D’ailleurs, en parlant d’invention, cet épisode
DS nous réserve-t-il quelques surprises ou bien est-ce seulement une pâle adaptation d’une version
Wii qui nous avait laissés légèrement sur notre faim ? Il serait dommage de voir le plombier moustachu le plus célèbre de l’histoire devoir essuyer un nouvel échec dans sa longue carrière de personnage de jeux vidéo, inutile de citer ici sa participation à l’œuvre cinématographique générale en 1992 ainsi que tous ses produits dérivés. Mine de rien, c’est qu’il en a fait des choses depuis sa naissance le petit Mario.
Vive le vent, vive le vent, vive le vent d’hiver…
Et oui, le vent souffle, il fait froid, il faut vite aller se réchauffer. Avec une écharpe et des moufles molletonnées ou alors bien au chaud au fond du canapé en maniant habilement votre stylet, chacun sa façon de faire. Il se pourrait que les prétendants à la deuxième solution aient quelques surprises lors de leurs premiers pas sur
Mario Party DS. Nous avons donc été gentiment déçus par le manque d’exploitation des fonctionnalités de la console Next Gen de
Nintendo pour
Mario Party 8, il se pourrait que la firme nippone remonte un petit peu la barre et se remette un pied dans la course avec un titre qui sait faire usage des compétences d’une console aux possibilités diverses et variées. Du jonglage entre les deux écrans au gameplay basé sur le stylet, Mario et sa bande nous font toucher à tout (c’est le cas de le dire).
Nintendo se rattrape donc avec cet épisode
DS dans le sens où les développeurs ont su exploiter correctement toutes les possibilités de la console. Cependant, pour ce qui est du principe du jeu, même si nous ne pouvions nous attendre qu’à une énième suite logique, il aurait été appréciable de découvrir quelques petites modifications dans la base ou même la forme du titre.
Boule de neige et vent soufflant, dans les grands sapins verts, hey !
C’est bel et bien Noël, donc des sapins en veux-tu en voila, cependant, la période de l’année ne se reflète absolument pas dans le titre. Un mal ou un bien ? Tiens, en voila une bonne question.
Mario Party DS, qui est sorti juste avant les fêtes de fin d’année, connaîtra très certainement sa plus grande heure de gloire dans les semaines à venir, aurait-il donc été préférable de sortir une édition spéciale Noël ? Ma foi, pourquoi pas… Enfin, il faut avouer que la variété ne fait pas de mal non plus et de la variété, dans ce
Mario Party-ci, il y en a. Pour une petite console, c’est une bonne liste de jeux que les développeurs nous ont sorti. Des sports d’hiver à l’après-midi barbecue en passant par les savonnettes (dans le lavabo bien sûr) ou encore le volcan de Luigi, il y en a pour tous les goûts et couleurs. C’est donc un nouveau point que vient de marquer
Nintendo en faveur de son titre aux ressources étendues. Enfin, il se peut que certains trouvent le contenu un petit peu léger : pour ma part, je trouve que plus de 50 mini-jeux, pour une seule cartouche, et bien ça passe largement le temps. Non mais ! Bien évidemment, ce total réunit les différents jeux jouables à deux, à quatre, en un contre trois ou encore deux contre deux ainsi que les défis de Boss. D’ailleurs, concernant ces derniers, ce serait bien de faire un petit point sur le niveau de difficulté du jeu pour voir un peu ce qui vous attend.
Dur dur d’être un joueur solitaire
Qu’en est-il des niveaux de difficulté pour ce jeu censé s’adresser au grand public ? Et bien figurez-vous, messieurs dames, oui, vous, publics travestis et transsexuels en tous genres, que le jeu, au bout de quelques manipulations et touillettes d’entraînement, se révèle au final un petit peu simple. Il est vrai que le principe ne proposant pas de réelle difficulté d’appréhension, c'est-à-dire que tourner en rond sur un plateau à cases n’est pas ce qu’il y a de plus dur en soi, mais les mini-jeux sont plus ou moins simples dans leur ensemble. Bien que les gameplay soient variés et que l’alternance entre stylet, croix directionnelle et boutons soit très bien gérée, le tout se finit relativement vite si l’on fait abstraction des phases de jeux de l’ordi.
L’originalité étant de rigueur, il aurait été appréciable de pouvoir tester le tout à un niveau demandant des efforts un peu plus poussés que ceux que le titre requiert pour avancer dans l’histoire. D’ailleurs, en parlant de ça, sachez que vous évoluerez sur cinq niveaux qui proposent tous un système différent pour récupérer les étoiles. Pas de réel changement, mais bon, c’est toujours sympa de garder une idée originale. On garde le fond et on change la forme, une formule qui fait ses preuves depuis la nuit des temps. A croire que tout le système vidéoludique est basé sur une seule et même idée, mais bon, une idée qui marche et qui nous fait marcher sans aucun mal.