Sony et la logique marketing

Ils sont décidément trop forts chez Sony. Si, si je le pense sincèrement. Enfin, mon moi d'il y a plusieurs années en cours de buzinèsse le pense sincèrement. Car ce qu'il y a de fantastique avec cette firme qui énerve autant qu'elle fait et fera acheter (ce sont d'ailleurs souvent les mêmes personnes qui s'adonnent à ces 2 activités), c'est sa communication marketing. Souvenez-vous à l'heure de la sortie de la PS2, la société assure que la rétrocompatibilité avec les jeux PS1 est primordiale, qu'elle offre une vraie liberté de choisir à ses clients. Puis est sortie la PS3, avec le même discours et la joie des premiers acquéreurs de posséder une console qui offre la possibilité de jouer à leurs anciens titres PS2. Puis, une oreille Sony a peut-être entendu causer de la console virtuelle Nintendo ou du Live de Microsoft, permettant de jouer à d'anciens titres téléchargables en échange d'un paiement. Et paf, le nouveau modèle de PS3 se voit retirer la précieuse possibilité d'insérer ses galettes PS2. Les porte-paroles parlent alors d'un système "dépassé" voir "qui n'intéresse plus personne". Comme la masse populaire sait quelle est la goutte d'eau qui fait déborder un vase bien plein, elle gronde, prend les fourches et surtout achète peu de ce nouveau modèle censé redynamiser une console au succès mitigé. Et c'est là que Al De Leon (et non Alain Delon), qui est PR Manager chez SCEA, nous affirme que "le tout nouveau modèle de Playstation 3 80Go, disponible en bundle avec Metal Gear Solid 4, sera partiellement rétrocompatible." Un 3ème revirement de bord mon capitaine ? Qu'est-ce-que ce "partiellement" ? Ne pourra-t-on jouer qu'aux anciens Metal Gear ? En tout cas, voilà une déclaration qui donne de l'espoir aux possesseurs de PS3, souvent ballotés sur ce sujet.