Test : Professeur Layton et le Destin Perdu

- Genre
- Enquête et énigmes
- Date de sortie
- 22 octobre 2010 - France
- Développé par
- Level 5
- Edité par
- Level 5
- Disponible sur
- DS
- Parfois appelé
- prof layton et le dernier voyage dans le temps
Vous l’attendiez tous, voici notre test du troisième épisode de la saga Layton. Professeur Layton et le Destin Perdu clôt la première trilogie en plongeant les héros dans un mystère plus épais que les précédents par lequel ils sont directement concernés. Entre routine et innovations, cet épisode parvient-il à trouver le bon équilibre pour tirer son épingle du jeu ?
88 miles à l'heure !
Rapidement suivent les questions évidentes : peut-on réellement voyager dans le temps ? N’est-il pas dangereux de vouloir altérer le passé pour changer le futur ? Que ferait un homme mal intentionné s’il avait un tel pouvoir entre les mains ? Don Paolo est-il encore derrière tout ça ? Au-delà de ces mystères, la progression de l’enquête nous en apprend d’avantage sur le passé du professeur, notamment sur l’attachement qu’il porte à son fameux chapeau. Pour lui, l’aventure se transforme en véritable introspection. Le scénario est donc plus poussé que celui des précédents épisodes, l’intrigue plus intéressante à suivre, le thème et la façon dont il est abordé sont plus sérieux. C’est une véritable réussite dès le début du jeu, où la tension dramatique ne se fait pas attendre. Ceci accompagné d’un sens de l’humour certain, parfois plus osé qu’auparavant (le prof passe pour un sacré cochon sous ses dehors de parfait gentleman lors d’un dialogue avec une de ses étudiantes) et de graphismes sans défaut démontre une fois de plus le savoir-faire aussi bien technique que narratif de Level 5.Tire sur mon doigt !
Niveau gameplay, la seule chose notable est l’amélioration de la fonction « notes ». Apparue dans le deuxième épisode, elle permet de pouvoir écrire ou dessiner lorsqu’on cherche à résoudre une énigme. Désormais, on peut choisir entre deux tailles de crayon (fin ou épais) et 8 couleurs, utile lors des dessins chargés. Comme toujours, le prof a dans sa valise quelques mini-jeux pour son apprenti qui permettent de respirer un peu pendant l’enquête, et l’un d’eux est particulièrement compliqué. D’autres évolutions rendent le tout plus agréable, comme les musiques plus nombreuses, donc moins insupportables, et les fréquentes cinématiques ou phases de dialogues doublés (avec efficacité) qui ponctuent la progression. Côté énigmes, par contre, on commence à sentir la répétition. Certaines ne sont que des reformulations d’énigmes des épisodes précédents, voire des énigmes qui utilisent la même astuce que celle que l’on vient de résoudre. Trop souvent lorsque des chiffres entrent en jeu, la clé sera de retourner un 6 pour en faire un 9. En revanche le niveau est plus équilibré : il y a moins d’énigmes trop faciles, moins d’énigmes qui demandent d’avoir fait math sup’, tout en assurant une certaine difficulté pour celles indispensables à la progression.La part des choses est rapidement faite. Ce Professeur Layton-là reprend les éléments des précédents en mieux. Le scénario est plus intéressant, on en apprend sur le passé des personnages, et le fait que les héros soient eux-mêmes le sujet du mystère principal rend l’enquête plus captivante. On arrive à jouer avec le son sans en avoir marre au bout de 5 minutes, les doublages sont de bonne facture. Les aspects comiques sont nombreux et réussis. Graphiquement, les décors et les cinématiques sont encore une fois irréprochables. Layton persiste dans son style qui fera fuir ceux qui le fuyaient déjà, et qui apportera beaucoup de plaisir à ses fans. Difficile de conclure mieux que ça cette trilogie, malgré des énigmes qui se répètent de plus en plus.
Points positifs
- L'approfondissement du scénario
- Graphismes impeccables
- Un niveau plus équilibré
Points négatifs
- Parfois trop de répétition dans les types d'énigmes
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