Journey to the Savage Planet : que vaut son DLC, Hot Garbage ?

Journey to the Savage Planet : que vaut son DLC, Hot Garbage ?
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Journey to the Savage Planet est l'une de mes premières surprises de 2020 : c’est un metroidvania agréable à prendre en main, à la direction artistique mignonne, colorée et au ton plein d’humour. L’aventure principale est très bien rythmée et offre quelques heures de jeux pleinement satisfaisantes pour qui aime le style et s’évader pendant un temps sur une planète lointaine et entourée de ce qu’il faut de mystères. Voir un DLC débarquer, histoire d’étendre l’aventure principale, n’est pas forcément une mauvaise idée, même si le momentum dans le rythme d’évolution de votre personnage et de progression dans l’aventure est un peu cassé.

Ok boomer

Vous qui avez toujours rêvé de visiter le pays des boomers, fait d’opportunités où l’emploi est roi, l’économie florissante et le pétrole coule à flot, bienvenue sur DL-C1 (aka Boomerdale). Ici, il s’agit plutôt d’y envoyer les humains vieillissants pour y passer du bon temps et écouler leurs vieux jours. Le seul problème, c’est que Vyper Corp. y est installée et y dépose tous ses déchets toxiques. Dans votre fiche de poste précaire de scientifique explorateur de planète inconnue, il est de votre devoir de vous rendre sur place pour enquêter afin d’arrêter la production de déchets et, surtout, permettre à Kindred Aerospace de mettre la main sur les lieux.

Hot Garbage

Pour un DLC à 8 euros, Hot Garbage propose un nouveau décorum à explorer ainsi que quelques rares ennemis inédits. L’équipement de votre personnage ayant atteint son pic technologique à la fin du jeu de base, il vous restera peu d’améliorations à débloquer dans cet ajout de contenu. Outre des bottes qui vous permettront de marcher sous l’eau (ce qui reste anecdotique puisque l’exploration sous-marine n’est pas nécessaire), vous pourrez également améliorer votre armure pour traverser l’atmosphère toxique d’une zone bien précise de la planète, permettant d’accéder à la fin du DLC. C’est donc obligatoire et pas spécialement intéressant dans le sens ou cela ne vous permettra pas d’aller explorer d’autres zones parallèles à la « quête principale ». Car si l’histoire de Hot Garbage propose environ une heure et demie de jeu, les à-côtés sont très peu nombreux, à savoir récolter des cartes postales disséminées dans les niveaux et éventuellement partir à la recherche d’autres améliorations impactant assez peu le gameplay ou, du moins, n’offrant pas de grande liberté supplémentaire. Vous aurez probablement atteint les 100% en trois petites heures, de quoi éteindre un poil l’aventure si vous avez vraiment aimé le jeu de base. Sinon, Hot Garbage n’est pas indispensable.

Hot Garbage

Moins toxique qu'il n'y paraît

Si l’humour décalé (toujours bien présent) et le plaisir de découvrir de nouveaux décors colorés vous ont manqué, Hot Garbage pourrait vous apporter un peu de satisfaction. Même si le sentiment de progression et le sentiment d’exploration sont perdus, on aura aimé passer un peu de temps supplémentaire dans le monde loufoque de Journey to the Savage Planet. Une escapade décente qui reste, toutefois, destinée uniquement aux fans du jeu de base.

Hot Garbage


27 avril 2020 à 17h40

Par Lorris

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