Star Wars : The Old Republic - Premiers pas

Star Wars : The Old Republic - Premiers pas
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Nous sommes le 20 décembre, aujourd'hui sort Star Wars : The Old Republic. Chose promise, chose due, voici donc non pas un test, mais un compte rendu des premiers pas dans le jeu de Bioware. Grâce à l'accès anticipé, de nombreux joueurs ayant précommandé le titre se sont frottés à ce nouveau MMO. Votre serviteur les a accompagnés avec joie, et vous ramène donc ses premières impressions. Avant tout, je tiens à préciser que par manque de temps et désirant la pousser au maximum, je n'ai pu m'essayer qu'à une classe, le malfrat. Pourquoi ? Parce que le malfrat, outre une fourberie aidée par un camouflage, peut mettre des coups de pied dans les roubignoles de ses adversaires. Et ça les enfants, ça vaut tous les sorts de jedi de la galaxie. Le malfrat donc, ce joyeux truand, une des deux spécialisations du contrebandier (la deuxième étant le franc tireur, qui tire de très loin planqué derrière, et à couvert en plus!), est fort bien pourvu. En plus de sa capacité à aligner ses cibles de très près et si possible dans le dos, il est aussi capable de soigner, ce qui peut toujours se révéler utile lors d'une annonce pour un départ en instance : "hé ouais mec, je suis soigneur". Pas le meilleur non, mais c'est déjà ça. Bon ton discours de fanboy ça va bien, alors ça donne quoi ? On change de ton et on m'écoute. Partons du principe que nous avons là un MMO qui s'est clairement inspiré des modèles "classiques" (WOW en tête). Des compétences, des métiers, des zones de quête... L'habitué est tout de suite dans ses charentaises, pas effrayé du tout. Et c'est un des tours de force de Bioware : pouvoir séduire cette population de joueurs qui, soyons clairs, aime bien avoir ses repères, tout en amenant par petites touches quelques nouveautés bien agréables. Nous commencerons par le combat. Ici, pas d'auto attack. Non monsieur, on clique et on pianote, sinon le personnage restera planté les deux pieds dans le sol, offert en cible privilégiée à tous. Et mine de crayon (oui, j'ai honte), cela confère un dynamisme assez surprenant aux combats, de base assez nerveux. La surpuissance annoncée est au rendez vous : on ne fait pas sa chochotte, on chope généralement les mobs par pack de trois minimum, mais si pour certains deux coups bien placés les envoie renifler la terre, d'autres, beaucoup plus costauds, pimenteront l'affrontement. Il n'y pas qu'un seul type de méchant, les normaux et les élites, oui, il existe des intermédiaires. Vous pouvez aussi vous faire accompagner d'un de vos compagnons qui fera office, suivant sa classe et ses pouvoirs, de tank, de soin, de dps... Une excellente idée qui fonctionne très bien, voilà un aperçu qui s'annonce fort positif. Oui, mais non On va parler des choses qui fâchent maintenant, histoire de lâcher du lest et de repartir sur les aspects chouettos du jeu, parce que là, bon, quand même, à la fin. Star Wars : The Old Republic se coltine au derche un sale moteur graphique. Oui, il est sale, je ne vois pas d'autres mots. Des textures belles de loin mais loin d'être belles, des personnages à la peau bien trop lisse, des effets gentils, mais gentils... Et honte suprême, un antialiasing absent, offrant même sur une machine de compète des contours en escalier. Alors là, messieurs, chapeau, je ne m'attendais pas à une tuerie graphique, mais il y a eu feignantise. On pourra arguer que oui, on affiche plein de trucs et plein de gens, et nianiania. Non. Jamais dans les univers croisés je n'ai levé la tête pour m'extasier, ce qui est vraiment dommage parce que nous retrouvons là un excellent travail artistique. Les bâtiments, les sapes, la végétation, les bestioles, les vestiges, les engins, le design des zones sont eux de grandes réussites. Vous me direz que oui, hein, c'est Star Wars, il y avait de quoi s'inspirer. C'est vrai, mais on doit reconnaitre que l'exploitation de la licence, de ce point de vue là, est excellente. D'accord, je reviens aux bons points Le gros point que marque Bioware, c'est dans les dialogues et la scénarisation des