Vivisector !

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Dark Sector - PS3

Genre : Action/Infiltration

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Le développeur Digital Extreme, qui met actuellement la dernière touche à son futur titre, Dark Sector, dont la sortie est prévue sur PS3 et Xbox 360 pour fin janvier, a décidé de nous livrer en vidéo les sources d'inspirations artistiques [sic] qui ont nourri son projet. Evidemment, si nous étions jugés à l'aune de nos intentions et non des accablantes contradictions qui les séparent de leurs malheureuses conséquences, la terre serait remplie d'innocents et les bacs de nos revendeurs combles de jeux fabuleux. Retour à la réalité ! Le vidéo mise en ligne par Digital Extreme permet d’apprécier le gouffre béant entre le fantasme et le concret. Quoiqu’au cours de la vidéo, le développeur ne tarisse pas d'éloge sur la pureté virginale de ses intentions, les scènes in-game qui hâchent et dilacèrent l'interview donnent l'impression d'assister à l'interminable rabâchage de la même scène de décapitation. Le contraste entre le maniérisme compassé des intervenants [la préciosité de Geoff Crooks est absolument phénoménale - et son petit gilet bleu is so cute] et la brutalité primitive des illustrations suscite le doute : "de quel jeu parlent-ils ?" James Schmalz, les mains jointes, parlant du personnage principal : "We wanted him to inspirational, we wanted him to be an interesting character." Et la scène suivante, le so interesting charactere [un homme simple - agent de la CIA] plante violemment son boomerang dans le crâne d'un ressortissant de Cassiopée. Intriguant... Dark Sector promettait de mêler habillement action et infiltration dans un univers constitué de familiarités [un environnement contemporain] et d'étrangetés [les habitants de la Terre transformés en mutants suite à une curieuse infection]. Ce qui est donné à voir ici ne permet pas de se figurer clairement dans quelle mesure la discrétion enrichira le gameplay d'un titre dont le raffinement semble pour l’instant inversement proportionnel à la quantité d'hémoglobine versée. La grandiloquence de la mise en scène déconcerte celui qui prête un tant soit peu attention aux allégations très policées de James Schmalz. On ne peut que souhaiter à la version définitive du jeu d'être moins répétitive que les cinq minutes que dure cette présentation ! Réponse dans trois semaines...
04 janvier 2008 à 23h25

Par Vivian Darkbloom

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