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Test de l'ACER Predator XB253QGX
Prévu pour l’esport et le jeu plutôt rapide, Acer présente son écran Predator XB253QGX, Full HD, permettant un affichage en 240 Hz, affiché au prix de 350 euros.
La pléthore d’écrans gaming sur le marché nécessite de prendre un petit pas de recul lorsqu’il s’agit de trouver votre perle rare. Les questions à se poser sont assez nombreuses afin de pouvoir choisir un objet qui ira parfaitement avec votre pratique, même si la bête dont nous allons parler aujourd’hui se consacre davantage à faire tourner vos jeux et surtout les plus réactifs d’entre eux. En effet, chez Acer on construit des moniteurs dédiés au gaming depuis longtemps et la marque offre déjà de nombreuses propositions pour satisfaire le maximum de joueurs possible. Aujourd’hui, nous nous intéressons à une sortie relativement récente, le Predator XB253QGX, dalle en IPS capable d’afficher du 240 Hz, en full HD, avec 0,5 ms de latence. Sur le papier.
D’un point de vue structurel, déjà, le Predator XB253QGX est un écran de 24,5 pouces de 5,30 kgs, ce qui reste une taille plutôt normale sur le marché à l’heure actuelle, même si la tendance semble s’orienter, petit à petit, vers le 27 pouces. Pour ma part, en ce qui concerne l’efficacité dans le jeu, j’ai toujours opté pour des écrans plus petits mais apportant une plus grande fluidité et une meilleure netteté dans les traits, à l’image de notre périphérique du jour. Ce 24,5 pouces ne prend donc pas énormément de place sur le bureau, hormis les pieds qui s’étalent sur quelques dizaines de centimètres. Si vous êtes un peu « ricrac », pensez directement à acheter un pied mural. La dalle du XB253QGX est plate avec des bords très fins pour optimiser l’espace occupé en l’air au maximum et partir sur un agencement à double, voire triple écrans. Le pied s’installe extrêmement facilement à l’aide d’un « clip » et permet ensuite de bouger l’écran sur un montant allant jusqu’à 11,5cm de hauteur avec la possibilité d’inclinaison suivant une certaine flexibilité. Concernant les matériaux utilisés, la structure du montant est en métal avec une finition de plastique, tout comme l’intégralité de l’écran. Sans pour autant sembler indestructible, le XB253QGX montre une solidité, une robustesse et une finition globale très satisfaisantes.
Lorsque nos doigts parcourent le périphérique et s’arrêtent à l’arrière (en bas à droite pour l’utilisateur), nous trouvons une suite verticale de boutons permettant d’entrer dans le menu de la configuration de l’écran. Cette dernière permet de régler l’image (luminosité, contraste, lumière bleue…) de manière générale, tout comme les couleurs, le comportement de l’écran dans les jeux, d’activer le HDR ou encore le G-Sync de Nvidia, etc. En effet, cela signifie que le XB253QGX permet d’activer le HDR 400 (qui n’est pas un vrai HDR), qui permet d’augmenter la netteté et la luminosité de l’image tout en restant toujours bien calé sur les possibilités de rafraichissement qu’offre votre carte graphique (le 400 signifie 400 nits, le nit étant l’unité de mesure de la luminosité d’un écran. Cette dernière est souvent donnée en cd/m², le nombre de candelas au mètre carré). En effet, ce n’est pas parce que l’on veut du 240 Hz que l’on va forcément en avoir. Pour le coup, l’écran XB253QGX n’offre pas de 4K ou autre grosse technologie qui nécessite un GPU complètement hors de prix. Ici, la promesse du 240 Hz en 1080p est vraiment accessible et offrira une réelle fluidité dans vos parties de jeux comme DotA 2, Fortnite, CS : GO ou encore Valorant, qui ne sont pas spécialement gourmands en termes techniques.
La connectique de l’écran est située sur le dessous pour les deux ports HDMI 2.0 ainsi que le DisplayPort. Il faut savoir que le HDMI 2.0 PEUT permettre la lecture du 240 Hz, contrairement à certaines informations erronées qui parcouraient le web, expliquant que seul le DisplayPort pouvait le faire (simplement, le port DP possède une plus grande bande passante que le HDMI, ce qui pouvait expliquer cette incompréhension). Sur le côté gauche de l’écran (face à vous), mais aussi en dessous se trouvent deux fois deux ports USB 3.1 plutôt pratiques pour rajouter de la connectique USB à votre PC. C’est sûr qu’esthétiquement, si de longs câbles passent par là, il vous faudra faire un peu de gestion et éviter que ces derniers ne s’entremêlent.
La qualité de la dalle IPS du XB253QGX en fait un écran aux couleurs vibrantes et profondes tout en restant très fluide lorsque les animations s’accélèrent. Même si ce n’est pas de la 4K, on constate qu’une résolution plus basse sur un écran de cette qualité permet d’avoir une vraie facilité pour suivre l’action à l’écran, surtout sur les FPS compétitifs. Si vous avez l’habitude de jouer aux grandes expériences vidéoludiques (des jeux comme Death Stranding, Horizon, Resident Evil, etc.) en 4K et 60 FPS, il y a de fortes chances que cet écran vous déçoive un peu. Point à noter, la superbe gestion de l’IPS glow qui est quasi imperceptible ici. C’est un défaut souvent noté sur les écrans à dalle IPS où les coins vont avoir tendance à « surbriller », nécessitant alors d’adapter la luminosité de votre pièce et l’angle de l’écran. Ici, nous n’avons pas vraiment eu de correction à faire et c’est une très bonne chose.
Petite précision, l’écran dispose de haut-parleurs (2 Watts chacun) permettant d’y faire sortir un son d’appoint, mais n’essayez pas d’en faire plus. En effet, le spectre est très plat avec une réduction forte des basses, médiums et aiguës. C’est un son sans profondeur qui ne sert qu’à dépanner de temps en temps. Mais il a le mérite d’être là.
Destiné aux joueurs adeptes du jeu compétitif, histoire de bénéficier d’un 1080p extrêmement fluide, le Predator XB253QGX de chez Acer est un investissement de qualité pour les joueurs friands de ce genre de compromis. La dalle IPS est de bonne facture, et si vous n’êtes pas spécialement intéressé par de la 4K pure, il pourrait être une bonne alternative. Malgré son prix relativement élevé de 350 euros (pour du Full HD), l’écran offre une bonne ergonomie, tout comme sa connectique, ainsi qu’une esthétique sobre.
25 août 2021 à 16h34
Par Lorris