quêtes. Qu'elles soient dédiées à votre classe ou qu'elles tombent dans des stéréotypes plus vulgaires (taper 10 rakgoules, chercher sérum, parler à mon ami, oui monseigneur), elles sont à chaque fois de véritables petites histoires ou votre personnage converse avec ses interlocuteurs. Vous choisissez le type de réponse, et cela vous engage vers d'autres options de dialogue. L'aboutissant de ces choix n'est pas forcément transcendant (une quête fedex reste une quête fedex), mais vous aurez l'impression de réellement incarner votre avatar, et c'est vrai qu'on s'attache beaucoup plus à lui, guidant ses réactions (pour l'entraîner vers le coté obscur ou lumin... Le coté obscur hin hin hin). Le gros plus, c'est lorsque vous partez à l'aventure à plusieurs : on roule les dés et le plus gros score sera celui qui répondra. Encore plus de fun si vous vous trouvez dans un chat vocal : les moqueries pleuvent. Les jedis sont tous des bisounours, de toutes façons les malfrats y'a que le pognon qui vous intéresse, mais pourquoi as tu tué tous les villageois, j'avais dit NNNNNOOOOOOOONNNNNNN... Convivial, fourbe et très amusant. Salut chérie, tu veux faire un tour dans mon gros vaisseau ? Au niveau 15-16, vous récupérez votre vaisseau. Et là, d'un coup, on se sent un peu bonhomme. Se balader dans les coursives, aller trifouiller dans la soute, parler à ses compagnons, aller à la cabine de pilotage pour changer de planète et partir en bataille spatiale... Le coté héroïque marche à fond, le joueur ne se prend pas pour de la merde et commence à rouler des mécaniques. Les batailles spatiales sont telles qu'annoncées : un tunnel shooter ou l'on ne décide pas de la direction. Mais le petit jeu est bien réalisé, propose une alternative lorsque vous en avez marre de quêter à terre, et surtout, surtout, vous rapporte masse XP. Personnellement, je ne l'ai pas trouvé assez nerveux et suis toujours un peu frustré de ne pas décider ou je vais, mais ça va, je m'en suis remis, merci. Et les instances, et les BG ? Oui on y arrive. Les instances sont... Des instances. Rien de dingue (à part le système de dialogue), on décide qui on pull, qui on stunne, mais laissez faire le tank bande de moules, et ce soigneur il dort, bordel on va tous mourir. On relèvera, comme dans tout le reste du jeu, un coté épique bien mis en valeur : vous êtes des héros les enfants, va falloir vous y faire, y'a des responsabilités mais c'est un peu la classe. Les zones de guerre, quant à elles, sont indéniablement fun. Au nombre de trois pour l'instant, elles se complètent fort bien. La première, l'étoile du néant, est un attaque et défense de positions. Chacun son tour, l'équipe doit réussir à pénétrer dans le vaisseau en défonçant les portes d'accès, que l'autre doit bien entendu garder. Aldérande vous envoie à la prise de tourelles qui, une fois en votre possession, font feu sur le vaisseau ennemi. Plus vous contrôlez de tourelles, plus vous faîtes mal. Et inversement. La plus originale est incontestablement le Huttball, ce sport de débile dans lequel chaque camp doit choper la baballe et courir à l'enbut, en évitant de se faire cramer ou liquéfier dans les pièges du parcours. Avec évidemment force coups de latte et un manque de fairplay encouragé. Mais le top, dans ces zones, c'est que si les joueurs sont récompensés en bravoure (plusieurs rangs pour des récompenses de plus en plus grosses), ils le sont aussi, et très correctement, en XP. L'est pas belle la vie ? Bon je vais m'arrêter là. Et c'est déjà pas mal. Est ce que Star Wars : The Old Republic vaut le coup ? Oui. Le mois offert vous laissera le temps de découvrir beaucoup de choses, et la sauce prend très bien, grâce à une scénarisation et un gameplay maitrisés. On s'y croirait (à part pour les graphismes, la verrue du jeu). A vous ensuite de prolonger le plaisir en intégrant une guilde, en liant des relations ambiguës avec vos compagnons... Mince j'ai oublié de parler du craft. Bah, on en cause dans l'interview de guilde qui suit. Alors je vais vous laisser, j'ai mon niveau 20 à passer.

20 décembre 2011 à 20h55

Par Oprig

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