Quoi ? Bébé Luigi a été kidnappé ? Mais c’est horrible ! Yoshi tombe nez à nez avec bébé Mario et bébé Peach qui fixent un château là-haut dans le ciel. Y aurait-il d’autres bébés à aller sauver, outre Luigi ? Yoshi prend les choses en main, et les bébés sur son dos et se lance à l’aventure. Il est cette fois accompagné d’une cigogne afin de pouvoir changer de bébé en plein jeu, pratique. L’avancement du jeu est simplissime. Il y a plusieurs mondes qui sont composés de plusieurs niveaux avec deux boss et trois niveaux bonus.
Yoshi le fait vraiment
La maniabilité est moyenne, il faut quelques niveaux pour bien assimiler les touches. Yoshi est habile de la langue, il gobe (et non pas gode, c’est pas le même jeu, c’est pas Street Fucker) tous les ennemis ou presque. Une fois dans sa bouche, il peut le recracher ou le chier, enfin, on dira en pondre un œuf pour le politiquement correct blabla toussa votez Raymond Barre. Les œufs peuvent être lancés par le bébé, pour atteindre des objets que vous ne verrez que sur l’écran du haut ou pour tuer des ennemis plus robustes. On peut aussi les tuer en leur sautant dessus. Il y a des anneaux vous servant de checkpoints, et tout un tas de choses à ramasser tout au long de votre avancée. Des pièces, des pièces rouges, des étoiles, des pièces bébés, des fleurs, des blocs à œufs, des blocs didacticiel, des interrupteurs et les fameux nuages ailés à exploser avec un œuf et qui cachent un des items cités ci-dessus.
Les bébés, c’est ma grande passion
Tout tourne autour des bébés. Les étoiles que vous récupérez dans le jeu servent à remonter la vie de ces bébés. Il y a donc un certain nombre d’étoiles et lorsque vous êtes touché, le bébé s’envole dans une bulle et perd ses étoiles petit à petit, une fois à zéro il est enlevé et c’est une vie de perdue pour Yoshi. Chaque bébé a ses compétences qui vous seront bien utiles. Bébé Mario peut sprinter, bébé Peach peut s’envoler avec son ombrelle, bébé DK peut tout péter et s’accrocher aux lianes, bébé Wario a un aimant, etc. Grâce à des bornes « cigogne » vous pourrez changer de bébé selon les situations et mieux vous en sortir. Il y a un paquet de mini-jeux plus ou moins amusant (le saut plané, le lancé d’œufs, etc.) et phases originales, comme lorsque bébé Mario devient costaud et qu’il peut marcher sur les murs et planer, quand Yoshi se transforme en hélicoptère, en char à taupe ou sous-marin. Il utilise également divers moyens de transports, comme le kangourou, les échasses, le wagon. A chaque fin de niveau, selon le nombre d’items ramassés, vous aurez des défis bonus vous permettant de gagner des vies comme le grattage, la roulette et le memory.

Attentifs, ensemble
Dans
Yoshi’s Island, on évolue sur les deux écrans de la DS. On passe fréquemment de l’écran du haut à celui qui est tactile. Observez bien autour de vous, il y a des fleurs, des ennemis cachés, et qui n’attendent que vous. Vous trouverez bien des passages secrets ainsi. Les graphismes sont très colorés, les décors variés, on ne se lasse pas car on voit du pays, ce qui est une bonne chose. L’histoire est rigolote, c’est un jeu pour tout âge donc ça peut paraître enfantin mais on se prend très vite au jeu. Le seul point noir du soft justement, c’est sa durée de vie. Pour un gamer habitué, il y aura quelques passages un peu plus ardus, mais sinon c’est tout mâché. Le jeu se termine assez facilement, mais on y replonge avec plaisir pour trouver toutes les pièces, objets, fleurs, etc. On aurait également aimé un jeu plus long, ce qui était possible avec toute la multitude de bébés made in
Nintendo.