Sans trop entrer dans les détails techniques, vous pourrez modifier et personnaliser vos profils en réglant l’accélération et la décélération native de la souris, l’accrochage d’angle (qui permet de, selon votre préférence, lisser vos mouvements horizontaux, ce qui s’avère très utile dans des jeux où vous utilisez une lunette de sniper, par exemple), ou le plus classique taux d’interrogation entre le périphérique et le PC. Bien évidemment, vous pourrez directement régler la distance de soulèvement maximale, mais aussi le DPI ou encore les options relatives à l’autonomie de la souris. Allant également de soi : chaque bouton est configurable et vous pourrez programmer autant de macros dont vous aurez besoin. Côté esthétique, c’est un peu plus sobre que les autres modèles puisqu'il n'y a que deux zones de la souris dont vous pourrez modifier la couleur (la molette et le logo).