Vous êtes Red Savarin, chien de son état, chasseur de métier. En compagnie de votre sœur, Chocolat, vous naviguez d’îles en îles à bord de l’Asmodeus afin d’accepter des quêtes pour gagner un peu d’argent. Alors que vous accomplissez une mission de routine à bord d’un vaisseau (au nom tellement mélodieux : le Hindenburg), vous récupérez un mystérieux médaillon, secourez un étrange garçon… et c’est le début des problèmes. Un organisme composé de soldats, le Kurvaz, souhaite mettre la main sur le médaillon. Il ne va donc pas tarder à s’en prendre à Red, qui n’a pourtant rien demandé à personne…
Un jeu qui a du chien
Gros point fort du jeu : l’ambiance. A bord de son vaisseau, Red découvre des îles toutes plus magnifiques les unes que les autres, peuplées d’animaux anthropomorphes. Chaque ville a sa particularité, son design bien à elle. Ainsi, l’une d’entre elle vous emmènera au cœur d’une forêt enchantée tandis qu’une autre vous permettra de prendre le train… Au cours de son aventure, le chien aux couleurs flamboyantes rencontrera énormément de personnages, tous plus sympathiques les uns que les autres. Certains rappelleront d’ailleurs des choses à ceux ayant joué à
Tail Concerto : les personnages principaux de ce jeu (Waffle, Panta, le Gang des Chats Noirs, Cyan, Theria…) se retrouvent presque tous dans
Solatorobo dans des rôles secondaires !
Les dialogues sont savoureux, souvent remplis d’humour, soulignés quelques fois par des voix françaises et dans un fort accent. Vous entendrez ainsi des «
Bonjour ! », «
Et voilà ! », «
Quoi ? » et autres «
Nom d’un chien ! ». Ces personnages hauts en couleurs viennent à la rescousse d’un scénario plutôt banal, voire pauvre (sauver le monde, tout ça…). Chacun se dévoilera petit à petit, à commencer par le petit garçon sauvé au début de l’aventure, Elh, qui vous réserve pas mal de surprises, le coquinou.
Une vraie vie de chien
Vous aurez de quoi vous occuper lors de votre partie. En plus du scénario principal, vous pouvez vous occuper de nombreuses quêtes annexes, ayant chacune leur propre trame. Chaque quête vous fait gagner des étoiles qui permettent à votre rang de chasseur d’augmenter, afin de pouvoir prétendre à des missions d’un niveau supérieur. Vous pouvez également faire des courses de vaisseaux, pêcher des ermites géants, bastonner des vilains sur Le Navire des Duels, récupérer des sons pour composer de la musique ou encore retrouver des photos volées par le Gang des Chats Noirs (car, comme chacun le sait, les chats sont tous des sales voleurs). Lorsque, à bord de votre Asmodeus, vous avez à choisir une destination, l’icône « Nouv. Quête » s’inscrit à côté de l’île qui a de nouveau du job à vous proposer. Et si toutefois vous ne vous souvenez pas où vous devez aller, l’icône « Suivant » s’affiche afin de vous faciliter la tâche. Rendant le jeu encore plus facile qu’il ne l’était déjà…

Un challenge pas très au poil
Car
SolatoRobo, soyons honnêtes, est franchement facile. Les combats contre les ennemis se déroulent toujours de la même manière : vous les prenez avec les bras mécaniques de votre robot et vous les balancez. Vous pouvez également exécuter des combos aériens afin de faire descendre les barres de vie plus rapidement. Chaque victoire vous fera gagner des points d’XP qui vous feront monter de niveau. Cependant, ces niveaux ne servent pas franchement à grand-chose : votre puissance réside plutôt dans l’amélioration de votre robot, le Dahak, grâce à des pièces comme la défense et la vitesse. Vous trouverez souvent des bouts de viande sur le chemin afin de regagner des points de vie – qui remontent d’ailleurs automatiquement après chaque quête. Même si les boss remontent un peu le niveau, il ne vous faudra pas longtemps pour en venir à bout.