Il était temps qu’il sorte dites donc celui-là ! Ca fait un moment qu’il est annoncé, et déjà qu’on l’attendait pas des masses (faut dire, y’avait de vrais jeux de prévus aussi), il est venu un moment où on ne l’attendait plus du tout. Tel Alma, sa petite fille fétiche, le voilà qui surgit par surprise. Coucou !
Alors, qu’est ce que tu deviens ?
Après tout ce temps, je m’attendais à voir le jeu un peu changé. Un peu comme un bon ami qu’on n’aurait pas vu depuis quelques années et qui refait tout à coup surface quoi : cheveux plus longs, début de barbe, un peu plus beau gosse…En ce qui le concerne lui, il n’a pas changé d’un poil dis donc. Sauf que quand on parle de technologie,
pas changé veut dire
a pris un coup de vieux. Ouais, c’est pas mal subtil je vous l’accorde. Pour faire clair, ses graphismes ne sont plus impressionnants après Crysis, le vide des pièces qu’on visite commence doucement à se faire remarquer, et les mises en scène font clairement tâches désormais. Heureusement,
FEAR ne brillait pas à l’époque que par sa technique, et nous sommes heureux de retrouver chez notre cher ami ses incroyables qualités : combats violents, IA terrible, feeling des armes au top…sauf pour les nouvelles arrivées. A part un gun électrique directement sorti de Matrix qui procure d’assez bonnes sensations, le nouvel armement fait un peu pitié, notamment le fusil mitrailleur sniper avec visée infrarouge. Ce machin semble tirer des lasers de blasters Star Wars qui n’ont aucun recul, et presque pas de puissance. Beurk.
Cet add-on renoue mieux avec le
FEAR original que
Extraction Point. Ce n’est malheureusement pas un point fort : on retrouve la narration par répondeur et les combats, certes jouissifs, manquent de rythmes comparés à son grand frère. Niveau scénar, y’a de quoi chipoter : on incarne un nouveau personnage, appartenant à une nouvelle équipe composée de nippons dont le charisme a été laissé au vestiaire. Ils peuvent bien crever eux, on s’en fou. Ce nouveau personnage est aussi doté des réflexes accrus alors que c’était censé être une spécificité au héro du premier
FEAR. Tant pis, faisons avec, rien de grave. Nous dirons même, heureusement que le bullet time est encore de la partie puisque c’est aussi ce qui fait la particularité du soft. Mais au final, tout cela manque cruellement de consistance.
Les nouveaux ennemis ont pas mal de classe par contre, et les gun fight sont maintenant plus nombreux que les apparitions surprises d’Alma, ce qui nous fait d’autant plus sursauter. Mais juste sur le coup de la surprise cela dit, car on n’arrive plus à être en stress. La magie n’opère plus aussi bien qu'avant, et si on apprécie l’ambiance, c’est plus de la nostalgie qu’autre chose.
Perseus Mandate démontre qu’il doit être le dernier add-on, pour ne pas dire qu'il est pratiquement l’add-on de trop.
Bon ben, salut.
Bon je m’en excuse par avance, mais il va falloir que je sois honnête avec toi mon ami. Je me suis fait de nouveaux potes. Ils sont plus sexys, plus marrants, plus distrayants…t’es plus dans le coup mon pote ! C’est vrai que tu sais toujours créer une putain d’ambiance bien sympa, mais
elle ne colle pas avec l’esprit de Noël ça suffit pas pour que je te permette de t’incruster dans mon nouveau cadre d’amis. Ce qu’on va faire, c’est que je t’invite à bouffer, on se fait une soirée tranquille (bon pas trop longtemps, je sais que t’es qu’un add-on de 5h), on passe un bon moment (et ça, c’est clair), mais après on se dit bye bye en attendant que tu me présentes tes fillots (
F.E.A.R 2 ?
Ou l'autre?). On ne peut pas continuer de se voir éternellement tu comprends, faut évoluer !