John Romero a fait tout ce qu'il fallait pour nous donner envie de jouer à son jeu : un peu d'innovation (pas beaucoup, il est vrai) avec un peu de jeu de rôle avec des compétences, des armes assez originales et quatre époques à traverser. Tout cela dans "
un jeu qui sortira quand sa partie solo sera meilleure qu'Half-Life et sa partie réseau meilleure que Tournament". Challenge trop haut pour John Romero.
Personne n'est parfait...
... mais encore moins
Daikatana. Eh oui, analysons un peu les erreurs de ce jeu. Tout d'abord, le jeu est très sombre (j'ai dû bien éclaircir les screenshots pour que vous y voyiez quelque chose). Ensuite, les armes sont assez rectangulaires, les textures assez pauvres, enfin, un graphisme qui est décevant et en plus, dans une fluidité pas extraordinaire. Tout cela n'est pas très engageant, mais le pire n'est pas encore arrivé : rajoutez à cela des alliés qui sont censés nous aider mais en fait, s'ils meurent, vous perdez la partie. Enfin, les monstres sont très féroces. On pourrait s'attendre à des monstres géants, des robots gigantesques (eux aussi présents), mais il s'agit de... grenouilles ! Toutes petites, qui ont l'air innofensives et qui vous tueront en moins de deux. Les moustiques sont dangereux, eux aussi, mais pas autant que ces petites grenouillles. En fait, la difficulté de
Daikatana est très relevée. Un dernier point : le gameplay de
Daikatana est un peu ancien vu ses années de retard (aucun rechargement d'arme, on ne peut pas pencher la tête, etc.).
Mais tout n'est pas à jeter dans Daikatana
C'est vrai qu'il y a des trucs assez corrects dans
Daikatana. D'abord, la musique est plutôt bien, discrète mais qui ne colle pas tellement à l'action. Ensuite, les éclairages sont plutôt bien faits. Les armes changent suivant les époques. Et heu... c'est tout. Ben ouais, difficile de faire moins que
Daikatana dans sa catégorie.