Glory of machin a tout du
Caesar-killer sur le papier. Les screenshots sont jolis tout plein, les villes sont complètes et vivantes, enfin le premier contact est doux, aisé, et vraiment agréable. Dès la première partie, on découvre quelques finesses de gameplay qui auraient rendu les
Sim-like plus simples d’accès, comme la possibilité de cliquer directement sur n’importe quel endroit du terrain pour ouvrir un menu déroulant avec tous les bâtiments constructibles. Vraiment, c’est le genre de truc tout bête qui est vraiment malin. A y est, je suis amoureux.
Oh toi mon toi
Car
Glory of bidule se veut rassurant, et accessible au casual gamer. Il prend à revers les différentes grosses machines qui règnent sur le royaume de la gestion de cité depuis quelques années (
Sim City,
Caesar,
Settlers, voire
Civilization), et qui poussait vers une complexification du genre, avec ramification de menus et une générale extrapolation des voies de développements, des choix cornéliens, et des subtilités historiques. Pas que
Glory of chouette soit simple, mais il est assez clair pour que tout le monde accroche dès sa première partie, et construise sa ville sans même voir qu’il gobe tous les automatismes du
Sim-like sans s’en rendre compte : construction des quartiers résidentiels, amélioration du niveau de vie avec installation de boulangers, barbiers et autres bains publics. Puis développement du commerce, de l’industrie, avec la construction d’usines et de zones d’agriculture. Youpi tout se fait si naturellement. Ma grand-mère s’y essaierait qu’elle se reconvertirait génie civile dans l’heure. Je gagne mes premiers houblons sur l’exportation du commerce et peut donc construire quelques zones de loisirs : théâtres, jeux du cirque, tout paraît clair pour un ancien joueur de
Caesar que je suis, mais quiconque pourrait se frotter à la logique inébranlable du titre. Ces améliorations font évoluer dans le mois mes petites casernes de nouveaux arrivants en Domus, le niveau 3 des maisons. Reste à les faire passer au niveau 4 (les fameuses Villas) en leur proposant quelques mets plus subtils au marché (olives et vin, qui viendront s’ajouter aux simples pain et eau), et… Et puis j’aurai à peu près fait le tour…
Manque des pièces à ton Lego
C’est bien ça le petit hic’ de
Glory of Machin truc : il s’avère peu profond. Assez pour contenter un casual pendant quelques temps. Trop peu pour quiconque aurait déjà sentit les limites d’un
Caesar 3 par exemple. Ben là, c’est pire. Alors certes,
Glory of Bidule chouette nous séduit, en sortant de sa grande salopette rosâtre un moteur graphique qu’il est vraiment chouette. On a plus l’impression de survoler une cité romaine que n’importe quel autre titre du genre : tout est en 3D, les maisons pivotent à 360 ° et peuvent donc parfaitement s’aligner sur les routes pavées que l’on dessine de notre main habile et tellement experte. A y est ! J’ai fait ma cité ! Ben c’est bon, tu peux rentrer.