Preview : Peter Jackson's King Kong - Gamecube

Peter Jackson's King Kong - Gamecube
Partager
Après Rayman et Beyond Good & Evil, Michel Ancel s’attaque à un monument du cinéma nommé King Kong. Désormais tout le monde le sait, Peter Jackson (la trilogie du Seigneur des Anneaux) est actuellement en train de réaliser une nouvelle adaptation de King Kong, qui sera, bien évidemment développée sur consoles et PC. Voyons voir ce que donne l’un des gros titres de cet E3 2005.
Après avoir travaillé avec Electronic Arts sur le développement de plusieurs jeux tirés de son Seigneur des Anneaux, Peter Jackson, déçu par la piètre qualité de développement d’EA a décidé de faire confiance à Ubisoft et à Michel Ancel (Peter est fan de BG&E) pour modéliser le gros gorille sur toutes les plates-formes actuelles. Et ça tombe bien, le jeu a été présenté à l’E3 de cette année et a fait une excellente impression. Outre le décor du stand du jeu qui était énorme on a pu voir quelques séquences de jeu ainsi que les premières images, accompagnés de pas mal d’infos.

La chasse au gorille…et à l’homme

L’histoire est simple : une bande d’explorateurs américains traque King Kong le gros gorille balafré (qui ne manque pas de classe) pensant être sur un gros coup, un scoop inespéré. Vous incarnez en vue à la première personne (tel un FPS) Jack Driscoll, témoin de l’enlèvement de la jeune et jolie Anne Darrow donnée en offrande à King Kong. Mais ici, le gorille ne sera pas la seule grosse bêbête du jeu. En effet, dans votre exploration il vous arrivera de croiser et d’être poursuivi à travers la jungle par de gentils T-Rex cherchant un bon dîner. Et là, c’est le drame…et bien non ! Voici que voilà que King Kong surgit pour leur faire la peau ! la vue passe alors à la 3ème personne et vous vous retrouvez aux commandes du grand et gros singe poilu. C’est fou à quel point un gorille peut faire très mal. Les coups sont puissants et on se rend compte que la finesse des graphismes PC n’est pas dans les mains de King Kong. Quelle brute ce gorille (joli pléonasme non ?) ! Même si graphiquement le jeu n‘est pas renversant, le dynamisme et la mise en scène des combats mettront tout le monde d’accord.

Une immersion… totale ?

Supervisé par Peter Jackson et Michel Ancel, le jeu se voudra forcément le plus immersif possible. Quoi de plus normal pour une adaptation cinématographique ? Le but annoncé est de vous entrer dans le film. Carrément. Pour cela, rien de plus simple, aucune interface in-game. Lorsque vous incarnerez jack en vue FPS, vous ne verrez que l’environnement et l’arme que vous tenez en main. Cela signifie donc qu’il n’y aura pas de jauge de vie, pas de munitions indiquées, pas de viseur et encore moins de radar. Imaginez : pour voir vos munitions restantes, il vous faudra regarder dans votre barillet. Votre état de santé sera symbolisé par votre vision plus ou moins altérée. A vous de bien interpréter l’environnement, tout est question de feeling. Pour confirmer cette immersion, le jeu sera bourré de scripts. Mais attention ! Pas de scripts pour un crash d’avions comme dans un Medal Of Honor, mais des scripts réellement immersifs pour vous mettre encore plus dans l’ambiance. Enfin, c’est ce qu’on nous a dit, hein.

King of the bongo bong !

King Kong est un gorille, un vrai. Autant vous le dire tout de suite, King Kong est un jeu d’action pur et dur. Vous n’aurez aucun moment de répit. La mise en scène assure, on est toujours aux aguets, à attendre le premier T-Rex qui surgira, comme au début du jeu, lorsque, après avoir été sauvé de King Kong et des indigènes par vos compagnons et après s’être enfui d’un volcan vous vous retrouverez nez à mâchoire avec 2 T-Rex. On attend leur première attaque en espérant s’en sortir vivant ou qu’ils fuient, mais leur attaque finit par arriver. En réponse à leurs coups de mâchoires gigantesques, vous improvisez. Les roseaux vous servent de lance mais rien ne semble arrêter ces saletés de dinosaures. King Kong surgit, vous le dirigez et tuez les T-Rex : normal. S’en suit une folle recherche pour retrouver Anne, votre prisonnière. Quoi qu’en dise, ça cogne, l’immersion est totale.
Après avoir vu King Kong en vidéos, on comprend mieux le sens du mot immersion et sa signification selon Michel Ancel. Le fait d’alterner entre 2 personnages différents (mais ayant des ennemis plutôt similaires et un point commun en la personne d’Anne) assez régulièrement et de jouer dans un univers réaliste, et sans aucun interface, ça promet énormément. Ajoutez à ce concept de l’action pure et dure en vue à la 1ère et à la 3ème personne selon le personnage incarné, l’intrigue du scénario et vous vivrez le film, mais en jeu. Malgré les graphismes bien mais pas top, cela semble tout de même bien partit. Avec ce qu’on a pu voir, le jeu de l’E3 risque fortement d’être celui de cette fin d’année.
30 juin 2005 à 17h45

Par Robinsoldier

Revenir en haut