Souris LEXIP Np93 ALPHA

Souris LEXIP Np93 ALPHA
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Les petits nouveaux de chez Pixminds viennent de sortir leur deuxième souris, la Neptunium Alpha, bénéficiant d’un joystick latéral et d’une envie de toucher un public de joueurs.
Appartenant à Pixminds, société française créée en 2012 et spécialisée dans les interactions « homme-machine » à destination des applications axées esport, jeux, réalité augmentée et environnements 3D, LEXIP est une jeune branche dédiée à la création d’équipements informatiques. Leur première souris, déjà équipée du fameux joystick sur le côté, avait été décrite comme étant un formidable outil pour certains professionnels comme les monteurs vidéo ou les graphistes. Histoire de toucher la sphère des joueurs, la firme vient de sortir la Neptunium Alpha, leur nouvelle souris à destination des gamers, la communauté qui n’est pas la moins exigeante en termes de performance et de ressenti sur les périphériques PC.


Hors de sa boîte, la souris présente des courbes assez classiques, toute revêtue de noir, profitant d’un revêtement en plastique dur, anti transpirant et mat sur l’ensemble de l’objet. Le revêtement du dessus est légèrement différent que celui sur les côtés dans le sens où il présente moins d’aspérités (il accroche un peu moins) et est composé d’une seule coque, ne montrant pas de démarcation claire entre le dos de la souris et les deux clics principaux. Difficile de ne pas noter l’attraction principale du périphérique, à savoir le joystick situé sur le côté gauche (hélas exclusif aux droitiers). Les deux boutons latéraux sont situés au-dessus dudit joystick (un peu plus haut que la normale, donc) tandis que le bouton de la gestion du DPI est assez classiquement disposé plus bas que la molette. L’autre attraction de la Neptunium Alpha est ses six patins en céramique, censés améliorer la glisse par rapport aux autres souris du marché. Ça glisse effectivement bien, mais le point fort des patins en céramique vient surtout du rythme d’usure qui est censé être plus faible et il n’est pas facile de certifier que la sensation de glisse est meilleure que sur les souris des concurrents. Sachez que le site du constructeur propose l’achat de patins de rechange s’il vous arrivait de devoir les changer (15€ les six). Un capteur ADNS-9800 est monté sur la Neptunium, permettant de toucher les 12 000 DPI : c’est toujours bien de le dire, même si rares sont les personnes allant aussi haut. Sinon, en terme de feeling souris en main, le capteur est aiguisé, précis et réactif sur la totalité des jeux que nous avons testés.

LEXIP Np93 ALPHA

La souris, relativement lourde de base (145 grammes), peut être lestée à l’aide de poids (3,6 ou 18 grammes) très facilement mis en place sur le dessous du périphérique. Ils conviendront aux joueurs habitués à déplacer des souris lourdes même si cela concerne la frange plus tatillonne chez nos amis les gamers. Au niveau de la prise en main, la forme de la souris ainsi que ses attributs obligent une prise griffe ou pleine paume de la main, mais difficilement le contrôle avec uniquement le bout de vos doigts. En effet, la relative lourdeur de la souris, le placement du joystick ainsi que les clics principaux activables assez hauts empêchent naturellement cette prise. Le joystick, parlons-en. Outre l’habitude à prendre de devoir vraiment décoller le pouce de la souris pour lancer des actions, l’utilisation de ce bouton peut être judicieuse selon vos préférences et vos choix, que cela concerne la bureautique ou le jeu. S’il peut être pratique, le joystick empêche une bonne prise avec le pouce sur le côté de la souris et perturbe la place initiale des boutons latéraux, un peu difficiles à trouver en pleine partie, surtout durant les premières heures en compagnie de la Np. Le joystick peut également être pressé comme un bouton mais, pour l’instant, le logiciel de configuration ne permet pas d’y attribuer une action. De toute manière, le clic joystick est assez difficile, et on se retrouve souvent à faire riper ses doigts en essayant d’appuyer dessus, ce qui est plus inconfortable qu’autre chose. Concernant les clics principaux, ils s’enclenchent assez haut, ce qui pourra en déboussoler certains, tandis que la molette reste tout à fait convenable avec un enclenchement pas trop sensible ni trop rigide non plus, ainsi qu’un scrolling tout à fait agréable.

LEXIP Np93 ALPHA

Pour configurer tout ce beau petit lot, LEXIP a fourni un logiciel afin de faire joujou et d’enregistrer vos profils et macros (jusqu’à 12) pour vos différentes utilisations de la souris. S’il est plutôt ergonomique et assez beau, on déplorera le manque de fonctions disponibles alors que le hardware, lui, est bien présent. Par exemple, vous ne pourrez utiliser qu’une seule couleur d’illumination RGB sans pouvoir y mettre des effets spécifiques ou élargir la gamme de couleurs à afficher. Autre exemple, le stick n’est finalement configurable que pour les quatre principales directions enclenchées (haut, bas, droite, gauche) : il n’est pas possible d’utiliser les diagonales ni même le clic du bouton (comme nous l’avons déjà précisé). De plus, les actions à utiliser sont relativement limitées et on se retrouve avec un joystick faisant office de quatre boutons standards alors que les possibilités pourraient être vraiment cool et originales.

LEXIP Np93 ALPHA
Présentant un périphérique très agréable à l’utilisation sur le plan du hardware, Lexip se tire une balle dans le pied en limitant la partie software et en ne permettant pas d’utiliser la Np à son plein potentiel. C’est vraiment dommage puisqu’on retrouve ici une souris qui pourrait véritablement trouver son public, offrant des matériaux de qualité et une prise en main somme toute agréable pour un prix abordable. La présence d’un joystick peut être une bénédiction, à la fois en jeu mais aussi durant les activités de bureautique. Une grosse mise à jour de son logiciel maison sera salvateur et permettra à la souris française de franchir un cap sur un marché très concurrentiel à l’heure actuelle.
17 février 2020 à 10h35

Par Lorris

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Jean-Claude Van Damme au corps, Jean-Claude Dusse dans la tête. C'est parfois l'inverse.

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