Comme son nom l’indique un peu, le jeu prend place dans le Pacifique, pendant la Seconde Guerre Mondiale, durant le conflit opposant les Amerloques aux Japonais, afin de posséder cet océan… Pour le coup, les développeurs ont refait leur moteur 3D et le contenu est plus riche. Alors comment faire pour vendre un jeu dont le premier opus était moyen et avec un contenu pas très attractif ? Simple, il suffit d’annoncer pas mal de changements et de faire la technique shampooing : du 3 en 1. Oui, le gameplay offre trois manières différentes de jouer.
Un intertitre pour parler du wargame
Le wargame est tout simplement la phase durant laquelle vous gérez votre armée et vos infrastructures sur une immense carte divisée en plusieurs petites zones. Si l’interface reste un peu abstraite, le gameplay offre une réelle profondeur, il est même possible de laisser l’IA effectuer quelques tâches à votre place, si ce côté du jeu vous gonfle un tantinet car bon, à la longue, c’est quand même un peu lourd. S’occuper exclusivement de son armée, ce n’est pas déplaisant. Nous faciliter la tâche fut l’un des objectifs des développeurs apparemment, puisque une option arcade vous permet une fois de activée de laisser l’IA gérer vos ressources et la construction de vos unités. Complet et complexe, cela résume le wargame dans
Pacific Storm 2.
Un intertitre pour parler du côté STR du jeu
Car oui, il y en a un. Lorsque deux armées ennemies se retrouvent dans la même zone, le jeu bascule dans le mode STR. C’est fastidieux. On gère ses unités (avions, sous-marins, bateaux,…) à l’ancienne à la souris, mais qu’est-ce qu’on s’emmerde ! C’est lent, c’est brouillon, et la possibilité de piloter soi-même avions ou tourelles en vue subjective n’est même pas attirante, même pas un semblant d’érection. On préfère vite la simulation de bataille, qui vous permet de passer directement au résultat de la bataille. En gros, on zappe le côté STR et on simplifie le wargame, ce n’est donc qu’un demi jeu : passionnant.
Un intertitre pour parler d’un peu tout mais qu’il ne faut pas nommer « En vrac »
Donc, en gros, les développeurs ont changé quelques trucs, mais rien de bien utile. Les graphismes sont un peu mieux même si ce n’est guère folichon. L’interface reste lourde et peu pratique, on a droit à trois campagnes différentes avec des nouvelles nations comme l’URSS, la Grande-Bretagne et le Bangladesh (comment ça, ce n’est pas possible pour le dernier ?). Et pour finir, on a eu l’honneur de bénéficier d’une bande-son pourrie, rattrapée par une bonne durée de vie et c’est tout. Mouais.