Dans la course aux casques gaming depuis quelques temps maintenant, HyperX nous propose, en ce début d’année, le Cloud Flight S, évolution naturelle du Cloud Flight alors disponible depuis 2018. Si vous ne l’avez pas encore saisi, toute la communication marketing autour de ce périphérique s’articule sur le fait que c’est un casque sans fil, mais qu’il est également rechargeable sur le support de chargement Qi de la marque. Ainsi, le côté de l’oreillette gauche du casque est légèrement aimanté et, à la fin de chaque session, il vous suffit de poser le CFS sur la surface Qi pour remplir à nouveau les batteries. Si le casque peut tenir les 30h d’autonomie, il faut savoir qu’il est aussi possible de le recharger via un câble fourni car, attention, la surface Qi ne se trouve pas dans le paquet et il faudra l’acheter à part (environ 70€). C’est un peu dommage sachant qu’une grande partie de la communication du périphérique tourne autour de cette « feature » et que le chargement via le câble reste bien moins pratique. En ce qui concerne la surface Qi, son utilisation est on ne peut plus simple : il suffit de la brancher et de poser, sur l'un des côtés, l’équipement que vous voulez recharger. Un signal rouge indique alors que la recharge est en cours (mais n’indique pas forcément lorsqu’elle est terminée).
Si la recharge via le câble reste possible, ce n’est ici pas le cas de la lecture filaire. Si vous vouliez vraiment faire du sans fil, le CFS ne permet que ça : en le branchant, vous constaterez qu’il n’existe pas de prise 3,5mm sur le casque et, par conséquent, pas d’écoute en mode « filaire ». Le périphérique est, bien évidemment, accompagné d’un dongle USB afin de le relier à vos principales sources d’écoutes, la PS4 et votre PC en figure de proue. Il est également possible de brancher le dongle sur le dock de la Switch, ce qui fonctionnera également. Côté réception du signal, c’est un sans-faute puisque j’ai pu me balader assez librement dans mon appart tout en continuant d’avoir un son sans saut ni grésillement dans les oreilles.
Le casque en lui-même, plutôt compact, offre un design sobre et élégant ainsi qu’une disposition des principaux boutons plutôt bien pensée et assez ergonomique. Sur l’oreillette droite se trouve uniquement la molette du volume, facilement trouvable et réactive. Sur la tranche de l’oreillette gauche se trouve le bouton concave pour allumer et éteindre le casque et le bouton convexe d’activation du 7.1 sur lequel nous reviendrons plus tard. Un peu plus bas s’y trouvent deux ports : l’un pour brancher le câble de rechargement, l’autre pour y brancher le micro. Aux quatre coins, sur le côté de l’oreillette cette fois, on trouve de petits affaissements concaves faisant office de boutons d’action pouvant être reconfigurés via le logiciel de la marque. Par défaut, le bouton du bas permet de couper le micro (indiqué via une LED rouge sur le micro), celui du haut d’augmenter son volume d’émission tandis que les boutons de gauche et de droite règlent le partage du volume entre le jeu et la voix de vos camarades sur les chats vocaux. Surmontant les oreillettes qui peuvent pivoter à 90°, vous trouverez des mousses en simili cuir qui tiennent plutôt chaud et, selon la taille de votre tête, vous pourrez sentir une certaine pression au bout de deux heures d’utilisation.
Après avoir testé le périphérique sur plusieurs jeux de différents genres, le son restitué par le Cloud Flight S n’est pas le plus complexe qu’on ait pu entendre jusqu’à présent sur des casques gaming. Les performances globales lorsque le 7.1 n’est pas activé sont un peu « plates » et on ne retrouve pas une chaleur ou une quelconque rondeur dans le son. Une fois le 7.1 activé, c’est aussi un peu décevant puisqu’au lieu de bien permettre de spatialiser le son et de répartir le spectre sonore intelligemment, on se retrouve avec une bande beaucoup plus accentuée sur les aigus et les médiums, ce qui pourra agresser vos tympans après un certain temps d’écoute. Au prix de 170€, on était en mesure d’attendre un minimum de coffre et un peu plus de profondeur sonore de la part de ce Cloud Flight S. Le micro est, lui, une vraie satisfaction puisque le son retransmis est très limpide et, malgré l’absence d’une bonnette, ne laisse pas passer les petits sons dérangeants et autres bruits de bouche parasites.
