On prend les mêmes et on recommence.
Nintendo nous refait le coup du remake de Donkey Kong qui emporte Jocelyne (Daisy et Pauline, il a fait une croix, je l’espère pour lui) dans son châtal en tirant la langue à Jumpman. C’est du repompé vieux comme le monde mais ça marche toujours autant. Donc, comme dans le premier opus DS de ce jeu de plateforme, on se retrouve à chercher un moyen d’exploser la tronche du gros singe à tous les nivaux, afin de libérer la donzelle en toute fin de jeu. Simple et efficace. Et à nouveau, pour réussir l’opération, il faudra s’aider de mini-robots.
Il faisait "boing" quand il sautait, "zip" quand il roulait, "HERE WE GOOOOO" quand il marchait
Un peu comme dans
Lemmings, vous disposez d’un panel de petits robots qui attendent sagement à un point de départ au début du niveau. Lorsque vous cliquez sur eux, ils se mettent en branle (non, ce n’est pas sale, ton corps change) et vous devez rejoindre les portes de fin de stage. Mais attention, ce n’est pas si simple : vous ne pouvez pas arrêter les mini-Mario, il vous faut donc faire avec les aléas du décor. Des pics ? Que nenni, je tire mon stylet entre deux vis pour créer un petit pont de bois. Un trou ? Que diantre, je pose un petit trampoline pour passer au-dessus. Un vilain pas beau ? Que ta mère, je récupère les fameux marteaux pour défoncer sa tronche à l’autre. Vous pouvez également créer des tapis roulants, dans le sens que vous souhaitez, et l’inverser en cliquant sur des boutons dispersés dans les niveaux. Simple, marrant, mais il faut faire fonctionner les méninges. Pour l’aspect technique, vous pouvez aussi vous reporter à mon
précédent test, merci.
Lemmings-like
Un peu moins "Mario" dans son graphisme, ce nouvel opus n’est pas moche pour autant. Bien au contraire, l’aspect général est très joli et vos personnages évoluent dans une fête foraine où chaque monde (10 stages par monde, 8 mondes au total) présente une attraction. Bon, c’est juste pour l’anecdote, car en réalité, vous n’avez qu’à éviter les pièges et rejoindre vos portes le plus rapidement possible, dans des décors qui sont tous alambiqués mais qui ne sont guère plus originaux que ce qui a été fait depuis les
Lemmings. Truffés de bonus, les niveaux peuvent se finir très rapidement ou en tentant la perfection, et c’est là que le jeu prend tout son sens : comment gagner le plus de points, faire rentrer tout le monde au bercail, sans perdre de temps ? Ah ! Ah ah ! Et re-ah ! Même, d’abord.
Ceci n'est pas un intertitre
La nouveauté réside dans la multitude de petits personnages robotisés des niveaux. On peut désormais se retrouver en présence de mini-princesses et de mini-yoshis qu’il faudra, eux aussi, amener dans leurs portes respectives. A l’issue de chaque monde, un niveau « boss » est un peu plus corsé et il faut jouer rapidement du stick pour créer des ponts, éviter les caisses de l’autre débile et réussir à grimper les échelles sans accroc. A chaque fin de niveau également, vous obtenez des points bonus si vous avez bien géré votre stock de briques de ponts ou de tapis roulants. Plus de stock = plus de points. Plus de points = plus de trophées. Et plus de trophées = plus de trophées. Mais aussi des niveaux bonus et tout un tas de machins qui sont utiles pour l’éditeur de niveau qui permet de créer vos propres stages.