Vous en avez entendu parler de ce jeu, non ? Mais si,
GUN, ce jeu d’action et d’aventure se déroulant en pleine époque du Far West tel qu’on le connaît si bien dans les westerns spaghettis de Sergio Leone, avec les musiques d’Ennio Morriconne et Clint Eastwood. C’était quelque chose, hein ! Bref, dans
GUN, on s’amuse bien plus avec les quêtes secondaires que dans l’intrigue elle-même. L’avantage est que l’on se sent incroyablement libre, et du coup, on se surprend à faire des choses inattendues, comme jouer avec une plume dans le derrière, appeler sa femme en faisant des « ouh,ouh,ouh ! » comme les indiens ou à inviter ses potes en se mettant sur son toit et en faisant des nuages de fumée. Très surprenant. Bref, j’enlève ma camisole et je vous parle du jeu.
Hey man, ce monde est trop petit pour nous deux !
Gunfight, voici le mot pour résumer le soft de
Neversoft Entertainment. Je vous épargne la trame principale sympathique mais classique et surprenante. Dans
GUN, vous pouvez faire tout un tas de choses, et ça c’est formidable ! Je ne vous cache pas que vous passerez une majeure partie du temps à flinguer de l’ennemi et c’est tant mieux, bien que cela cache un manque de recherche pour nous proposer autre chose que de l’action. Vous pourrez donc gagner de l’argent en faisant de la chasse à l’homme, en gagnant au poker, en transportant de la marchandise ou en faisant des escortes. Notez que vous pourrez tricher pendant les parties de poker, authentique ! L’argent récolté vous sera fort utile pour par exemple personnaliser votre armement, en customisant vos carabines, colts, arcs pour les rendre bien plus performants.
En manque d’idée, on va pomper chez le voisin
Ce qui ne fait pas l’originalité de
GUN, c’est son mode ralenti, décidemment à la mode. A la manière de
Max Payne avec le bullet-time, de
F.E.A.R. avec son Slo-Mo ou bientôt comme
Timeshift vous pouvez ralentir le temps afin de dézinguer vos adversaires en un rien de temps. Il faut dire qu’à cette époque, c’était monnaie courante, le bullet-time. Tout le monde s’en servait, de Billy the Kid à Lucky Luke en passant par Ma Dalton ou même Rantanplan. Bref, cela dit, c’est agréable à utiliser, et redoutablement efficace. Je vous laisse imaginer l’effet d’une balle de colt dans la tronche d’un salaud de cow-boy (prononcer avec la voix de George Bush) ! On ajoutera l’immense liberté procurée grâce au cheval, qui vous emmènera où bon vous semble, mais gaffe aux fuites ! Il m’est arrivé que mon cheval décide de s’enfuir vers de meilleurs horizons, et là, faut marcher ! Ou recharger la partie éventuellement. On notera des graphismes colorés, une bonne ambiance, une technique pas toujours au top mais qui tient la route mais on regrette que l’univers ne soit pas plus exploité et que les développeurs ne prennent pas plus de temps pour le développer au lieu de vouloir le sortir pour les fêtes.